Landerneau se défausse définitivement de son secteur petite enfance

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Par , 17 mai 2009 14 h 18 min

Il fallait s’y attendre car c’était écrit en filigrane dans le programme électoral de la liste de droite menée par Patrick Leclerc.
Un an après sa prise de pouvoir, la majorité municipale de Landerneau se défausse définitivement de la totalité de son secteur petite enfance (crèches, halte garderie, relais assistantes maternelles).

Démocratie Ecologie Solidarité s’est opposée à cette décision et proposait la création d’un grand service municipal de la petite enfance qui aurait pu également s’occuper de la gestion de la crèche d’entreprise de la communauté de communes. Cela aurait été une occasion idéale pour développer les services publics et garantir un meilleur coût pour la collectivité

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DECLARATION CONSEIL MUNICIPAL LANDERNEAU DU 15 MAI 2009

Préambule

Tout d’abord je regrette que le débat sur le fond vienne si tard ce qui conduit à n’examiner qu’une alternative et dans l’urgence. Le choix est Don Bosco ou Don Bosco.

Si la majorité avait souhaité organiser un vrai débat, en amont des décisions elle aurait proposé 2 options :

  1. développer un véritable service public de la petite enfance à Landerneau
  2. se défausser de la gestion en la confiant à des structures externes

Venons-en aux faits et à la délibération qu’on nous propose Il ne fait aucun doute que l’association La Farandole gère aujourd’hui le service municipal de la petite enfance (halte garderie, crèches, relais assistantes maternelles). La totalité du service lui est confié :

  • elle accueille en grande majorité des enfants de Landerneau
  • elle gère le service de halte garderie que la ville de Landerneau lui a confié dès 2003
  • elle occupe en location des locaux municipaux et a pu acquérir la Maison de Pierrot grâce à des financements publics et en particulier ceux de la ville.

Tout indique donc que la gestion des services petite enfance de la ville de Landerneau est exercée par La Farandole selon un régime de gestion déléguée de fait.

Maintenant il ne fait pas doute que La Farandole a souhaité arrêter de gérer le service petite enfance de Landerneau. Pour autant, la décision qu’elle a prise lors de son AG du 21 avril, est sans fondement car, seul le conseil municipal a autorité à choisir le délégataire de son service public. En procédant ainsi, inutile de dire que la méthode employée transgresse allègrement l’esprit de la loi si ce n’est plus.

Je rappelle qu’il aurait au préalable fallu saisir le conseil sur le choix entre délégation de service public ou bien régie directe, puis dans un second temps procéder aux appels d’offre.

Sur le plan légal le constat est accablant puisque le dossier a été mené en accumulant une somme de graves irrégularités :

  • Ignorance de la loi sur la délégation des services publics
  • Le délégataire choisi n’a pas la compétence juridique pour exercer cette mission

DES ne votera pas cette délibération

Je voudrais d’abord rappeler que lors de la campagne municipale dernière DES proposait un vrai service municipal de la petites enfance qui réunirait les différentes structures du secteur y compris les nouveaux équipements (crèche d’entreprise, seconde crèche de Landerneau qui a du reste été abandonnée). Je rappelle aussi que DES a toujours été favorable à la gestion du service par La Farandole, mais que dès lors que l’association souhaitait arrêter, il fallait que la municipalité de Landerneau prenne immédiatement le relais. C’est le message que nous avons renouvelé lors du conseil de juillet 2008.

Dans ce domaine, comme dans d’autres, il est évident qu’un service public en régie directe bien mené est tout bénéfice pour la ville. Par contre le confier à une gestion privée conduit nécessairement à un coût supplémentaire.

Je voudrais développer un peu ce point car, en examinant la nouvelle convention et les documents financiers fournis par Don Bosco, on découvre un certain nombre d’éléments montrant que cette affaire pourrait se révéler tout à fait défavorable pour les usagers et la ville.

  1. risque de baisse du service. La Farandole était tenue de respecter des plages horaires, celles-ci ont disparu des obligations de Don Bosco. Les horaires atypiques seront-ils supprimés par le gestionnaire ? En revanche, l’augmentation de 50 000 euros que la ville avait consenti à La Farandole pour les horaires atypiques est, quand à elle, conservée.
  2. le montant de la contribution de la ville est négociée chaque année. S’il est normal que les conditions tarifaires puissent être revues chaque année, il est parfaitement anormal qu’aucune règle n’encadre ces révisions. On nous propose une méthode arbitraire et je dois dire que j’ai trouvé choquant que cela se fasse par la « négociation » comme si on était en train d’acheter une cargaison de pommes de terre. J’attire aussi l’attention sur le fait que Don Bosco pourra également négocier les repas. Est-ce que les villes voisines ou bien les écoles privées négocient les repas fournis par la ville ?
  3. Encadrement de la structure. Ce n’est un secret pour personne que Don Bosco est en passe de devenir un gestionnaire important de crèches municipales. Pour les communes l’intérêt pourrait être que les charges d’encadrement soient réparties sur plusieurs établissements créant ainsi une économie d’échelle. Je note qu’à Landerneau il n’en est rien et qu’à ce niveau il n’y a strictement aucun avantage pour la ville entre La Farandole et Don Bosco.

En conclusion

Je comprends parfaitement que certains approuvent la ligne politique de délégation des services publics ou, ce qu’appelle Nicolas Sarkozy, le partenariat « public-privé ». DES la combat fermement. Aujourd’hui on privatise le secteur petite enfance de la ville, demain est-ce que ce ne sera pas le tour des classes maternelles ou des jardins d’enfant ?

La saga des déchets.6.Langazel fête les trente ans de son action pour la Nature

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Par , 12 mai 2009 19 h 45 min

Tout commença en 1978, lorsque la création d’une usine de broyage et de stockage d’ordures ménagères est envisagée sur le site de Langazel en Trémaouézan. Les habitants prennent alors conscience que l’on va détruire cette zone naturelle. Déterminés à la sauver, ils créent en 1979 l’association de défense de Langazel. Ils font signer des pétitions, organisent des marches et interpellent les pouvoirs publics. Devant la mobilisation de la population locale, le projet est abandonné.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, en 1984, le préfet du Finistère prend le 1er arrêté de protection Biotope du département pour protéger 120 ha de lande, tourbière et prairie humide sur Langazel. L’année suivante, les bénévoles de l’association commencent la création d’un circuit de randonnée de 7 km et en 1991 un animateur est embauché. C’est le début de l’accueil du public sur le site.

Langazel, 30 ans d’actions pour la nature …..

Pour redonner tout son intérêt à cette zone humide, l’association commence à louer des parcelles en friche pour les restaurer. Les terrains sont d’abord clôturés puis pâturés par des vaches Bretonne Pie noire et des poneys Shetlands. La zone humide étant la principale source de l’Aber Wrac’h, l’association oeuvre également pour la reconquête de la qualité de l’eau. En 1994, le Conseil Général du Finistère achète 25 ha et crée une zone de préemption de 140 ha. L’association signe également avec la région deux contrats nature pour la restauration du site et pour réaliser des études scientifiques. Les années suivantes, le site rejoint le réseau Natura 2000, tandis que l’étude des pollens conservés dans la tourbe date la tourbière de Langazel comme la plus ancienne de Bretagne (- 11 700 ans Before Present).

Aujourd’hui, l’association continue à assurer l’entretien et la restauration du site. Elle accueil un très nombreux publics tous les ans et assure le suivi scientifique de la zone. En plus des actions qu’elle mène sur le site, l’association est également sollicitée pour faire partie de comité de pilotage, pour mener des actions d’éducation à l’environnement en dehors du site de Langazel et pour ses compétences en matière de gestion d’espaces naturelles.
Voir le programme en pièce jointe.

Un dimanche matin à Langazel

Une belle équipe de courageuses et courageux avaient décidé d’affronter le ciel pluvieux pour aller à la rencontre des plantes rares de Langazel.

Emprunt Saint Joseph – il est temps de conclure !

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Par , 2 mai 2009 22 h 15 min

Historique du collège Saint Joseph Malgré deux délibérations du conseil municipal, ni Jean-Pierre Thomin, ni Patrick Leclerc n’ont réussi à trouver une issue à la garantie de l’emprunt Saint Joseph.

Rappelons que les emprunts souscrits par l’OGEC Saint Joseph sont remboursés par les landernéens au travers de leurs impôts et que cela va courir jusqu’à en 2020. Les sommes en jeu sont très importantes, 172 000 euros par an, et amputent de façon très sérieuses les moyens d’action de la ville. (voir historique joint)

Il y a trois fautifs dans cette affaire :

  1. L’OGEC St Joseph qui a eu la « folie des grandeurs » et qui a montré une grande incompétence de gestion
  2. La majorité de l’époque qui a benoîtement et de façon irresponsable accordé la garantie de la ville au bénéfice de la banque.
  3. La banque DEXIA qui n’a pas joué son rôle de conseil envers l’OGEC Saint Joseph et qui devient de ce fait complice de la faillite. Elle est également fautive de ne pas avoir informé la ville de Landerneau des risques qu’elle prenait en accordant sa garantie.

Mais seuls les landernéens payent pour cette faute.

Il est temps de mettre fin à la période des négociations feutrées avec la banque puisque cela ne mène à rien. D.E.S. souhaite que la ville se montre nettement plus combative pour faire valoir ses droits, y compris devant la justice si cela s’avérait nécessaire.

Où l’on reparle de Saint-Jo et de la garantie d’emprunt de la ville de Landerneau

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Par , 29 avril 2009 22 h 26 min

Redoublons d’imagination ! C’est le message lancé par Christophe Winckler.

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Eau. De la privation à la privatisation

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Par , 28 avril 2009 22 h 44 min

Le vendredi 24 avril, à la salle municipale quai de Léon à Landerneau, l’association S-eau-S a organisé une soirée commençant par la projection du film “L’or bleu”, de Damien de Pierpont, suivie d’un débat sur la privatisation de l’eau en France et dans le monde. Une soirée riche en échanges en présence d’une quarantaine de personnes.

scannedimage-22-2A lire sur le site de S-eau-S

Rencontre avec les abeilles

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Par , 13 avril 2009 18 h 53 min

Le printemps pointe et avec lui la clémence de délicieuses après midi baignées de soleil. Un océan de chlorophylle se répand dans la végétation de nos campagnes, inondant de sève les myriades de tiges et de feuilles qui portent en elles les promesses de toutes les fleurs de la belle saison. (pour ça faut bien qu’il pleuve aussi un peu…..)

C’est à cette époque que les abeilles sortent complètement de leur repos hivernal. La reine a alors un rythme de ponte très soutenu avec plusieurs milliers d’œufs par jour. Les butineuses, de plus en plus nombreuses à sortir, reviennent gaillardement chargées de nectar et de pollen de saule, de noisetier, d’ajoncs, de pissenlits, d’aubépine, de pommier…

Le pollen servira de base pour la nourriture des jeunes larves qui ne tardent pas à éclorent des œufs de la reine. Encore quelques semaines et la population des ruches aura plus que triplé, les abeilles nées à l’automne et ayant hivernées seront presque toutes mortes et la nouvelle génération des abeilles de l’année comptera 30 000 à 40 000 individus.
C’est dans le courant des mois d’avril, mai et juin que les ruches les plus fortes essaiment. La reine arrête de pondre, elle cesse de se nourrir pour perdre du poids et se préparer au grand voyage. Une partie de la population de la ruche se gorge de miel, arrête tout travail, la colonie semble rentrer en léthargie l’espace de quelques heures… Puis par une chaude après midi commence alors le grand bal des abeilles, leur seul jour de fête, l’aventure d’une vie pour ces insectes à l’existence si courte.

une moitié de la colonie s’échappe de la ruche, voltige, tourbillonne, bourdonne autour de la reine, puis se pose sur une branche, dans une haie, contre un mur, formant une grappe compacte autour de la seule abeille féconde comme pour la protéger…

Si personne ne le récupère, au bout de quelques heures parfois quelques jours, l’essaim repart, souvent pour élire domicile dans une cheminée, un vieux tronc, une boite, un transformateur, un regard d’eau usée, sous le couvercle d’un composteur ou dans une ruche piège habilement disposée par un apiculteur prévoyant…

Si vous êtes témoin du passage d’un essaim d’abeilles, profitez en bien car ce spectacle est saisissant et parfaitement sans risques. En effet, les abeilles gonflées par les réserves accumulées dans leur jabot, sont dans l’incapacité même de piquer. Il semblerait de plus, que privées de toute dépendance matérielle, les abeilles d’un essaim deviennent, le temps de ce court voyage, les plus pacifistes et doux des insectes.

Pendant ce temps, les abeilles qui sont restées dans la ruche élèvent une nouvelle reine à partir des oeufs de la précédente. La reine est issue d’un oeuf d’abeille identique à tous les autres, mais nourrie dès son plus jeune age à la gelée royale, aliment très riche qui lui permet, seule, d’atteindre la maturité sexuelle, apanage de son rôle dans l’organisation de la colonie. Voici une cellule royale dont l’occupante vient de naître :

Si vous apercevez un essaim, vous pouvez faire appel à un apiculteur afin qu’il le cueille et l’installe dans une ruche confortable avant que les abeilles ne choisissent un endroit à problème (cheminée, transformateur…) d’où il sera difficile de les sortir sans leur nuire. C’est une opération très facile et réalisée gratuitement par tout apiculteur passionné et disponible.

Voici en cas de besoin, et dans la mesure de mes disponibilités, l’échantillon téléphonique de mes coordonnées :
06 20 23 42 72
02 98 21 51 62

Vous trouverez des informations sur la vie de ce très précieux insecte sur les sites :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abeille
http://www.beekeeping.com/
http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/page/2/res/2856/la-disparition-des-abeilles-enquete/

Bonne chance…

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