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Les Tartuffes et le Climat. Introduction, sommaire.

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Par , 27 août 2024 21 h 06 min

Un livre chez L’Harmattan.

Premières pages

Ils parlent, ils parlent, nos présidents.

L’un après l’autre ils nous décrivent l’apocalypse à venir. Les canicules, les sécheresses, les inondations, les tornades dévastatrices, la montée des mers, les larges régions de la Terre devenues invivables, l’eau devenue rare, les famines, les épidémies, les migrations, les guerres pour la survie…

Et chacun à son tour d’afficher la France comme le phare qui éclairera la Planète dans sa lutte contre le dérèglement climatique.

Et chacun de reculer dès qu’un lobby, celui des pétroliers, celui des transporteurs, celui de l’automobile, celui de l’agro-industrie, menace.

Et les rapports de se succéder rappelant que la France ne tient pas les engagements qu’elle prétend exiger des autres nations.

Un discours présidentiel télévisé a pour fonction essentielle de marquer l’opinion par des phrases-chocs, suivies d’engagements dont on sait, une actualité remplaçant la précédente, qu’ils seront vite oubliés. J’ai choisi, dans cet ouvrage, de retranscrire des passages significatifs des diverses interventions des présidents français, en particulier au début de leur mandat. Ceci de Jacques Chirac à Emmanuel Macron.

Relire leurs transcriptions, les unes après les autres, et les comparer à la réalité des actions menées, suffit à vérifier que tous ces discours ne sont que figures de théâtre soigneusement mises en scène. Quel mot vient alors tout naturellement à l’esprit sinon celui de « Tartuffes ».

En l’absence de volonté des politiques, c’est fort heureusement la société civile qui se mobilise pour tenter de maintenir une planète vivable pour les générations présentes et futures et pour l’ensemble du monde vivant. En conclusion, j’ai souhaité présenter un état des lieux de cette résistance, à la fois active, joyeuse, et constructive,qui se manifeste contre la poursuite de ces trop nombreux projets destructeurs du climat et de la biodiversité.

*Alors que je relis une dernière épreuve de ce texte, avant publication, Emmanuel Macron a décidé d’écrire un nouvel acte du théâtre qui se joue au sommet de l’État. Le rappel des épisodes précédents, rassemblés dans cet écrit, devrait participer à éclairer notre futur proche.(Landerneau le 01/07/2024)

Table des matières

Préface ……………………………………………………………………. 5

Acte 1. 2002. Chirac. Johannesburg …………………………. 7

2 septembre 2002. Sommet mondial de la Terre des
Nations Unies, à Johannesburg en Afrique du Sud ………… 7
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » ………… 7
Aux armes citoyens ! ………………………………………………. 10
Elf et l’argent du pétrole ………………………………………….. 11
La maison brûle ? ……………………………………………………. 12

Acte 2. Jospin-Fabius. Oubliez cette écotaxe… ……….. 15
L’écologie sous surveillance …………………………………….. 15
La parole libérée de l’ami de trente ans ……………………… 16
Promesses d’écologie version Jospin …………………………. 16
L’Écotaxe, une bonne idée ……………………………………….. 18
Décembre 2000. « La nouvelle écotaxe retoquée » ……… 19
Juillet 2001. Yves Cochet. Écotaxe le retour ? …………….. 20
C’était compter sans Fabius ……………………………………… 20
Septembre 2001. L’Écotaxe enterrée …………………………. 21

Acte 3. Sarkozy, du Grenelle à Kadhafi ………………….. 23
De Hulot à Sarkozy. Du Pacte écologique au Grenelle … 24
Paroles, paroles… …………………………………………………… 25
De Al Gore à Kadhafi ……………………………………………… 26
Guerre humanitaire et pétrole …………………………………… 28

Acte 4. Hollande et « l’excellence environnementale »
du « président normal »
…………………………………………. 29
L’excellence environnementale version Hollande/Ayrault . 31
Place à Delphine Batho ……………………………………………….. 31
Brefs tours de piste au ministère de l’Écologie …………… 32
L’écologie permissive de Ségolène Royal ………………….. 33
Quand Ségolène Royal taxait le gasoil ………………………. 34

Un scandale politique et environnemental : l’affaire de
l’Écotaxe ……………………………………………………………….. 37
Un vieux serpent de mer ………………………………………….. 38
Unanimes pour taxer les poids lourds ………………………… 39
La fronde des patrons ………………………………………………. 40
Le cadeau laissé à la gauche …………………………………….. 42
Les « gros bonnets » voient rouge …………………………….. 43
Le Drian entre en scène ……………………………………………. 45
Le début de la fin ……………………………………………………. 46
L’écologie punitive version Ségolène Royal ………………. 48
Le puni : l’automobiliste du quotidien ……………………….. 49
« Un gâchis patrimonial, social et industriel » …………….. 50

Paris. COP21 ………………………………………………………… 53
Avant la COP21 ……………………………………………………… 53
COP21. Le grand jour ……………………………………………… 55
La fronde des pays vulnérables …………………………………. 58
2017, fin de mandat. Cherchez l’erreur ! ……………………. 59

Acte 5. Macron : « Ici Paris, 1er juin 2017 » ……………. 61
1er juin 2017 …………………………………………………………… 61
15 novembre 2017. Bonn. COP23. Sauver les peuples
menacés de disparition …………………………………………….. 62
Et, à nouveau, Trump appelé comme faire-valoir ………… 63

L’action, maintenant ? ……………………………………………… 63
L’ennemie : l’écologie …………………………………………….. 68

Résister …………………………………………………………………. 69
Résister, de ZAD en ZAD ………………………………………… 69
Résister avec Les Soulèvements de la Terre ……………….. 70
Résister en rebelles …………………………………………………. 72
Résister dans les écoles et les universités …………………… 73
Résister dans les labos …………………………………………….. 79
Résister avec les scientifiques du GIEC …………………….. 80
Résister et annoncer le monde à venir ……………………….. 84

Références …………………………………………………………….. 87

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Une autre histoire des algues en Bretagne. De la soude à l’iode jusqu’aux alginates.

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Par , 15 août 2024 21 h 09 min

première mise en ligne 7 avril 2024

Les algues en Bretagne ce ne sont pas seulement les algues vertes et leur cortège de pollutions diverses. C’est d’abord une richesse depuis longtemps exploitée. D’abord par les paysans des rivages maritimes. Ensuite par les “faucheurs de la mer”, ces goémoniers au rude métier. Ce sont aujourd’hui des propriétés utiles à l’alimentation et la santé qui se découvrent, année après année, dans des laboratoires implantés en Bretagne.

Dans les dernières années du siècle dernier, des élèves du lycée de l’Elorn à Landerneau, avaient consacré leur année de classe de seconde à l’étude chimique de la composition et des propriétés des algues, en allant à la rencontre de ces anciens goémonier connaissant les vieilles méthode du métier ainsi qu’à celle des nouveaux pionniers dans leurs laboratoires.

four de goémonier.

Leur travail mérite un coup d’oeil.

extrait de leur introduction :

Le Nord-Finistère, en Bretagne, n’est pas particulièrement réputé pour son industrie chimique. Pourtant, depuis le 17e siècle, c’est à dire depuis le début de la chimie, une activité chimique y est menée, sans interruption, autour des algues.

L’industrie de la “soude” (carbonate de sodium) se développe d’abord. On extrait ce produit des cendres de goémons séchés. Il est indispensable à la fabrication du verre. Cette activité s’arrête à la fin du 18e siècle quand de nouveaux procédés sont découverts.

Elle reprend en 1829 après que le chimiste Bernard Courtois ait découvert, en 1812, un nouveau et utile produit dans les cendres d’algues : l’iode. L’iode est utilisée, en particulier, en photographie et en médecine. Sa production en Bretagne s’arrête en 1952 à cause de la concurrence de l’iode extrait des nitrates du Chili.

Aujourd’hui le relais est pris par l’extraction des alginates contenus dans les grandes laminaires.”

http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/article-30505855.html

Et si on riant un peu ?

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Par , 15 juillet 2024 22 h 09 min

Une vidéo qui mérite d’être vue et revue.

https://x.com/i/status/1812565963859968197

Communiqué de soutien au Nouveau Front Populaire.

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Par , 14 juin 2024 22 h 07 min

FRONT POPULAIRE

L’heure est grave, l’extrême-droite est aux portes du pouvoir.

A Landerneau, comme partout en France, les écologistes n’ont pas l’intention d’assister passivement à la réduction des libertés, ni de voir la mise en place d’un programme réactionnaire rejetant l’écologie.

La seule solution pour que la France évite de faire un dérapage incontrôlé rappelant les sombres heures de notre histoire, est de se réunir autour du Front populaire. Le groupe EELV de Landerneau-Daoulas se réjouit que les militants et responsables des partis n’aient pas hésité à construire cette proposition. Cela va permettre aux électeurs sensibles aux idées de l’écologie, de la solidarité et de la démocratie de rejeter l’extrême droite et de participer à la construction du Front populaire.

Par la même occasion, ils pourront tourner la page des gouvernements successifs désignés par Emmanuel Macron qui a réussi à casser le lien social qui nous unissait et qui a entrainé la France dans une situation catastrophique. Il faut maintenant éviter que cela ne tourne en une déroute qui pourraient affecter notre pays et nos concitoyens durant de nombreuses années.

Alors le 30 juin et le 7 juillet, il n’y a qu’un seul vote porteur d’espoir, ce sera celui du Front Populaire.

Les Écologistes Pays de Landerneau

Le 13 juin 2024

Le RN en tête des votes en Bretagne. Beau résultat pour le couple Le Drian-Macron !

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Par , 10 juin 2024 13 h 53 min

Heureusement, il y a Témargat !

Soutien à Olivier Cuzon, syndicaliste brestois visé par une plainte du ministre de l’Intérieur.

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Par , 21 avril 2024 16 h 53 min

Écrit par Séverine Breton (FR3 Bretagne) Publié le 21/04/2024

Ce 19 avril 2024, Olivier Cuzon était convoqué pour une audition au commissariat de Police de Brest. Le syndicaliste brestois y a appris qu’une plainte avait été déposée contre lui pour diffamation et injure publique envers la Police et la Gendarmerie et que cette plainte émanait du ministre de l’Intérieur en personne, Gérald Darmanin. En cause, un article dans le journal de Sud éducation du Finistère.

“Le journal de Sud éducation Finistère, c’est un tout petit journal qui est envoyé dans les salles des professeurs des écoles, collèges, lycées du département, ironise Olivier Cuzon. C’est une feuille de chou sans prétention. C’est quand même très étonnant qu’un ministre de l’Intérieur prenne la peine de déposer une plainte contre le directeur de rédaction que je suis pour un journal qui a une audience très modeste et limitée, c’est beaucoup d’honneurs qu’il nous fait.”

Des classes défense qui interrogent l’enseignant

Dans cette “feuille de chou”, en octobre 2023, l’enseignant brestois s’étonnait de l’apparition des Classes défense sécurité globale. “Après les attentats de 2015, explique l’article, un protocole a été signé entre le Ministère de l’Education nationale et celui de la défense”. Des militaires sont donc appelés à venir dans les salles de classe pour enseigner aux élèves les principes et valeurs de la République.

Le professeur persiste et signe : “C’est un article qui questionne la légitimité des policiers et des gendarmes à intervenir devant nos élèves. Je considère qu’en tant qu’enseignant que cela fait partie de nos missions”.

Et il s’étonne, “l’éducation civique, ce n’est pas forcément à des gens en uniforme de s’en occuper et de faire quelque chose qui pourrait être assimilé à une forme d’endoctrinement ou de militarisation. C’est avant tout aux enseignants de travailler avec les élèves sur ces questions qui sont importantes.”
Une forme de militarisation de la jeunesse ?

Olivier Cuzon fait le lien avec le Service national universel que le ministère souhaite étendre à l’ensemble d’une classe d’âge. Il y voit une volonté d’une forme de militarisation de la jeunesse. “Ces 15 jours où les élèves font le lever du drapeau, apprennent à tirer, pourraient être pris sur du temps scolaire. Nous, on pense que ces 15 jours à l’école sont au moins aussi importants que 15 jours pour aller faire un petit service militaire dans les casernes.”

Il rappelle que dans tous les cours, les enseignants abordent les notions d’instruction civique, d’éducation à la citoyenneté, de valeurs de la République. “On n’a pas besoin de policiers ou de militaires dans les écoles pour ça. On remet en cause leur légitimité, ils ne sont pas formés pour cela. Ils sont formés pour d’autres missions, qui sont toutes aussi importantes, mais pas pour des missions d’éducation auprès des élèves.”


Entendu pendant une heure par les policiers

Une remise en cause qui n’aurait donc pas été du tout au goût du ministre de l’Intérieur, mais c’est surtout le paragraphe sur des dérives des membres des forces de l’ordre qui l’aurait fait sortir de ses gonds. Il y est écrit : ” Ce questionnement est important quand on connaît la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires.”

Sollicité, le cabinet du ministre explique que “l’ auteur de cet article accuse des militaires de la gendarmerie nationale d’appartenir à des “groupuscules nazis”, de participer, ainsi que des policiers, à des “groupes de discussions racistes ” et leur attribue une culture”misogyne” et “homophobe”. De telles allégations ou imputations sont de nature àporter atteinte à l’honneur ou à la considération de l’ensemble des militaires de la gendarmerie nationale et des fonctionnaires de la police nationale”, et justifie la plainte, “ces propos rendus publics caractérisent le délit de diffamation publiqueà l’encontre des administrations publiques de la gendarmerie nationale et de la police nationale, délit prévu et réprimé par le premier alinéa de l’article 29 et l’article 30 de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse.”

Le paragraphe de l’article de Sud Education 29 qui a provoqué la colère du ministre de l’Intérieur
Le paragraphe de l’article de Sud Education 29 qui a provoqué la colère du ministre de l’Intérieur • © Sud éducation 29

Olivier Cuzon a été entendu pendant plus d’une heure par les policiers. “La plainte voudrait laisser penser qu’on s’attaque à l’institution, s’agace-t-il. Ce n’est pas le cas de l’article qui cible un certain nombre de dérives individuelles, racistes, sexistes ou homophobes. C’est un travail qui a été documenté par des journalistes, des sociologues et on ne fait que rapporter quelque chose qui existe.”

“Je trouve particulièrement dommage que le ministre, au lieu d’essayer de faire le ménage et de faire la chasse à ces groupuscules qui entachent l’image de la Police, s’attaque à des syndicalistes qui dénoncent des faits qui sont avérés et connus.”
Atteinte à la liberté syndicale

Le procureur de la République de Brest devra décider de poursuivre l’enseignant ou de classer la plainte du ministre de l’Intérieur. Mais quoi qu’il arrive, pour Olivier Cuzon, le mal est fait. Il parle d’atteinte à la liberté syndicale et de pressions.

“On a tendance à penser que le ministre de l’Intérieur a d’autres chats à fouetter. C’est déstabilisant de se voir infliger une plainte par le ministre de l’Intérieur, on se demande ce qu’on a fait de vraiment très mal pour subir cela.”

“On cherche à faire taire une liberté de parole syndicale alors que c’est un pilier de notre démocratie. On voudrait nous empêcher de parler de choses qui fâchent. Et au-delà de cette atteinte aux libertés fondamentales, c’est un petit coup de pression. On utilise la diffamation comme une arme pour faire taire des syndicalistes, parce que c’est vrai que la prochaine fois qu’on rédigera un article, on aura forcément ça en tête, comme une épée de Damoclès, en se disant, mais attention, là, est ce que je ne vais pas être attaqué”.

“On a l’impression qu’il y a une police politique qui cherche à museler un peu une presse libre. C’est une presse d’opinion la presse syndicale, mais on ne s’en cache pas, elle a le mérite d’exister et ça fait partie des grandes libertés constitutionnelles.”

“On ne se laissera pas intimider, on ne va pas se laisser faire, on va se bagarrer parce qu’on tient à ses libertés et ce n’est pas un ministre qui fait la loi en France, j’ai toute confiance dans la justice de mon pays et à l’Etat de droit pour que les faits soient rétablis et que justice soit faite.”

De nombreux soutiens

Le syndicaliste a reçu de nombreux soutiens, politiques, associatifs. La Ligue des Droits de l’homme de Brest Métropole évoque une atteinte à la liberté de la presse. Pierre Bodenez son président n’hésite pas lui aussi à parler de “coup de pression” et de “risque d’autocensure.”

Un contexte liberticide

Olivier Cuzon ne cache pas une certaine inquiétude. “Il y a une dérive liberticide dans ce pays, déclare-t-il. Dans la semaine, un syndicaliste de la CGT du nord de la France a été condamné pour un tract sur la Palestine, des meetings sont interdits, des libertés associatives sont remises en cause par des subventions qui sont supprimées du jour au lendemain parce que le discours de telle ou telle association ne plaît pas, regrette-t-il. On sent un Etat qui veut s’immiscer de plus en plus dans la vie associative, dans la vie syndicale et qui aimerait bien que les associations soient plus le doigt sur la couture du pantalon.”

Mais il l’affirme, cela ne sera pas le cas. “On garde notre liberté, ça fait partie des libertés fondamentales et on se bagarrera pour les faire vivre. “

(avec Florence Malésieux)

Voir sur Blast.

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