La saga des déchets.6.Langazel fête les trente ans de son action pour la Nature

commentaires Commentaires fermés sur La saga des déchets.6.Langazel fête les trente ans de son action pour la Nature
Par , 12 mai 2009 19 h 45 min

Tout commença en 1978, lorsque la création d’une usine de broyage et de stockage d’ordures ménagères est envisagée sur le site de Langazel en Trémaouézan. Les habitants prennent alors conscience que l’on va détruire cette zone naturelle. Déterminés à la sauver, ils créent en 1979 l’association de défense de Langazel. Ils font signer des pétitions, organisent des marches et interpellent les pouvoirs publics. Devant la mobilisation de la population locale, le projet est abandonné.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, en 1984, le préfet du Finistère prend le 1er arrêté de protection Biotope du département pour protéger 120 ha de lande, tourbière et prairie humide sur Langazel. L’année suivante, les bénévoles de l’association commencent la création d’un circuit de randonnée de 7 km et en 1991 un animateur est embauché. C’est le début de l’accueil du public sur le site.

Langazel, 30 ans d’actions pour la nature …..

Pour redonner tout son intérêt à cette zone humide, l’association commence à louer des parcelles en friche pour les restaurer. Les terrains sont d’abord clôturés puis pâturés par des vaches Bretonne Pie noire et des poneys Shetlands. La zone humide étant la principale source de l’Aber Wrac’h, l’association oeuvre également pour la reconquête de la qualité de l’eau. En 1994, le Conseil Général du Finistère achète 25 ha et crée une zone de préemption de 140 ha. L’association signe également avec la région deux contrats nature pour la restauration du site et pour réaliser des études scientifiques. Les années suivantes, le site rejoint le réseau Natura 2000, tandis que l’étude des pollens conservés dans la tourbe date la tourbière de Langazel comme la plus ancienne de Bretagne (- 11 700 ans Before Present).

Aujourd’hui, l’association continue à assurer l’entretien et la restauration du site. Elle accueil un très nombreux publics tous les ans et assure le suivi scientifique de la zone. En plus des actions qu’elle mène sur le site, l’association est également sollicitée pour faire partie de comité de pilotage, pour mener des actions d’éducation à l’environnement en dehors du site de Langazel et pour ses compétences en matière de gestion d’espaces naturelles.
Voir le programme en pièce jointe.

Un dimanche matin à Langazel

Une belle équipe de courageuses et courageux avaient décidé d’affronter le ciel pluvieux pour aller à la rencontre des plantes rares de Langazel.

Où l’on reparle de Saint-Jo et de la garantie d’emprunt de la ville de Landerneau

commentaires Commentaires fermés sur Où l’on reparle de Saint-Jo et de la garantie d’emprunt de la ville de Landerneau
Par , 29 avril 2009 22 h 26 min

Redoublons d’imagination ! C’est le message lancé par Christophe Winckler.

saint_jo-db33e

scannedimage-23-2

Eau. De la privation à la privatisation

commentaires Commentaires fermés sur Eau. De la privation à la privatisation
Par , 28 avril 2009 22 h 44 min

Le vendredi 24 avril, à la salle municipale quai de Léon à Landerneau, l’association S-eau-S a organisé une soirée commençant par la projection du film “L’or bleu”, de Damien de Pierpont, suivie d’un débat sur la privatisation de l’eau en France et dans le monde. Une soirée riche en échanges en présence d’une quarantaine de personnes.

scannedimage-22-2A lire sur le site de S-eau-S

Rencontre avec les abeilles

commentaires Commentaires fermés sur Rencontre avec les abeilles
Par , 13 avril 2009 18 h 53 min

Le printemps pointe et avec lui la clémence de délicieuses après midi baignées de soleil. Un océan de chlorophylle se répand dans la végétation de nos campagnes, inondant de sève les myriades de tiges et de feuilles qui portent en elles les promesses de toutes les fleurs de la belle saison. (pour ça faut bien qu’il pleuve aussi un peu…..)

C’est à cette époque que les abeilles sortent complètement de leur repos hivernal. La reine a alors un rythme de ponte très soutenu avec plusieurs milliers d’œufs par jour. Les butineuses, de plus en plus nombreuses à sortir, reviennent gaillardement chargées de nectar et de pollen de saule, de noisetier, d’ajoncs, de pissenlits, d’aubépine, de pommier…

Le pollen servira de base pour la nourriture des jeunes larves qui ne tardent pas à éclorent des œufs de la reine. Encore quelques semaines et la population des ruches aura plus que triplé, les abeilles nées à l’automne et ayant hivernées seront presque toutes mortes et la nouvelle génération des abeilles de l’année comptera 30 000 à 40 000 individus.
C’est dans le courant des mois d’avril, mai et juin que les ruches les plus fortes essaiment. La reine arrête de pondre, elle cesse de se nourrir pour perdre du poids et se préparer au grand voyage. Une partie de la population de la ruche se gorge de miel, arrête tout travail, la colonie semble rentrer en léthargie l’espace de quelques heures… Puis par une chaude après midi commence alors le grand bal des abeilles, leur seul jour de fête, l’aventure d’une vie pour ces insectes à l’existence si courte.

une moitié de la colonie s’échappe de la ruche, voltige, tourbillonne, bourdonne autour de la reine, puis se pose sur une branche, dans une haie, contre un mur, formant une grappe compacte autour de la seule abeille féconde comme pour la protéger…

Si personne ne le récupère, au bout de quelques heures parfois quelques jours, l’essaim repart, souvent pour élire domicile dans une cheminée, un vieux tronc, une boite, un transformateur, un regard d’eau usée, sous le couvercle d’un composteur ou dans une ruche piège habilement disposée par un apiculteur prévoyant…

Si vous êtes témoin du passage d’un essaim d’abeilles, profitez en bien car ce spectacle est saisissant et parfaitement sans risques. En effet, les abeilles gonflées par les réserves accumulées dans leur jabot, sont dans l’incapacité même de piquer. Il semblerait de plus, que privées de toute dépendance matérielle, les abeilles d’un essaim deviennent, le temps de ce court voyage, les plus pacifistes et doux des insectes.

Pendant ce temps, les abeilles qui sont restées dans la ruche élèvent une nouvelle reine à partir des oeufs de la précédente. La reine est issue d’un oeuf d’abeille identique à tous les autres, mais nourrie dès son plus jeune age à la gelée royale, aliment très riche qui lui permet, seule, d’atteindre la maturité sexuelle, apanage de son rôle dans l’organisation de la colonie. Voici une cellule royale dont l’occupante vient de naître :

Si vous apercevez un essaim, vous pouvez faire appel à un apiculteur afin qu’il le cueille et l’installe dans une ruche confortable avant que les abeilles ne choisissent un endroit à problème (cheminée, transformateur…) d’où il sera difficile de les sortir sans leur nuire. C’est une opération très facile et réalisée gratuitement par tout apiculteur passionné et disponible.

Voici en cas de besoin, et dans la mesure de mes disponibilités, l’échantillon téléphonique de mes coordonnées :
06 20 23 42 72
02 98 21 51 62

Vous trouverez des informations sur la vie de ce très précieux insecte sur les sites :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abeille
http://www.beekeeping.com/
http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/page/2/res/2856/la-disparition-des-abeilles-enquete/

Bonne chance…

Incinération. Brest exporte sa pollution en Allemagne

commentaires Commentaires fermés sur Incinération. Brest exporte sa pollution en Allemagne
Par , 13 avril 2009 10 h 21 min

Le plan départemental du Finistère concernant la gestion des déchets ménagers a été dénoncé, à juste titre, par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement.

Spernot BrestIl était orienté vers le maintien, voire le développement, des incinérateurs. En particulier des deux fours installés à Brest. Ce qui, à l’évidence, n’est pas bon pour l’effet de serre. N’oublions pas que une tonne de déchets organiques incinérés, c’est plus de trois tonnes de gaz carbonique dégagées dans l’atmosphère

Mais qui dit incinération, dit aussi mâchefers et cendres.

Pour les mâchefers, la ville de Brest cherche encore la commune voisine qui voudra bien les accepter sur son territoire.
Quant aux cendres et aux résidus d’épuration des fumées, il manque dans la région le site de classe 1 susceptible de recevoir ces produits très toxiques.

La solution ? Les expédier en Allemagne en oubliant du même coup le bilan carbone du transport.

Ubu n’est pas mort !

4500 composteurs de jardin à Brest et alentours. Et Landerneau ?

commentaires Commentaires fermés sur 4500 composteurs de jardin à Brest et alentours. Et Landerneau ?
Par , 10 avril 2009 21 h 37 min

Les exemples de municipalités incitant au compostage individuel se multiplient.

Dans ce domaine Brest a été précurseur.

Pourquoi un ville comme Landerneau qui encourage la construction individuelle est-elle aussi hermétique à cette pratique écologique ?

Mystère.

letelegramme_310309

Panorama Theme by Themocracy