Déplacements doux, Landerneau mérite mieux

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Par , 1 septembre 2010 8 h 41 min

La municipalité vient d’annoncer la mise en place de mesures bénéfiques pour améliorer la place des piétons dans les vieilles rues du seul centre ville. Elle réaffirme aussi son soutien aux parents d’élèves qui organisent des pedibus pour amener leurs enfants à l’école.
Toutes mesures qui visent à favoriser les déplacements doux est encouragée par D.E.S., et ce d’autant plus qu’il s’agit de mesures que nous proposons depuis des années et en particulier lors des dernières élections municipales.

Mais le compte n’y est pas.

  1. la mise en place des zones 20 au centre ville ne doit pas masquer l’état honteux de bon nombre de trottoirs. Lors du dernier débat budgétaire nous avions souligné l’absence de programmes de travaux dans ce domaine. Malgré les promesses de la majorité, nous déplorons qu’en 2 ans rien a été fait, si ce n’est afficher de bonnes intentions.
  2. certaines rues ou portions de rues pourraient être rendues à la circulation piétonne. La place du marché va ainsi restée encombrée de voitures.
  3. la fréquentation du bus se poursuit de façon linéaire à un rythme modeste. On peut par exemple, estimer qu’un landernéen n’utilise le bus qu’une fois par trimestre. Pour faire face aux enjeux climatiques et renforcer le lien social, il convient de passer à une phase beaucoup plus active et offrir aux usagers le moyen permettant de se passer sérieusement de leur voiture. Nous avons déjà fait de nombreuses propositions pour y parvenir. Parmi celles-ci, nous souhaitons réitérer l’option de la gratuité du bus. C’est une stratégie qui tend à se développer au niveau de petites et moyennes villes et qui pourrait fort bien rencontrer un beau succès à Landerneau.
  4. Landerneau mérite aussi un bonnet d’âne car c’est probablement la seule ville de France à ne pas avoir réglementé et interdit le transit des poids lourds au centre ville. Nous ne désespérons pas de conduire le Maire de Landerneau à changer d’avis sur le sujet.

Résidence « Fleur de Lin » sur le site du collège Saint Joseph

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Par , 28 juillet 2010 8 h 31 min

L’article paru récemment dans Ouest France qui concernait le projet de résidence pour séniors à Landerneau appelle de la part de D.E.S. un certains nombre de commentaires.

Tout d’abord, si un groupe privé, comme Aegide/Nexity, décide d’investir dans un programme immobilier lourd à Landerneau à destination des personnes âgées et des séniors, cela démontre que l’offre actuelle est insuffisante et devrait encore augmenter à moyen terme du simple fait du vieillissement de la population.

Cela était inscrit clairement dans le plan local de l’habitat élaboré par la communauté de communes. Dès que celui-ci avait été rendu public, D.E.S. a proposé que la CCPLD se saisisse de ce dossier au titre du logement social à l’image de ce qui avait été fait avec le foyer Claude Pronost. Malheureusement nos propositions ont été écartées d’un simple revers de main par les vice-président(e)s qui se sont succédés au poste «logement».

La conclusion de cette inaction apparaît aujourd’hui clairement, puisque c’est finalement un groupe privé qui s’empare du dossier et qui prévoit de réaliser 120 logements. Une fois ce programme réalisé, 100% du logement collectif adapté aux seniors avant le passage en structure médicalisée, sera dans les mains du privé.

Les conséquences pour les résidents potentiels sont clairement inscrites en filigrane des documentations commerciales disponibles : loyer moyen élevé (1200 euros), offre importantes de services tous payants (restauration, assistance 24h/24, ménage, blanchisserie, gymnastique ….). Si on ajoute la démarche financière décrite dans la documentation (placement retraite par capitalisation), on voit clairement que cette résidence ne concernera pas tout le monde.

A l’évidence il manque autour de Landerneau, une structure fonctionnant avec l’esprit de l’intérêt commun et permettant d’accueillir un large public quelque soit son niveau de ressource. Tout laisse penser que les élus de Landerneau et plus largement ceux qui «dirigent» la communauté de communes apportent aux investisseurs privés 100% du marché. Il est également indéniable que la majorité landernéenne donne un grand coup de volant à droite avec l’assentiment de la CCPLD.

Droit d’expression de l’opposition bafoué par Jean-François Jaouanet

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Par , 12 juin 2010 7 h 59 min

Pour garantir le droit d’expression des élus de l’opposition au sein des communautés de communes, le code général des collectivités territoriales prévoit que ceux-ci disposent d’un espace d’expression dans le journal communautaire (Art. L2121-27-1).

Cela n’a jamais été le cas à la CCPLD de Landerneau-Daoulas, si bien que dès le début du mandat j’ai attiré l’attention du conseil communautaire sur cette disposition légale.
Dans la mesure, où je ne parvenais pas à faire valoir mon droit d’expression, j’ai sollicité les conseils du sous-préfet. Celui-ci a reconnu ce droit et m’a indiqué la démarche à suivre. J’ai suivi scrupuleusement les préconisations de la sous-préfecture et j’ai, à cet effet, créé un groupe politique au sein de la communauté de communes en juin 2009. (Voir article)

Un an plus tard, Jean-François Jaouanet m’indique que ma demande n’était pas conforme car il aurait fallu que je me déclare «élu d’opposition perpétuel».

Il est évidemment hors de question que je me plie à cette ultime demande, car déclarer être élu d’opposition perpétuel revient à déclarer être «obtus». C’est tout à fait le contraire de ma démarche comme en témoigne le souhait que j’avais exprimé de participer à l’exécutif.

Monsieur Jean-François Jaouanet ne veut pas appliquer la loi et adopte une attitude rigide refusant la diversité d’opinion et le dialogue.

A ce jour je réfléchis à la meilleure façon d’exercer mon droit. En tout état de cause ma décision fera abstraction de la tentative de chantage exercé par certains qui souhaiteraient en profiter pour m’évincer du conseil communautaire.

La gestion publique de l’eau à Landerneau, c’est possible et nécessaire : la preuve par FR3 Iroise.

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Par , 26 avril 2010 10 h 43 min

Pour une série d’émissions sur la gestion publique de l’eau, FR3 Iroise était le 14 avril à Landerneau pour évaluer le résultat de la reprise en régie publique de l’assainissement et pour traiter du retour possible à la gestion publique du service d’eau potable.

A l’évidence les arguments exposés apportent de l’eau au moulin de celles et ceux qui militent pour une régie publique.

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Comment revenir à une eau en gestion publique ?

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Par , 24 avril 2010 9 h 08 min

C’est le thème du débat organisé à Brest le 29 avril à 20 h 00 à la maison des syndicats (Harteloire).

Cette soirée est basée sur les témoignages d’Anne Le Strat (élue de Paris en charge de l’eau) et de Daniel Bosquet (ex-élu de Cherbourg) qui sont chacun à l’origine de la reprise en gestion publique de l’eau à Paris et à Cherbourg.

Cette soirée fait suite à un débat qui a eu lieu en mars et où Danielle Mitterand avec Jean-Luc Touly ont expliqué pourquoi l’eau devait être gérée dans l’intérêt général et non pour des intérêts particuliers. N’a-t-il pas été démontré que l’eau privée est 30% plus chère que l’eau publique ?

Durant cette soirée qui s’est déroulée dans une salle comble à Brest, le choix entre la régie publique et la délégation de service public a été placé dans une perspective politique. Par exemple, si à Landerneau, en 2012, les élus décidaient de reprendre la main à la fin du contrat de Véolia, ils montreraient leur attachement à la qualité du service public et montreraient aussi leur opposition à la main-mise des multinationales de l’eau dont les stratégies commerciales sont connues et conduisent à des inégalités dramatiques au détriment des plus pauvres dans les pays du sud. Il est temps qu’en temps qu’usagers de l’eau nous sessions d’enrichir ces empires économiques et par voie de conséquence de les renforcer.

A Landerneau, la ville a pu reprendre l’assainissement en régie. Cela a permis de baisser le tarif pour les usagers et à la ville d’engranger des bénéfices utiles pour les futurs travaux. Si la ville n’avait pas pris cette décision, nous aurions assisté à l’évasion des bénéfices au profit des actionnaires boursiers. Ce qui a été possible pour l’assainissement des eaux usées peut se faire pour l’eau potable.

Puisque la municipalité de Landerneau et le SIVU donnent l’impression de se désintéresser de cette question, rendons-nous à Brest pour poursuivre la discussion.

Rendez-vous devant le Familly, le jeudi 29 avril à 19 h 15.

Enquête parcellaire sur la voie de Lanrinou

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Par , 21 avril 2010 7 h 57 min

Espérant toujours réaliser la voie de Lanrinou, la communauté de communes organise une enquête avant de lancer les expropriations. Cette enquête se déroulera du 26 avril au 17 mai.

En poursuivant de cette façon la communauté de communes du pays de Landerneau – Daoulas, persiste dans ce projet insensé et refuse de tourner son regard vers des projets d’avenir.

Elle vient ainsi d’accorder un budget de 9 millions d’euros pour réaliser cette voie qui se trouve à 98 % sur le territoire de Landerneau. Parmi les principaux objectifs affichés du projet il y a l’urbanisation du sud de la commune et l’espoir, auquel peu de gens croient encore, de désengorger le centre ville de la circulation automobile.

Nous ne contestons pas l’ambition de la communauté de communes de s’intéresser au développement de la ville de Landerneau. Par contre nous proposons l’utilisation des 9 millions d’euros pour des projets servant nettement l’intérêt collectif.
Cette enveloppe budgétaire pourrait servir à rénover les trottoirs du centre ville – projet d’ampleur pour redonner du dynamisme, pour améliorer le cadre de vie des habitants et pour permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer. N’était-ce d’ailleurs pas une des promesses du candidat Patrick Leclerc ?

Cette enveloppe pourrait aussi servir à développer les transports en commun. La somme de 9 millions d’euros correspond à 90 années de bus gratuit à Landerneau ! Cela montre que ce projet est aberrant et qu’il faut se pencher sérieusement sur le développement des transports en commun à la communauté de communes. Ce serait bon pour la planète et bon pour les usagers.
Nous appelons la communauté de communes et ses élus à un sursaut citoyen pour dire à Patrick Leclerc de renoncer à la voie de Lanrinou, projet dépassé, mais qu’il considère ainsi que quelques autres élus, comme l’équipement majeur de la mandature.

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