Emergence de nouveaux projets ?

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Par , 3 février 2004 17 h 18 min

Lors d’une récente séance, le Président a souhaité l’émergence de nouveaux projets. Je crois même qu’il a fait appel à l’imagination de chacun. Le moment du débat d’orientation budgétaire me parait être le bon moment pour apporter ma contribution :

  • Tout le monde sait maintenant que le chantier d’insertion de Landerneau a été interrompu. Une réflexion est en cours, ceci est intéressant, mais cela va bientôt faire un an que la situation est au point mort. Je renouvelle la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour imaginer un véritable projet d’insertion et marquer un réelle volonté politique d’aboutir dans ce domaine.
  • Le corollaire du travail est le logement. Il existe à Landerneau des logements d’urgence destinés à recevoir des personnes dans la détresse. Ces logements sont actuellement gérés par des bénévoles auxquels il faut rendre hommage. Pour des raisons d’urbanisme la ville de Landerneau a décidé de démolir la plus grande partie de ces logements sans que des solutions de remplacement n’aient été imaginées. C’est le moment d’anticiper et d’éviter de tomber dans le même travers que le chantier d’insertion. J’ajoute que les personnes dans la détresse ne sont pas la spécificité de la commune de Landerneau, mais que cela concerne l’ensemble du territoire de la communauté de communes. Aujourd’hui la communauté de communes intervient principalement au niveau de garanties d’emprunts. Je propose qu’elle prenne pleinement la compétence logement d’urgence en incluant le volet social. Son action irait de l’acquisition des logements jusqu’à leur gestion et l’accompagnement social des usagers. Cela fait d’ailleurs partie de ses compétences puisque les statuts de la communauté de communes prévoient la mise en place d’opérations particulières en faveur du logement des personnes défavorisées.

Avec ces deux volets : chantier d’insertion et logement d’urgence, c’est la création d’un véritable service social et solidaire qui pourrait être créé au sein de la communauté de communes. Pourquoi ne pas le considérer comme l’embryon d’un futur centre intercommunal d’action sociale. C’est un projet que nous aimerions voir aboutir rapidement et voir figurer au budget de la communauté.

En tout cas c’est un projet indispensable et qui doit interpeller « les gens heureux » que nous sommes, qualificatif que nous a donné l’Abbé Pierre le week end dernier.

Une volonté molle

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Par , 3 février 2004 16 h 53 min

A plusieurs occasions je me suis exprimé pour dénoncer le manque d’ambition de la communauté de communes et l’absence d’une politique lisible sur le long terme. Que constate-t-on : une augmentation des tonnages, une envolée des dépenses, le creusement du déficit qui va finir par devenir colossale, et l’augmentation de la taxe ce qui est maintenant devenue une routine annuelle.

Certes nous sommes en train de mettre en place une collecte sélective dans le centre de Landerneau, certes les tonnages livrés au SIVALOM sont constants ou n’augmentent que peu, mais ceci est insuffisant. En 5 ans les brestois auront réussi à faire baisser les volumes incinérés de 30%. Nous en sommes bien loin. Pour réussir, il faut que la communauté de communes se donne un objectif ambitieux et qu’elle mette en place une politique lisible. Nous attendons toujours les résultats de la collecte sélective au porte à porte. Comment les améliorer ? Comment les généraliser à l’ensemble de la communauté de communes et avec quels moyens ? Voilà des sujets concrets qui n’ont pas été abordés en commission depuis des mois. Concernant les déchets, il faut redire la nécessité d’abandonner la taxe au profit de la redevance. Je ne vais pas énumérer à nouveau les avantages de ce mode d’imposition je voudrais seulement faire un parallèle troublant. Il y a 10 ans les collectivités pratiquaient la redevance. A cette époque, les budgets étaient équilibrés puisque, c’est la règle pour la redevance (nécessité d’avoir un budget indépendant et équilibré). Or que constatons-nous depuis qu’on est passé à la TEOM : le creusement régulier du déficit. Si nous étions resté au régime de la redevance je suis convaincu que nous aurions pris des mesures importantes afin d’endiguer la fuite en avant des coûts. Nous aurions serré les boulons.

Des consommateurs inégaux

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Par , 12 mars 2002 17 h 10 min

Intervention au conseil du SIVU du 12 mars 2002
Tous les efforts de persuasion entrepris par Gérard Borvon lors du précédent mandat pour dénoncer les négalités du prix de l’eau à Landerneau viennent d’être ruinés en quelques semaines, et le SIVU, présidé par Pascal Inizan et Jean-Pierre Thomin, vient de prendre une décision inacceptable pour les consommateurs domestiques.

Rappelons qu’en 1997, il avait été décidé d’augmenter progressivement le prix accordé aux gros consommateurs pour, qu’en 2002, il atteigne le niveau du prix de revient de l’eau. Cela avait permis de décider une baisse de 10 % du tarif de l’eau des particuliers qui aurait dû être appliquée en 2002.

Ces décisions allaient dans le bon sens, mais elles ont été complètement annulées. La baisse du prix pour les particuliers a été remplacée par une hausse (1,3 %). Quant aux gros consommateurs, ils peuvent se frotter les mains car leur tarif va être divisé par deux et ils vont bénéficier d’un prix très nettement inférieur au prix de revient de l’eau.

Pour D.E.S, il s’agit de subventions déguisées qui vont nuire aux consommateurs domestiques, aux artisans et aux petits consommateurs industriels. Pascal Inizan déclarait (conseil municipal de janvier) que jamais il ne vendrait l’eau en dessous de son prix de revient. Deux mois plus tard, nous constatons, qu’en temps que Président du SIVU il propose le contraire.

Deux autres raisons, tout aussi importantes, m’ont conduit à voter contre ce projet :

  • Abandon de l’entretien des compteurs par la CEO.
  • Baisse du renouvellement des réseaux, alors qu’on sait que l’âge moyen du réseau à Landerneau est de 50 ans !

La proposition que j’ai faite lors de la réunion du SIVU était, je le pense, des plus raisonnables. Elle consistait simplement à respecter l’engagement pris devant les citoyens en 1997 et approuvé par les conseils municipaux.

Je persiste à penser qu’il faut avant toute modification du contrat, attendre la fin de la période de 5 ans, soit décembre 2002, qui visait à mettre à plat les tarifs et à éviter que des ventes soient faites en dessous du prix de revient. C’est la position que j’ai adopté lors du dernier comité du SIVU. A titre de comparaison, à Brest, les tarifs sont inférieurs de 24 % pour les particuliers, et sont supérieurs de 250% pour les gros consommateurs. Pourtant l’eau vient de la même usine !

Un cadeau pour Coopagri

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Par , 12 janvier 2002 17 h 12 min

La vive polémique qui s’est instaurée entre le Président de Coopagri et le Maire de Landerneau à l’occasion des vœux touche des dossiers d’actualité et nous conduit à faire plusieurs observations. Après avoir donné l’habitude à la coopérative de répondre positivement à ces attentes, tout semble indiquer que Jean-Pierre Thomin a beaucoup plus de mal à demander « un retour sur investissement ». Ceci apparaît lorsqu’il propose la participation du secteur économique et de la coopérative au fonctionnement du bus.

Et pourtant Jean-Pierre Thomin est sur le point de faire un énorme cadeau à COOPAGRI en baissant de façon massive (30 à 40%) sa facture d’eau. Ceci est un véritable scandale car, pour pouvoir offrir ce nouveau cadeau, les landernéens devront mettre la main à la poche. En effet la municipalité de Landerneau et le SIVU proposent d’annuler la baisse programmée du tarif de l’eau pour les consommateurs. A l’heure où le parlement a approuvé en première lecture la loi sur l’eau, espérons que Jean-Pierre Thomin saura revenir sur sa décision et ne campera pas sur ses vieux schémas. Cela permettrait de ne pas aller à l’encontre des objectifs poursuivis par la loi sur l’eau prévoyant l’instauration d’une tarification sociale et l’amélioration de la transparence des décisions en élargissant le rôle des commissions consultatives d’usagers.

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