Crèche communautaire – halte à la privatisation

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Par , 14 décembre 2008 18 h 09 min

Une fois de plus, la communauté de communes poursuit sa politique « à droite toute » et décide, avec l’appui de tous les élus dits de gauche, de privatiser la gestion de la crèche communautaire.

Lors du conseil du 12 décembre 2008, j’ai commencé mon intervention en déclarant que si je voulais être bref je me contenterais de « il y en a marre de cette politique visant à privatiser les services publics ».

Ce qui est grave dans cette affaire est que la communauté de communes se mêle de ce qui ne la regarde pas et ce dont elle n’est pas compétente. Ce sont les communes qui ont la compétence petite enfance et la communauté de communes n’est pas habilitée à s’ingérer dans la gestion des crèches ni d’en déléguer leur gestion. Il s’agit ici d’un grave abus de pouvoir qui foule du pied l’expression démocratique des collectivités locales.

Le minimum aurait été de constituer une commission consultative des services publics dont un des rôles consiste justement à se prononcer en cas de délégation de service public. Cela existe à Landerneau pour le bus et la gestion de l’eau. La communauté de communes est au dessus des lois !

Il faut refuser la privatisation de la crèche communautaire d’entreprise et permettre aux collectivités locales de constituer une structure permettant de gérer en commun cet établissement dont l’ouverture est prévue pour l’automne 2010. Il y a donc assez de temps pour organiser une large concertation qui permettra de définir un mode de gestion public répondant aux attentes nombreuses des parents.

SPANC de Landerneau-Daoulas. Un règlement contestable.

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Par , 11 décembre 2008 17 h 55 min

SPANC : sous ce sigle mystérieux se cache le Service Public d’Assainissement Non Collectif. Il est obligatoire dans toutes les communes ou communautés de communes mais il y règne le plus pur arbitraire. Particulièrement dans la Communauté de communes de Landerneau-Daoulas.

Voir l’article sur le site de SeauS

Le cadeau de la CCPLD pour vos étrennes de 2009 : l’incinération !

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Par , 4 décembre 2008 22 h 09 min

C’est DES qui avait annoncé le mauvais coup en préparation : nos déchets étaient voués à l’incinération !

En ce début de Décembre on mesure le sens du mot “concertation” dans notre communauté de communes. C’est par la presse que nous apprenons que nos déchets seront brûlés à Briec.

Il reste donc un mois pour réagir.

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Piétons en ville, une urgence : aménager le bois du Tourous.

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Par , 4 décembre 2008 19 h 30 min

Lettre adressée au maire de Landerneau dans le cadre de la concertation sur la circulation en ville.

Piétons en ville, une urgence : aménager le bois du Tourous.

Quand la quatre-voies pénétrante a coupé en deux le bois du Tourous, lieu habituel de promenade à pieds des habitants jeunes et anciens des quartiers de Mescoat, de Trémaria, du Tourous et de Kergreis on nous l’avait promis : le bois serait rapidement aménagé pour devenir un agréable lieu de promenade qui attirerait les visiteurs bien au-delà de la commune. On y parlait même de circuits pédagogiques où les écoliers du Tourous, les collégiens de Mescoat et les enfants du centre aéré retrouveraient un peu de la Nature dont la route les a privés.

L’état des lieux aujourd’hui :

  • Partant du carrefour de Mescoat, commence un cheminement agréable depuis que l’association “Mais qu’est-ce que tu fabriques” en a enlevé les déchets qui l’encombraient. Cependant trouver l’accès de la passerelle demande un talent sportif.
  • Le premier obstacle passé on tombe soit sur le grillage limitant le terrain du centre de congrès, soit sur un marécage peu praticable.
  • Le franchissement du grillage par un passage libéré par certains concitoyens adeptes de “l’interdit d’interdire” et, semble-t-il toléré par les responsables du centre de congrès, permet de poursuivre le trajet.
  • Mais rapidement c’est le cul de sac devant un ruisseau bien encombré. Faute de jouer les “Indiana Jones”, il faut rebrousser chemin.
  • Nouvel essai en partant de la route de Traon-Beuzit. La montée vers Kergreis est agréable. Le chemin longeant les lotissements demande peu d’aménagements et un peu de discipline de la part des riverains qui commencent à l’encombrer de leurs déchets verts.
  • Reste le problème de la sortie. Au-dessus de la quatre-voies c’est l’à-pic signalé par un dérisoire piquet de plastique orange. Attention danger !

Des propositions à court terme :

  • Deux accès faciles à la passerelle côtés nord et sud à partir du carrefour de Mescoat.
  • Passage possible par le site du centre de congrès, après négociation amiable ou par acquisition négociée du terrain.
  • Prolongation du chemin dans le bois jusqu’à la rencontre avec la route de Traon-Beuzit et vers Kergreis.
  • Aménagement d’un chemin à la sortie du bois au-dessus de la quatre-voies pour un retour commode vers la passerelle.
  • Aménagement et entretien des chemins existants.

Des propositions à plus long terme :

  • Aménagement de la zone humide avec un objectif pédagogique.
  • Aménagement dans le même esprit de la petite carrière côté est du bois
  • Aménagement du sous-bois.

Objectif :

  • Une promenade naturelle dans la ville sans avoir à prendre sa voiture.
  • Un lieu pour une pédagogie de la nature à usages multiples
  • Un lien convivial entre les quartiers de Kergreis, de Traon-Beuzit, de Mescoat, de Trémaria et du Tourous.

La priorité : le passage à travers l’actuel centre de formation du CMB.
Une grande partie du problème du cheminement à travers le bois du Tourous sera résolu si la possibilité est ouverte d’utiliser les chemins actuellement existants sur la propriété du CMB.

Une opportunité se présente avec la volonté du CMB de vendre ce centre. Il faudrait donc envisager toutes les possibilités pour que lors de cette vente la partie boisée du bas du terrain puisse être rachetée par la ville ou qu’un droit de passage soit accordé.

Envisager aussi la possibilité d’un rachat par le Conseil Général déjà propriétaire de nombreuses parcelles, en particulier celles voisines du CMB.

L’ultime solution de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut aussi être envisagée comme cela a été le cas pour les berges de l’Elorn mais il est certain qu’une solution amiable serait préférable.

Une bonne occasion pour négocier un droit de passage ou la cession de la partie boisée.

Et si on aménageait le bois du Tourous ?

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Par , 1 décembre 2008 19 h 59 min

C’était promis juré. Dès la quatre-voies terminée on aménagerait le bois du Tourous.
Chemins, passerelles d’observation sur la zone humide… tout était prévu.

Notre promenade commence au carrefour de Mescoat

Le chemin est engageant, la promenade commence bien


Sur la droite un sentier nous mène à la passerelle.

Mais bientôt cela se corse. Entre la route et le carrière le passage est risqué.

Traversée sans problème sur une passerelle dont on admirera la façon dont elle se fond discrètement dans le paysage.

Un sympathique talus à l’ancienne.

Mais derrière le talus, un grillage : on ne passe pas !

Disons plutôt : on ne devrait pas passer. Mais certains de nos concitoyens semblent adeptes de “l’interdit d’interdire”.

Puisque le passage est ouvert, entrons. C’est d’abord un charmant ruisselet puis le chemin bien aménagé du centre de congrès.




Mais bientôt voie sans issue. L’explorateur se perd dans les marécages.

Faute d’aménagement, il ne reste plus qu’à rebrousser chemin et à chercher une autre entrée.

Le parcours commence par une note moins bucolique.


Enfin on quitte le macadam pour une agréable montée vers Kergreis.


Le chemin qui longe la cité abrite de superbes fougères


Ce serait même parfait si certains riverains n’en faisaient pas une décharge.

Cette partie du bois à cependant conservé de beaux chemins.

Le problème est d’en sortir.

Au bout du chemin c’est l’abrupt de la quatre voies. Reste à descendre en s’accrochant aux branches.

Dérisoire, une borne de plastique haute de 20cm annonce le trou.

Au bas de la descente : ce qui était un ruisseau libre.

Et un chemin bien glissant.

Puis à nouveau la passerelle.

En guise de conclusion : il faudrait vraiment peu de choses pour faire du bois du Tourous un superbe circuit de promenade.

Défibrillateurs à Landerneau : un premier pas à multiplier.

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Par , 27 novembre 2008 19 h 45 min

A deux reprises sous le mandat précédent (Conseils municipaux des 26/01/2007 et 3/07/2007), les élus de DES interrogeaient le maire sur le suivi de la motion “Anne Tanguy – Pour une permanence de soins véritablement au service de la population et la demande d’un SMUR à Landerneau” motion votée à l’unanimité du Conseil Municipal du 28/10/2005.

DES demandait en outre, si la ville de Landerneau était prête à faire le “choix politique” de l’installation de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics. Nous n’avons rien vu venir. Ces préoccupations étaient dans nos propositions électorales en mars 2008.

Aussi, l’acquisition d’un défibrillateur par Intermarché, celle d’une nouvelle ambulance par la Croix-Rouge sous l’égide de la fondation Le Roch-Les Mousquetaires, l’intention municipale de doter, en 2009, certains lieux publics de défibrillateurs automatiques vont dans le bon sens. Ce sont quelques petits pas, il faudrait les allonger et les multiplier :

  • en interpellant les autorités sanitaires pour améliorer la permanence de soins au service de la population sur la totalité des périodes de garde, et sur la réalisation d’un SMUR à Landerneau.
  • en prévoyant, outre les lieux déjà envisagés, une installation la plus large possible des défibrillateurs dans d’autres lieux publics : salle de St Ernel, mairie, gare, autres équipements sportifs, grands quartiers (Kergreis etc …). Depuis 2005 on note 6 défibrillateurs à Montbard (Côte d’or), 11 à Cabourg (Calvados)..
  • en envisageant avec les partenaires adéquats une formation la plus large de la population aux premiers secours.

Selon J.F Barnier, directeur de la Croix-Rouge des Côtes d’Armor, “si la moitié des français apprenaient les gestes de base, il y aurait beaucoup de gens sauvés”. Même sans défibrillateur le taux de survie passe de 4% à 20% si on connaît les gestes élémentaires.

A Montbard, plus de 30% de la population est formée aux gestes élémentaires de secours. “La défibrillation ne doit plus être un acte médical mais un acte citoyen”.

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