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Saint-Urbain, dans le Finistère, ouvre ses portes aux réfugiés.

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Par , 9 février 2016 15 h 04 min

C’est un coup de fil auquel Fanch Dantec ne s’attendait pas. Le téléphone a sonné quelques jours après la parution dans la presse régionale d’un article racontant comment les membres de sa petite association, Accueil Solidarité SaintUrbain, se préparaient à accueillir des réfugiés dans ce petit village du Finistère. Au bout du fil, un ancien employé de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau, à quelques kilomètres. Il fait partie des 889 employés licenciés en 2013. Très énervé, l’homme lui lance : « Vous voulez accueillir des étrangers alors que des gens d’ici n’ont pas de travail ? Ça ne va pas ? Vous n’êtes pas bien de faire ça ! »

Lui-même a « galéré » avant de trouver un autre emploi. Fanch Dantec l’a écouté, patient. L’offensive était virulente, mais l’homme s’est calmé. « Cet homme avait plein de clichés dans la tête », raconte-t-il aujourd’hui. Comme l’idée que les réfugiés accueillis allaient toucher 1 000 euros d’aide par mois. « Il n’a sûrement pas changé d’avis. Mais au moins on a discuté plus sereinement par la suite. »

Saint Urbain

Voir l’article du Monde

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René Louail : l’agroalimentaire et l’agriculture industrielle vont piloter la politique environnementale bretonne.

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Par , 8 février 2016 14 h 33 min

Louail Bretagne Durable Janv 2016.02

Voir aussi :

Crise agricole. La boussole du Président de la Région vire à 180°.

Les amis de Le Drian en action.

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La “Celtic interconnector” c’est quoi ?

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Par , 5 février 2016 9 h 37 min

C’est le projet dont on ne veut surtout pas parler dans les milieux politico-industriels bretons tant il ferait s’écrouler le mythe d’une Bretagne “péninsule électrique” et prouverait l’inutilité d’une centrale électrique à gaz à Landivisiau.

Le projet.

RTE et son homologue irlandais, EirGrid, ont signé un protocole d’accord en vue d’étudier la faisabilité d’une interconnexion électrique sous-marine reliant la France et l’Irlande, et appelée « Celtic Interconnector ».

Des études exploratoires avaient démontré, dans un premier temps, l’intérêt de relier électriquement les deux pays. Des études sont maintenant en cours, notamment l’étude des fonds marins, et viendront préciser la faisabilité de l’ouvrage à construire.

Cette interconnexion électrique relierait la Bretagne à la côte sud de l’Irlande, sur une longueur totale d’environ 600 km, dont 500 km pour sa partie sous-marine.

Celtic interconnector.05

Voir : http://ec.europa.eu/inea/sites/inea/files/1.6-0024-frie-s-m-15_action_fiche_final_0.pdf

Compte tenu de sa longueur et de sa capacité (environ 700 MW), seule la technologie du « courant continu » est envisageable. Ce choix nécessite l’installation, à chaque extrémité (côté français et côté irlandais) d’une station de conversion alternatif / continu, pour relier la liaison au réseau général, qui fonctionne en courant alternatif. Cette technique est également utilisée sur les futures liaisons d’interconnexion vers l’Espagne, l’Italie ou ultérieurement l’Angleterre.

La décision de donner une suite ou non au projet sera prise en accord entre les deux gestionnaires de réseau, RTE et EirGrid, à l’issue des études de faisabilité, à savoir mi-2016. Le projet pourrait alors voir le jour d’ici 2025.

Note : une rumeur persistance fait état de sondages sur la côte du Nord Finistère.

Bénéfices attendus de l’interconnexion.

Cette interconnexion bénéficierait aux consommateurs français, irlandais mais aussi européens en permettant :

– Une meilleure sécurité d’approvisionnement,

– Un accompagnement de la transition énergétique grâce à une meilleure insertion des énergies renouvelables,

– Une meilleure utilisation du mix énergétique par la mise en commun des moyens de production, notamment aux périodes de pointe,

– L’amélioration des échanges d’électricité entre le Continent et les Iles Britanniques,

– Un renforcement du Marché Unique de l’Electricité Européen.

Un projet d’intérêt commun.

Le projet Celtic Interconnector présente un enjeu national et européen majeur puisqu’il s’inscrit dans la transition énergétique française et européenne. A ce titre, il a été désigné le 14 octobre 2013 par la Commission et le Parlement Européens comme « projet d’intérêt commun » (PIC) au titre du règlement européen sur les infrastructures énergétiques.

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voir page 27 de la liste des projets retenus

Il vient en outre d’être sélectionné par la Commission Européenne pour recevoir des subventions visant à couvrir financièrement une partie des études de faisabilité.

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Voir encore l’article de EDF :

Pourquoi un projet de ligne électrique sous-marine entre la France et l’Irlande ?

Construire une ligne sous-marine de 600 kilomètres entre la France et l’Irlande n’apparaît pas en premier lieu comme une évidence. Pourtant un tel projet pourrait être une réelle opportunité pour les deux pays. Le gestionnaire du réseau électrique irlandais EirGrid et son équivalent français RTE (Réseau de transport d’électricité) viennent ainsi de conclure un protocole d’accord concernant la réalisation d’une liaison électrique entre les deux pays.

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Un des sites possibles pour l’arrivée du câble en Bretagne ?

Renforcer la sûreté électrique du nord-ouest de la France

Avec des capacités de production électrique inférieures à 10 GW, l’Irlande, faiblement industrialisée et faiblement peuplée, n’est pas un acteur important sur le marché européen de l’électricité.

Pourtant, la création d’une liaison directe avec cette île offrirait des avantages à la France. En effet cette ligne relierait l’Irlande à la partie nord-ouest de l’hexagone. Or cette partie du pays, et plus particulièrement la Bretagne, est l’une des plus sensibles au risque de panne du réseau électrique.

Située en terminaison du réseau électrique français, la Bretagne produit moins de 10% de l’électricité qu’elle consomme. La création d’une interconnexion avec l’Irlande renforcerait donc la sûreté électrique de la région, notamment lors des pics de consommation.

Par ailleurs, même si elle vend davantage d’électricité qu’elle n’en importe sur les marchés européens, la France gagnerait à disposer d’une nouvelle interconnexion, sachant qu’il revient parfois moins cher d’acheter de l’électricité à un voisin que d’en produire sur son propre territoire.

Optimiser l’intégration au réseau de la production éolienne irlandaise

L’Irlande possède déjà une interconnexion de 500 MW avec la Grande-Bretagne et une deuxième ligne de capacité équivalente reliant l’île au Pays-de-Galles entrera en service en 2017. Mais elle tirerait également profit d’une nouvelle interconnexion avec un pays étranger.

Disposant d’un appareil de production limité, l’Irlande va dans les années à venir se doter de nouvelles installations électriques marines, notamment de parcs éoliens offshore : l’objectif de l’Irlande est de produire 40% d’électricité renouvelable d’ici 2020.

Mais l’éolien est une énergie intermittente et un mix électrique qui en comprendrait une trop forte proportion menacerait nécessairement la sécurité électrique de l’île en raison des inévitables fluctuations de la production. La possibilité d’acheter de l’électricité française pour compenser les déficits de production de son parc éolien serait donc une réelle opportunité pour l’Irlande.

Plus globalement, cette ligne permettrait de mieux intégrer la production éolienne dans les réseaux électriques européens : « La construction de cette interconnexion permettrait de faire foisonner la production éolienne irlandaise avec celle issue des régimes de vents continentaux, facilitant ainsi l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique européen », précise Pierre Bornard, le vice-président de RTE.

Le projet concerne une ligne électrique sous-marine de 600 kilomètres d’une capacité de 700 MW, une puissance équivalente à l’alimentation électrique de 450.000 foyers. « Le projet, s’il est mis en œuvre, devrait aboutir d’ici 2025 », a déclaré le Président d’EirGrid, Fintan Slue.

La mort des paysans bretons ?

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Par , 4 février 2016 19 h 59 min

Une émission de France Inter, avec en particulier René Louail

Historiquement, la Bretagne a toujours été une terre d’élevage avec des sols favorables à la production fourragère et un climat adapté aux conditions d’élevage. Avec le lait de vache, le porc et la volaille de chair, sans parler des filières bovin et œufs, elle reste la première région française spécialisée dans les productions animales.

Pourtant, la situation des éleveurs est de plus en plus difficile. Face à un coût élevé des aliments et à une forte concurrence européenne, de plus en plus de paysans n’arrivent plus à faire face et se suicident. Pour le mouvement « les bonnets roses », il y a même urgence : huit exploitations porcines disparaissent chaque semaine en Bretagne !

Pourquoi les agriculteurs sont-ils en colère ? Faut-il réinventer le métier d’agriculteur ? Quelles sont les conditions de la sortie de crise ? Quelle différence entre agriculture intensive et raisonnée, petites structures et grosses exploitations ? Le modèle agricole breton est-il toujours une référence ?

Avec Roger Le Guen, sociologue, titulaire de la chaire Mutations agricoles à l’ESA (Ecole supérieure d’agriculture) d’Angers,

René Louail, agriculteur, ancien porte-parole de la confédération paysanne et ancien président du groupe EELV au conseil régional de Bretagne.

Et par téléphone, Didier Lucas, éleveur de porcs dans les côtes d’Armor

et président de la FDSEA 22 (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Côtes d’Armor)

Un reportage de Lenora Krief

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1227931#

Quels pesticides dangereux près de chez vous.

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Par , 3 février 2016 13 h 04 min

pesticides carte.05

Les équipes de “Cash Investigation” et de francetv info ont dressé la carte de France des départements qui utilisent le plus de pesticides dangereux.

Depuis 1980, les cancers infantiles augmentent de 1% par an en France, soit environ 2 500 cas supplémentaires chaque année. C’est la deuxième cause de mortalité chez l’enfant. Existe-t-il un lien entre ces maladies et l’exposition aux pesticides ? Pour les scientifiques du monde entier, il n’y a plus guère de doute.

pesticides carte.04


Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas vue, c’est toute l’émission qui le mérite.


voir encore sur youtube

Dans le Finistère.

pesticides carte.03

Voir aussi :
Pesticides pendant la grossesse. Bébé trinque.
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Bruxelles ouvre une procédure contre la centrale à gaz de Landivisiau.

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Par , 28 janvier 2016 10 h 58 min

La Commission met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par un consortium Poweo-Direct Energie et Siemens, au prix d’une subvention pouvant atteindre 40 millions d’euros par an pendant vingt ans. La Commission européenne ouvre une procédure contre le projet de centrale à gaz de Landivisiau, en Bretagne. Elle met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par la Compagnie électrique de Bretagne (CEB), une société créée par Poweo-Direct Energie et Siemens, pour construire et exploiter un site de production d’électricité de type cycle combiné gaz à Landivisiau, dans le Finistère.

PAR JADE LINDGAARD ARTICLE PUBLIÉ par Médiapart LE MERCREDI 27 JANVIER 2016

Commission Européenne.

C’est une mesure préalable à une éventuelle procédure d’infraction. Décidée en novembre, cette procédure de contrôle d’une aide d’État, selon la terminologie bruxelloise, vient d’être publiée sur le site de la Commission, signal du lancement formel de la procédure. Elle devrait être publiée dans quelques jours au journal officiel de l’Union européenne. L’État français aura alors un mois pour répondre aux questions de l’Union européenne.

Décidé sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, alors qu’Éric Besson était ministre de l’énergie, le projet de centrale à gaz de Landivisiau suscite beaucoup de critiques. Alors que le secteur du gaz est en pleine crise, la viabilité financière de la future unité repose sur le versement d’une subvention publique pouvant aller jusqu’à 40 millions d’euros par an pendant vingt ans, soit l’équivalent de 800 millions d’euros au total. Cette aide promise par le gouvernement à la future centrale est au coeur du litige avec la Commission européenne, qui « ne peut pas exclure que la compensation retirée par le lauréat de l’appel d’offres n’excède pas ce qui est nécessaire pour couvrir tout
ou partie des coûts occasionnés ».

Bruxelles pense également que l’octroi préalable d’une subvention sur vingt ans à ce projet de centrale à gaz est « discriminatoire » à l’égard d’autres technologies : turbines à combustion, effacement, interconnexion, stockage. Par ailleurs, la décision
européenne considère que « les autorités françaises n’ont fourni aucun élément montrant qu’il y a eu un problème de sécurité d’approvisionnement en Bretagne dans le passé, même en cas de températures exceptionnellement basses ». Par conséquent, « la Commission a des doutes sur la nécessité d’installer en Bretagne un moyen de production d’environ 450 MW ». C’est l’un des arguments des opposants au projet d’installation, qui la jugent inutile et contraire à la nécessité de réduire l’offre et la demande d’électricité dans le contexte de la transition énergétique.

Dans ces conditions, pour la Commission, cette centrale risque d’aggraver le problème de l’alimentation électrique de la Bretagne, en fermant le marché aux investissements qui ne bénéficient pas du soutien de l’État. Initialement prévue entre 2015 et 2016, la mise en service de la centrale à gaz de Landivisiau n’est plus envisagée avant 2018.

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