SPANC : sous ce sigle mystérieux se cache le Service Public d’Assainissement Non Collectif. Il est obligatoire dans toutes les communes ou communautés de communes mais il y règne le plus pur arbitraire. Particulièrement dans la Communauté de communes de Landerneau-Daoulas.
Voir l’article sur le site de SeauS
C’est DES qui avait annoncé le mauvais coup en préparation : nos déchets étaient voués à l’incinération !
En ce début de Décembre on mesure le sens du mot “concertation” dans notre communauté de communes. C’est par la presse que nous apprenons que nos déchets seront brûlés à Briec.
Il reste donc un mois pour réagir.

Lettre adressée au maire de Landerneau dans le cadre de la concertation sur la circulation en ville.

Piétons en ville, une urgence : aménager le bois du Tourous.
Quand la quatre-voies pénétrante a coupé en deux le bois du Tourous, lieu habituel de promenade à pieds des habitants jeunes et anciens des quartiers de Mescoat, de Trémaria, du Tourous et de Kergreis on nous l’avait promis : le bois serait rapidement aménagé pour devenir un agréable lieu de promenade qui attirerait les visiteurs bien au-delà de la commune. On y parlait même de circuits pédagogiques où les écoliers du Tourous, les collégiens de Mescoat et les enfants du centre aéré retrouveraient un peu de la Nature dont la route les a privés.
L’état des lieux aujourd’hui :
- Partant du carrefour de Mescoat, commence un cheminement agréable depuis que l’association “Mais qu’est-ce que tu fabriques” en a enlevé les déchets qui l’encombraient. Cependant trouver l’accès de la passerelle demande un talent sportif.
- Le premier obstacle passé on tombe soit sur le grillage limitant le terrain du centre de congrès, soit sur un marécage peu praticable.
- Le franchissement du grillage par un passage libéré par certains concitoyens adeptes de “l’interdit d’interdire” et, semble-t-il toléré par les responsables du centre de congrès, permet de poursuivre le trajet.
- Mais rapidement c’est le cul de sac devant un ruisseau bien encombré. Faute de jouer les “Indiana Jones”, il faut rebrousser chemin.
- Nouvel essai en partant de la route de Traon-Beuzit. La montée vers Kergreis est agréable. Le chemin longeant les lotissements demande peu d’aménagements et un peu de discipline de la part des riverains qui commencent à l’encombrer de leurs déchets verts.
- Reste le problème de la sortie. Au-dessus de la quatre-voies c’est l’à-pic signalé par un dérisoire piquet de plastique orange. Attention danger !
Des propositions à court terme :
- Deux accès faciles à la passerelle côtés nord et sud à partir du carrefour de Mescoat.
- Passage possible par le site du centre de congrès, après négociation amiable ou par acquisition négociée du terrain.
- Prolongation du chemin dans le bois jusqu’à la rencontre avec la route de Traon-Beuzit et vers Kergreis.
- Aménagement d’un chemin à la sortie du bois au-dessus de la quatre-voies pour un retour commode vers la passerelle.
- Aménagement et entretien des chemins existants.
Des propositions à plus long terme :
- Aménagement de la zone humide avec un objectif pédagogique.
- Aménagement dans le même esprit de la petite carrière côté est du bois
- Aménagement du sous-bois.
Objectif :
- Une promenade naturelle dans la ville sans avoir à prendre sa voiture.
- Un lieu pour une pédagogie de la nature à usages multiples
- Un lien convivial entre les quartiers de Kergreis, de Traon-Beuzit, de Mescoat, de Trémaria et du Tourous.

La priorité : le passage à travers l’actuel centre de formation du CMB.
Une grande partie du problème du cheminement à travers le bois du Tourous sera résolu si la possibilité est ouverte d’utiliser les chemins actuellement existants sur la propriété du CMB.
Une opportunité se présente avec la volonté du CMB de vendre ce centre. Il faudrait donc envisager toutes les possibilités pour que lors de cette vente la partie boisée du bas du terrain puisse être rachetée par la ville ou qu’un droit de passage soit accordé.
Envisager aussi la possibilité d’un rachat par le Conseil Général déjà propriétaire de nombreuses parcelles, en particulier celles voisines du CMB.
L’ultime solution de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut aussi être envisagée comme cela a été le cas pour les berges de l’Elorn mais il est certain qu’une solution amiable serait préférable.

Une bonne occasion pour négocier un droit de passage ou la cession de la partie boisée.
A deux reprises sous le mandat précédent (Conseils municipaux des 26/01/2007 et 3/07/2007), les élus de DES interrogeaient le maire sur le suivi de la motion “Anne Tanguy – Pour une permanence de soins véritablement au service de la population et la demande d’un SMUR à Landerneau” motion votée à l’unanimité du Conseil Municipal du 28/10/2005.
DES demandait en outre, si la ville de Landerneau était prête à faire le “choix politique” de l’installation de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics. Nous n’avons rien vu venir. Ces préoccupations étaient dans nos propositions électorales en mars 2008.
Aussi, l’acquisition d’un défibrillateur par Intermarché, celle d’une nouvelle ambulance par la Croix-Rouge sous l’égide de la fondation Le Roch-Les Mousquetaires, l’intention municipale de doter, en 2009, certains lieux publics de défibrillateurs automatiques vont dans le bon sens. Ce sont quelques petits pas, il faudrait les allonger et les multiplier :
- en interpellant les autorités sanitaires pour améliorer la permanence de soins au service de la population sur la totalité des périodes de garde, et sur la réalisation d’un SMUR à Landerneau.
- en prévoyant, outre les lieux déjà envisagés, une installation la plus large possible des défibrillateurs dans d’autres lieux publics : salle de St Ernel, mairie, gare, autres équipements sportifs, grands quartiers (Kergreis etc …). Depuis 2005 on note 6 défibrillateurs à Montbard (Côte d’or), 11 à Cabourg (Calvados)..
- en envisageant avec les partenaires adéquats une formation la plus large de la population aux premiers secours.
Selon J.F Barnier, directeur de la Croix-Rouge des Côtes d’Armor, “si la moitié des français apprenaient les gestes de base, il y aurait beaucoup de gens sauvés”. Même sans défibrillateur le taux de survie passe de 4% à 20% si on connaît les gestes élémentaires.
A Montbard, plus de 30% de la population est formée aux gestes élémentaires de secours. “La défibrillation ne doit plus être un acte médical mais un acte citoyen”.
La communauté des communes de Landerneau-Daoulas est probablement la seule collectivité du Finistère à se désintéresser totalement de la semaine de la réduction des déchets. En se joignant à ce rendez-vous national, elle aurait pu essayer de mieux sensibiliser la population et proposer de nouvelles pistes de réflexion.
Heureusement que des associations landernéennes et leurs bénévoles sont présents pour faire le boulot. Saluons leur dynamisme.