Vers une annulation du PLU et de la Voie de Lanrinou ?

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Par , 9 janvier 2011 11 h 55 min

L’article paru ce jour dans la presse à propos d’une éventuelle annulation du PLU de Landerneau appelle un certain nombre de commentaires de notre part.

Tout d’abord, D.E.S. souhaite rappeler que notre groupe avait voté contre le PLU proposé en mars 2007 pour plusieurs raisons (voie de Lanrinou, cours de récréation de l’ecole du Tourous, décharge sauvage de la ville à Kergreis, antennes etc…). En ce qui concerne le vallon du Tourous, nous avions indiqué notre ferme opposition à la réalisation d’une route ou même d’un sentier dans le fond du vallon. Les zones humides sont des espaces riches en biodiversité qu’il convient de préserver et nous comprenions l’émoi des riverains (communiqué du 7 février 2007). Nous souhaitons également rappeler que le fond du vallon du Tourous avait été classé en « espace réservé » par la ville, non pas lors de l’élaboration du PLU, mais plusieurs années avant au moment de la révision du POS. D.E.S avait d’ailleurs signalé son inquiétude car la municipalité se gardait bien de dévoiler ce qu’elle comptait y faire.

Face à la possible annulation du PLU, la ville de Landerneau a maintenant le devoir de mettre les bouchées doubles pour réviser ou déposer un nouveau PLU. Qu’il soit annulé ou maintenu, la tâche est de toute façon considérable et les projets ne vont pas manquer. Il conviendra d’élaborer un PLU qui mette au premier plan la qualité de la vie et non pas la recherche du développement urbanistique et l’étalement urbain. Parmi les grands dossiers que nous souhaitons voir avancer :

  1. que faire des espaces réservés de la voie de Lanrinou lorsque la CCPLD aura de façon inéluctable abandonné ce projet ?
  2. que faire des espaces constructibles le long du tracé de la voie de Lanrinou ?
  3. repenser les déplacements pour favoriser la marche et les déplacements doux
  4. revoir les règles d’urbanismes pour permettre à chacun de construire des maisons économes en énergie et en utilisant des matériaux sains.

Pour y parvenir, il faudra les efforts de tous et nous serons très vigilants pour que l’équipe municipale associe le plus grand nombre à la réalisation de ce projet (membres d’associations, riverains de projets, élus de l’opposition).

Voir également :

La Voie de Lanrinou bientôt enterrée

Voie de Lanrinou. Ils déboisent ? On replante !

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Par , 19 décembre 2010 22 h 08 min

Ce dimanche 19, opération “replantage” sur la parcelle déboisée.

Une cinquantaine de militants et de riverains ont planté ce dimanche après-midi 80 arbres (chênes, pommiers, hêtres, noisetiers ….) Allée du Bois à Landerneau sur le tracé du projet de voie de Lanrinou à l’endroit même où la communauté de communes à déboisé.

SIVU de Landerneau / SPL

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Par , 27 octobre 2010 22 h 41 min

N’ayant pas la possibilité de s’exprimer au niveau du SIVU, DES souhaite réagir à la récente décision d’adhérer à la SPL
La première question qui nous vient à l’esprit est « quelles sont les raisons qui ont conduit à rejeter la régie publique ? ». A cette question le SIVU ne répond pas, ce qui est compréhensible puisque l’étude commandée sur l’analyse des coûts et sur l’audit de Veolia ne sera disponible qu’en fin d’année. Pourtant la décision d’opter pour la SPL a été prise en octobre et implique le rejet de la régie. Cette précipitation ne peut s’expliquer que par la pression exercée par BMO sur les membres du SIVU. En tout état de cause, il est clair que ce n’est pas une réflexion sereine qui a prévalu.

Attachons-nous maintenant à la SPL, puisque c’est la décision qui a été prise.

La bonne nouvelle apparente est la volonté de rompre avec Veolia et de se séparer de ce carcan qui pèse sur la facture d’eau. C’est vrai, SAUF si la SPL ne nous impose pas d’autres carcans. Nous trouvons dans la lecture des statuts plusieurs motifs d’inquiétudes :

  • BMO détient 90% du capital. Comment peut-on imaginer que le SIVU pourra résister au rouleau compresseur BMO. Patrick Leclerc indique qu’il y aura une minorité de blocage à propos des décisions d’investissement. C’EST FAUX. La lecture des statuts montre que le vote se fait à la majorité, c’est à dire avec les seules voix de BMO. La minorité de blocage n’est envisagée que pour la révision des statuts.
  • Pratique démocratique à minima. Les seules obligations de restitution prévues sont de rendre compte une fois par an des comptes de la SPL et des éventuelles modifications statutaires. Les statuts de la SPL ne garantissant pas la transparence, on peut craindre une gestion des plus opaques.
  • Les statuts ne garantissent pas une gestion publique de l’eau puisque la SPL pourra passer des marchés avec des entreprises extérieures avec la plus grande liberté. On peut même craindre qu’après avoir chassé Veolia par la porte, cette société ne revienne par la fenêtre.

Enfin, il faut dénoncer le fondement même sur lequel est basé la SPL. La lecture des statuts est édifiante. En 22 pages le mot « usager » n’est employé qu’une seule fois, tandis que des mots comme « actionnaire », « souscriptions d’actions », « augmentation de capital », « bénéfices », « distribution de dividendes »…. émaillent les statuts. De plus, 3 pages sont consacrées à la rémunération des administrateurs (élus), du président (élu) et du directeur qui peut être nommé parmi les élus. Toutes ces dispositions constituent un véritable motif d’inquiétude pour la démocratie. En tout état de cause les statuts de la SPL ne correspondent pas à l’idée que nous nous faisons des services publics.

Pourtant nous voulons garder espoirs le SIVU a la possibilité de revendre ses participations. C’est le vœux que nous formons. Il est temps que le SIVU revoit sa stratégie et étudie sérieusement une régie 100 % publique et de proximité à l’échelle de notre territoire quitte à l’élargir à celui de la communauté de communes. Nous avons réussi cela avec brio concernant l’assainissement, pourquoi ne pas le tenter avec la distribution de l’eau ?

Motion TGV Paris-Brest/Quimper – Déclaration

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Par , 8 octobre 2010 22 h 41 min

La motion présentée comporte plusieurs points auxquels les écologistes sont opposés. Cependant par souci de consensus, je souhaite présenter un amendement qui, s’il était adopté, me permettrait de voter pour la motion malgré les points négatifs.

Tout d’abord, je voudrais expliquer les points pour lesquels je ne suis pas d’accord avec le texte de la motion:

  1. Cette motion ne prend pas en compte l’objectif principal qui se fait jour et qui est défini à Paris. Il s’agit en priorité de relier Paris à Rennes en 1h30, de Paris à Nantes, et d’assurer une jonction Rennes-Nantes pour desservir l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. J’en veux pour preuve la déclaration de Jacques Kühn le président de la CCI de Brest qui déclarait, il y a quelques mois, que les bretons avaient été roulés dans la farine. Il déplorait la finalité principale du projet visant à relier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et déplorait également l’abandon de la technologie du pendulaire, solution que les Verts avaient proposée dès 1998. Le sénateur François Marc atteste aussi de cette vision justifiant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans une intervention publique qu’il a faite il y a un an au Sénat. Les écologistes ont toujours proposé que la priorité soit accordée à la modernisation du réseau breton.
  2. Je ne comprend pas que le conseil municipal s’arque-boute sur la demande de mettre Brest à 3 heures de Paris. En effet cela consiste à admettre implicitement que les TGV ne s’arrêteront plus à Landerneau et qu’il faudra aller chercher les jeunes ou bien les personnes âgées à la gare de Brest avec les pertes de temps que cela implique. Pour un landernéen, réclamer cet objectif de durée consiste à se tirer une balle dans le pied.
  3. Texte de l’amendement : « le conseil municipal de Landerneau demande aux conseil généraux de Bretagne et au conseil régional de Bretagne de revoir leur participation au projet de financement pour l’affecter de façon majoritaire au réseau ferré breton. »

Explication Financement du projet global (millions d’euros)
RFF 1 020
Etat 776
Pays de Loire 94
Conseil régional de Bretagnet 634
Conseil général des Côtes d’Armor 72
Conseil général du Finistère 104
Conseil général d’Ile et Vilaine 90
Conseil général du Morbihan 0
Ville de Rennes 90
Ville de Saint Malo 9

Le coût de la partie bretonne du projet global atteignant environ 214 000 000 euros, on voit bien que les collectivités bretonnes pourraient subvenir seules aux besoins de financement de la modernisation du réseau ferré breton. Elles ont donc tout intérêt à prendre leur destin en mains en réorientant leur participation financière.

A lire également l’article TGV Ouest. Les bretons roulés dans la farine.

Améliorons le service de bus

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Par , 3 octobre 2010 22 h 45 min

Quelque soit la bonne qualité du service rendu par le délégataire du service public, la T.E.T., il est surprenant qu’il intervienne publiquement pour vanter la qualité du service rendu aux landernéens car on ne peut pas être à la fois juge et partie.
D.E.S se félicite également de la fréquentation en hausse du bus à Landerneau. Néanmoins nous ne nous reconnaissons pas dans l’affirmation que le service va stagner dans le futur.
Il est nécessaire d’apporter un regard plus critique que celui de la T.E.T. sur la situation du service.

  • Avoir atteint un niveau de 500 abonnements est une étape significative, mais il faut considérer que cela ne représente qu’à peine 3% de la population landernéenne et concerne en grande majorité les transports scolaires. Nous sommes convaincus que le doublement des abonnements est possible si la municipalité s’en donne le moyen.
  • Il faut imaginer une politique permettant aux usagers de prendre le bus plus systématiquement. La gratuité du service est une possibilité; il faut l’étudier. La simplification des parcours est nécessaire; Monsieur Labat le reconnaît implicitement. La municipalité a la possibilité de proposer une évolution du reversement transport par les entreprises.
  • La municipalité doit encourager les expériences de pédibus actuellement en cours et peut prendre des initiatives en matière d’aménagement (point de regroupage …)
  • Le service de transport en commun peut être étendu à l’ensemble de la communauté de communes. Les cinq nouveaux arrêts dans le bas de Plouédern ne sont qu’une avancée très timide. L’ensemble des communes environnantes peuvent être desservies par le bus, ainsi que leurs zones industrielles. Pour les autres communes, pourquoi ne pas imaginer un service « à la demande » comme cela se pratique dans de nombreuses collectivités rurales ?

On le voit, les marges de manœuvres sont importantes. Il suffit d’observer les embouteillages quotidiens sur les quais et aux abords des établissements scolaires pour en être convaincu.

Arbitrages budgétaires

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Par , 21 septembre 2010 21 h 54 min

La déclaration de la majorité municipale de réfléchir, déjà, à des arbitrages budgétaires pour 2011 a de quoi surprendre.

Le plus surprenant c’est d’engager la démarche dès le mois de septembre et ceci d’autant plus que Patrick Leclerc plaçait son budget 2010 sous le sceau de la rigueur et de la vigilance (OF 1er février 2010). La toute récente déclaration peut laisser penser qu’il y a eu des dérives budgétaires non maîtrisées en 2010, ce qui semble donner raison à nos déclarations de début d’année « le budget ne comporte ni rigueur, ni solidarité, ni environnement ».

Pour 2011, nous serons tout aussi vigilants. C’est donc le moment où jamais de lancer une véritable politique de sobriété pour la ville en matière de dépenses énergétiques, de consommables etc…

  • Un poste « Monsieur, Madame énergie » est de plus en plus d’actualité. Ce serait un geste fort pour mettre la ville dans la voie de l’exemplarité recherchée.
  • De même il conviendra d’être beaucoup plus rigoureux en matière de subventions ou d’aides directes à des manifestations comme la « fête du bruit dans Landerneau », devenue aujourd’hui opulente.
  • Qu’en est-il de « l’impôt » Saint Jo ? Les landernéens vont-ils continuer à le payer durant des années (180 000 euros/ans) ?

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