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Respirer Tue.

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Par , 2 avril 2016 13 h 40 min

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Un slogan qui a fait fureur après les premiers pics de pollution à Paris.
http://seaus.free.fr/spip.php?article1389

Particules fines, oxydes d’azote et de soufre, ozone, pesticides… le problème ne concerne pas uniquement les grandes villes.

A paraître en septembre 2016 aux éditions Lemieux

respirer tue.

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Daoulas. Le tribunal administratif de Rennes annule le PLU.

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Par , 30 mars 2016 8 h 58 min

Sept hectares réservés à l’habitat font capoter la révision du PLU, voté en 2013. La communauté de communes va faire appel.

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Voir : Ouest-France

Voir le communiqué de eelv Landerneau-Daoulas.

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Pollution par les nitrates. Carton rouge pour la France.

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Par , 26 mars 2016 16 h 06 min

Alors que les lobbies agro-industriels font pression sur le gouvernement pour alléger les normes environnementales, en particulier en Bretagne, l’Autorité environnementale donne un carton rouge à l’Etat, sommé par la Cour de justice de l’Union européenne d’améliorer son programme d’action contre les nitrates d’origine agricole. Le nouveau projet d’arrêté comporte, comme ses prédécesseurs, de graves lacunes.

Journal de l’Environnement.

L’Autorité environnementale (AE) a rendu un avis très mitigé sur un nouveau projet d’arrêté modifiant le programme d’action national en vigueur depuis 2013, qui vise à la réduction et à la prévention de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole (engrais chimiques, déjections animales et effluents d’élevage). Des modifications rendues nécessaires par la condamnation, à deux reprises, de la France par la Cour de justice de l’Union européenne, en juin 2013 et septembre 2014. (voir le rapport)

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cliquer sur l’image pour agrandir.
Document extrait du rapport 2015 du Commissariat Général au Développement Durable.

Modifications a minima

« Les modifications apparaissent davantage motivées par la nécessité de répondre a minima aux attendus d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne que par l’ambition de restaurer les écosystèmes perturbés par l’excès d’azote, estime sans ambages cette instance rattachée au Commissariat général à l’environnement et au développement durable (CGEDD).

Troisième mise en garde

Ce n’est pas la première fois que l’AE émet des critiques circonstanciées sur le manque d’ambition de l’Etat français en matière de lutte contre les nitrates : cet avis est le troisième de la même eau, à tel point que l’autorité demande que ses recommandations précédentes, faites en 2011 et en 2013, « toujours non prises en compte dans ce document », soient jointes au dossier de consultation. A l’époque, les services ‘compétents’ n’avaient même pas pris la peine de formuler de réponse, et encore moins de rectifier le tir.

Eutrophisation

« L’analyse privilégie un seuil de qualité chimique des eaux qui ne garantit pas l’absence d’eutrophisation », déplore l’AE. L’évaluation environnementale du projet d’arrêté doit « démontrer et quantifier dans quelle mesure le programme rendra possible la diminution de l’eutrophisation », souhaite l’autorité, et ce plus particulièrement dans les milieux aquatiques vulnérables aux nitrates.

Cascade de l’azote

Le milieu aquatique n’est pas seul à souffrir de l’azote, l’air et le sol également. En partant du concept de « cascade de l’azote », l’AE estime que doivent être pris en compte les effets suivants dans les programmes dédiés : eutrophisation des eaux douces et marines ; acidification des sols ; eutrophisation terrestre ; qualité de l’air et conséquences sanitaires ; émissions de gaz à effet de serre ; perte d’ozone stratosphérique ; formation d’ozone troposphérique et conséquences sanitaires ; formation de particules atmosphériques et conséquences sanitaires.

Evaluation fractionnée

Cette évaluation est limitée aux modifications prévues et ne s’aventure pas à évaluer le programme dans son ensemble. L’AE insiste toutefois pour que cela soit fait, tant au plan national qu’aux échelons régionaux ; une évaluation « indispensable pour vérifier la pertinence de l’ajustement des mesures pour l’atteinte des résultats recherchés, tout particulièrement vis-à-vis des milieux les plus sensibles ».

Alerte aux particules fines. La Bretagne voit rouge.

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Par , 15 mars 2016 14 h 22 min

La Bretagne connaît un nouvel épisode de pollution de l’air aux particules fines. Ce lundi, le Finistère et le Morbihan ont vu orange ; les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine, rouge. Ce mardi, toute la Bretagne va basculer en alerte rouge. Des mesures anti-pollution vont être mises en place.

Le Télégramme

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La procédure d’information et de recommandation, déclenchée pour protéger les personnes les plus vulnérables face à la pollution, a été déclenchée ce lundi dans le Finistère et le Morbihan. Alors que dans les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine, c’est le seuil d’alerte qui a été franchi. C’est ce que nous indique Air Breizh.

Ce mardi, l’ensemble de la Bretagne doit s’attendre à un dépassement du seuil d’alerte aux particules fines (PM10). Les préfectures du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d’Armor ont pris des mesures pour limiter la pollution de l’air.

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Déclenchement de mesures anti-pollution

Dans le Morbihan :

– Interdiction des brûlages à l’air libre ;
– Limitation de la vitesse à 90 km/h sur les routes limitées normalement à 110 km/h ;
– Application des mesures prévues par les collectivités (gratuité ou baisse des tarifs des transports publics) ;
– Application des plans de déplacement des entreprises et des administrations.

Dans le Finistère :

– Interdiction des brûlages à l’air libre.

Dans les Côtes-d’Armor :

– Interdiction des brûlages à l’air libre ;
– Limitation de la vitesse à 90 km/h sur les routes limitées normalement à 110 km/h (des contrôles de vitesse et des contrôles anti-pollution seront mis en place) ;
– Application des mesures prévues par les collectivités ;
– Application des plans de déplacement des entreprises et des administrations.

Conditions météo favorables

Cette pollution est liée à la fois à certaines émissions dans l’air (le trafic routier, le chauffage et, parfois, l’agriculture) et aux conditions météo actuelles (conditions anticycloniques et températures basses) qui ne favorisent pas la dispersion des polluants.

Cet épisode pourrait entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes (allergies, asthme, irritation des voies respiratoires, effets cardio-pulmonaires…), notamment chez les personnes les plus vulnérables et les personnes se reconnaissant comme sensibles aux pics de pollution.
Pollution de l’air.

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3 jours d’alerte à Rennes et en Ille-et-Vilaine

Ouest-France

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A quand la généralisation de ces portiques sur l’ensemble de la RN12 et en particulier à Landivisiau ?

La préfecture a déclenché la procédure d’alerte en raison de la pollution de l’air, qui persiste à Rennes et en Ille-et-Vilaine. Jusqu’à jeudi inclus.

La pollution de l’air se poursuit à Rennes et en Ille-et-Vilaine. L’épisode qui a débuté vendredi 11 mars devrait se prolonger une bonne partie de la semaine.

72 heures d’alerte

Compte tenu d’une forte concentration de particules fines dans l’air, la préfecture a décidé d’activer la procédure d’alerte, à partir de ce mardi 15 mars, à 0 h, et jusqu’au jeudi 17 mars, à minuit, soit pendant 72 heures.

Vitesse limitée

Pendant ces trois jours, la vitesse maximale sera limitée à 90 km/h au lieu de 110 et à 110 km/h au lieu de 130 et des contrôles de vitesse et anti-pollution seront réalisés.

« Tout brûlage à l’air libre est interdit », précise la préfecture, qui a inclus dans son arrêté des mesures pour le secteur agricole et industriel.

Les recommandations de la préfecture

Il est recommandé à toute la population de réduire les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) et, en cas de gêne respiratoire ou cardiaque (par exemple essoufflements, sifflements, palpitations…), de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin.

Il est recommandé aux personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes asthmatiques, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires…) ou sensibles :

– d’éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe, de reporter les activités qui demandent le plus d’efforts

– de reporter les activités qui demandent le plus d’efforts, en particulier les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur

En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations) :

– de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin notamment pour savoir si son traitement médical doit être adapté

– de privilégier des sorties brèves et demandant le moins d’effort

Covoiturage, télétravail

Plus généralement, la préfecture demande à chacun de maîtriser la température de son logement, de modérer sa vitesse sur la route, et de privilégier les transports en commun ou le covoiturage. Le recours au télétravail est également recommandé.
Rubriques

Forte mobilisation contre Notre-Dame-des-Landes.

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Par , 29 février 2016 13 h 07 min

NDDL Landerneau. 03

Voir le communiqué de eelv Landerneau.

NNDL-28fevrier2016

FRANCE-AIRPORT-DEMO-ENVIRONMENT

http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/27/notre-dame-des-landes-manifestation-aeroport-opposants-site-projet-zad-nantes_n_9334044.html

Turbines à gaz de Dirinon et Brennilis. Non à la fermeture.

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Par , 19 février 2016 7 h 52 min

Hier, une cinquantaine de salariés des industries électriques et gazières s’est réunie sur le site de la centrale thermique EDF de Dirinon. Ils réclament le maintien en activité de ces turbines à combustion que la construction de la centrale de Landivisiau pourrait bientôt condamner.

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La Bretagne compte deux centrales EDF à turbines à combustion. L’une est située à Brennilis, l’autre, sur la zone de Lannuzel, à Dirinon. « Chacune d’elles emploie une dizaine de salariés. Mais si l’on veut vraiment avoir une vision de l’activité induite, il convient aussi de prendre en considération la sous-traitance : les chaudronniers, plombiers, électriciens, personnels de surveillance et autres qui interviennent ponctuellement sur ces centrales. À chaque fois, cela représente entre 30 et 50 personnes », assure d’emblée Johan Laurent, délégué CGT.

Des outils bientôt caducs ?

Les turbines de Dirinon, comme celles de Brennilis, sont un système d’appoint qui vient en renfort, lorsque le réseau électrique classique est en panne ou ne peut subvenir à la demande. Oui, mais voilà. Le projet de centrale à gaz à cycle combiné de Landivisiau pourrait bientôt rendre ces outils caducs ou du moins précipiter l’arrêt de leur activité. Car si la centrale de Landivisiau apparaît bien dans le pacte énergétique breton, ce n’est pas le cas de celles de Dirinon et Brennilis. Pour Johan Laurent, la construction de la première signifierait la fermeture des deux autres. « Le chantier de Landivisiau a pris du retard.

Mais on peut imaginer sa mise en service en 2021. Nous craignons que Brennilis et Dirinon disparaissent alors de la carte », poursuit le délégué syndical.

Avec le collectif Gaspare

Ce dernier fait aussi remarquer que l’outil landivisien, appelé à fonctionner 20 heures par jour, ne peut plus être considéré comme un équipement d’appoint. À titre de comparaison, la centrale de Dirinon, ce ne sont seulement qu’une dizaine d’heures de fonctionnement par mois.

Les salariés, rejoints hier par des membres du collectif Gaspare, rejettent bien évidemment le projet landivisien. « Il faut aussi rappeler que les fonds publics mobilisés pour l’investissement dépasseront 150 M€, auxquels s’ajoutera une prime annuelle de 40 M€ versée à l’exploitant (Direct Énergie) pendant 20 ans », rappelle aussi Johan Laurent.

Une économie à réaliser

Pour ce dernier comme pour beaucoup des manifestants du jour, une autre solution existe. Il s’agirait d’engager la rénovation des turbines à combustion de Dirinon et Brennilis, afin que ces dernières répondent aux nouvelles normes en termes d’émission de CO2. Un investissement que Johan Laurent évalue aux alentours de 160 M€, une somme aussi synonyme, pour le délégué syndical, d’une belle économie.

Le Télégramme

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