Pollution par les nitrates. Carton rouge pour la France.

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Par , 26 mars 2016 16 h 06 min

Alors que les lobbies agro-industriels font pression sur le gouvernement pour alléger les normes environnementales, en particulier en Bretagne, l’Autorité environnementale donne un carton rouge à l’Etat, sommé par la Cour de justice de l’Union européenne d’améliorer son programme d’action contre les nitrates d’origine agricole. Le nouveau projet d’arrêté comporte, comme ses prédécesseurs, de graves lacunes.

Journal de l’Environnement.

L’Autorité environnementale (AE) a rendu un avis très mitigé sur un nouveau projet d’arrêté modifiant le programme d’action national en vigueur depuis 2013, qui vise à la réduction et à la prévention de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole (engrais chimiques, déjections animales et effluents d’élevage). Des modifications rendues nécessaires par la condamnation, à deux reprises, de la France par la Cour de justice de l’Union européenne, en juin 2013 et septembre 2014. (voir le rapport)

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Document extrait du rapport 2015 du Commissariat Général au Développement Durable.

Modifications a minima

« Les modifications apparaissent davantage motivées par la nécessité de répondre a minima aux attendus d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne que par l’ambition de restaurer les écosystèmes perturbés par l’excès d’azote, estime sans ambages cette instance rattachée au Commissariat général à l’environnement et au développement durable (CGEDD).

Troisième mise en garde

Ce n’est pas la première fois que l’AE émet des critiques circonstanciées sur le manque d’ambition de l’Etat français en matière de lutte contre les nitrates : cet avis est le troisième de la même eau, à tel point que l’autorité demande que ses recommandations précédentes, faites en 2011 et en 2013, « toujours non prises en compte dans ce document », soient jointes au dossier de consultation. A l’époque, les services ‘compétents’ n’avaient même pas pris la peine de formuler de réponse, et encore moins de rectifier le tir.

Eutrophisation

« L’analyse privilégie un seuil de qualité chimique des eaux qui ne garantit pas l’absence d’eutrophisation », déplore l’AE. L’évaluation environnementale du projet d’arrêté doit « démontrer et quantifier dans quelle mesure le programme rendra possible la diminution de l’eutrophisation », souhaite l’autorité, et ce plus particulièrement dans les milieux aquatiques vulnérables aux nitrates.

Cascade de l’azote

Le milieu aquatique n’est pas seul à souffrir de l’azote, l’air et le sol également. En partant du concept de « cascade de l’azote », l’AE estime que doivent être pris en compte les effets suivants dans les programmes dédiés : eutrophisation des eaux douces et marines ; acidification des sols ; eutrophisation terrestre ; qualité de l’air et conséquences sanitaires ; émissions de gaz à effet de serre ; perte d’ozone stratosphérique ; formation d’ozone troposphérique et conséquences sanitaires ; formation de particules atmosphériques et conséquences sanitaires.

Evaluation fractionnée

Cette évaluation est limitée aux modifications prévues et ne s’aventure pas à évaluer le programme dans son ensemble. L’AE insiste toutefois pour que cela soit fait, tant au plan national qu’aux échelons régionaux ; une évaluation « indispensable pour vérifier la pertinence de l’ajustement des mesures pour l’atteinte des résultats recherchés, tout particulièrement vis-à-vis des milieux les plus sensibles ».

Décharge de Kergreis. Encore un coup de “génie écologique” à Landerneau.

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Par , 24 mars 2016 10 h 43 min

“Opération de génie écologique combinant les réhabilitations du bassin d’initiation du canoë-kayak et de l’ancienne décharge de kergreis huella à Landerneau.”

Tel était le libellé de l’appel d’offre émis par la ville de Landerneau en avril 2015.

Il est vrai que la base de canoë-kayak avait besoin d’un coupe de jeune. Bientôt les saules allaient pouvoir y prendre racine.

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photo Ouest-France.

Un coup d’oeil sur l’appel d’offre :

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“Objet du marché : opération de génie écologique combinant les réhabilitations du bassin d’initiation du Canoë-Kayak et de l’ancienne décharge de Kergreis Huella . Lieu d’exécution et de livraison : landerneau, 29800 Landerneau. Caractéristiques principales : la consultation concerne les prestations de nettoyage et de curage du bassin d’initiation du club de Canoë-Kayak à la Garenne (accès par la rue des Ecossais). Les boues extraites du bassin seront valorisées pour reconstituer le sol de l’ancienne décharge de matériaux inertes de Kergreis Huella. Le site sera ensuite réaménagé en parc paysager”

Réhabilitation du bassin d’initiation du Canoë-Kayak ?

Qui se souvient d’avoir vu publier l’annonce d’une une enquête publique concernant cette opération ? Elle est pourtant nécessaire “pour une modification du niveau ou du mode d’écoulement des eaux ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques, même non polluants”. (voir l’article 10 de la loi numéro 92-3 du 3 janvier 1992 ) et devrait au minimum comporter une analyse des sédiments et une étude sur leur devenir. (voir pour exemple l’enquête publique Pour le Plan de Gestion Pluriannuel des Opérations de Dragage (PGPOD) de l’entité dite « CANAL DE L’OURCQ)

Réhabilitation de l’ancienne décharge de Kergreis Huella ?

Notons d’abord qu’officiellement il n’existe pas d’ancienne décharge à Kergreis. C’est de façon tout à fait illégale que les services municipaux déposent sur ce terrain proche d’un ruisseau tout ce qui les encombre. Mais à supposer que “réhabilitation d’une décharge” il y aurait lieu, là aussi il faudrait une enquête publique. Surtout si on doit y épandre des boues de dragage.

Le “génie écologique landernéen” en action !
Cliquer sur les images pour agrandir.
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Un grand trou dans la vieille décharge et on n’en parle plus !

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Après le “Parc urbain”, coup d’oeil sur le futur “Parc paysager” de Kergreis.

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Au fait, c’est cela “l’agenda 21” à Landerneau ?

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Voir sur Ouest-France.

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Les boues enlevées du bassin de kayak de la Garenne sont déposées dans une zone classée naturelle, à proximité de la cité Du Guesclin.

Depuis toujours, Dynamique d’avenir se bat pour que la « décharge », située juste derrière la cité Du Guesclin, à l’orée du bois du Tourous, disparaisse. « Depuis plus de vingt ans, la municipalité déposait des gravats dans ce terrain au milieu du bois », explique Christophe Winckler, membre de Dynamique d’avenir et ancien élu de l’opposition de Landerneau.

« Dans le PLU de 2007, ce terrain était classé en zone naturelle pouvant accueillir des gravats. » Or, le PLU a été modifié lors du premier mandat de Patrick Leclerc. « Fin 2012, la transformation de ce terrain en zone naturelle sans autorisation de dépôt a été votée par le conseil municipal. Seuls des aires de stationnement, un chemin piétonnier, des travaux d’enfouissement de réseaux ou encore un équipement public indispensable peuvent être faits… Je ne pense pas que cela soit le cas », ironise Christophe Winckler.

Retour à la nature

Alors comment expliquer que les 2 000 m3 de boues extraites de la base de kayak se retrouvent dans ce même terrain ? « Non seulement, c’est une aberration, mais en plus c’est totalement illégal, s’agace Tiphaine Leteuré, présidente de Dynamique d’avenir. Dans ce terrain, la Ville avait planté une centaine d’arbres, aux frais des concitoyens, pour redonner à cet endroit son aspect d’origine. Je rappelle que nous sommes dans le bois de Tourous et à 150 m à vol d’oiseaux des immeubles de la cité Du Guesclin. »

Mais Pascal Schroër, directeur des services techniques de Landerneau, veut calmer les esprits. « Les boues qui sont déposées vont sécher, perdre de leur volume. Au regard de leur composition organique, elles amélioreront la qualité du sol et le rendront plus fertile. » Ce site « à vocation à retourner à la nature », confirme le maire.

Autre point noir soulevé par Dynamique d’avenir : sa proximité avec le ruisseau du Tourous. « Nous avons constaté que l’eau est marron. Il est clair que cela vient du bassin de stockage des boues. »

Là-dessus, le maire Patrick Leclerc rappelle que « le curage de la base de kayak a été fait dans les règles au regard de la police de l’eau avec la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer). Aucune pollution n’a été décelée ».

Manque de sécurité

Pas question donc de pollution majeure, même si la couleur du ruisseau, qui se déverse ensuite dans l’Élorn, n’est pas très rassurante. « Nous irons voir, même s’il n’y a aucun danger, d’où peut venir l’écoulement, si écoulement il y a », informe Patrick Leclerc.

Enfin, dernière inquiétude et pas des moindres. « Le manque de sécurité autour de ce bassin de boues est flagrant ! » Seule une petite barrière, facilement contournable, quelques pierres et un talus protègent ce bassin d’1,50m de profondeur. « N’importe quel gamin qui joue dans le bois peut se retrouver ici. Le pire pourrait arriver », dénonce Christophe Winckler. La Ville, consciente du danger, a prévu le renforcement de la clôture dès ce matin.

Alerte aux particules fines. La Bretagne voit rouge.

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Par , 15 mars 2016 14 h 22 min

La Bretagne connaît un nouvel épisode de pollution de l’air aux particules fines. Ce lundi, le Finistère et le Morbihan ont vu orange ; les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine, rouge. Ce mardi, toute la Bretagne va basculer en alerte rouge. Des mesures anti-pollution vont être mises en place.

Le Télégramme

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La procédure d’information et de recommandation, déclenchée pour protéger les personnes les plus vulnérables face à la pollution, a été déclenchée ce lundi dans le Finistère et le Morbihan. Alors que dans les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine, c’est le seuil d’alerte qui a été franchi. C’est ce que nous indique Air Breizh.

Ce mardi, l’ensemble de la Bretagne doit s’attendre à un dépassement du seuil d’alerte aux particules fines (PM10). Les préfectures du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d’Armor ont pris des mesures pour limiter la pollution de l’air.

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Déclenchement de mesures anti-pollution

Dans le Morbihan :

– Interdiction des brûlages à l’air libre ;
– Limitation de la vitesse à 90 km/h sur les routes limitées normalement à 110 km/h ;
– Application des mesures prévues par les collectivités (gratuité ou baisse des tarifs des transports publics) ;
– Application des plans de déplacement des entreprises et des administrations.

Dans le Finistère :

– Interdiction des brûlages à l’air libre.

Dans les Côtes-d’Armor :

– Interdiction des brûlages à l’air libre ;
– Limitation de la vitesse à 90 km/h sur les routes limitées normalement à 110 km/h (des contrôles de vitesse et des contrôles anti-pollution seront mis en place) ;
– Application des mesures prévues par les collectivités ;
– Application des plans de déplacement des entreprises et des administrations.

Conditions météo favorables

Cette pollution est liée à la fois à certaines émissions dans l’air (le trafic routier, le chauffage et, parfois, l’agriculture) et aux conditions météo actuelles (conditions anticycloniques et températures basses) qui ne favorisent pas la dispersion des polluants.

Cet épisode pourrait entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes (allergies, asthme, irritation des voies respiratoires, effets cardio-pulmonaires…), notamment chez les personnes les plus vulnérables et les personnes se reconnaissant comme sensibles aux pics de pollution.
Pollution de l’air.

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3 jours d’alerte à Rennes et en Ille-et-Vilaine

Ouest-France

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A quand la généralisation de ces portiques sur l’ensemble de la RN12 et en particulier à Landivisiau ?

La préfecture a déclenché la procédure d’alerte en raison de la pollution de l’air, qui persiste à Rennes et en Ille-et-Vilaine. Jusqu’à jeudi inclus.

La pollution de l’air se poursuit à Rennes et en Ille-et-Vilaine. L’épisode qui a débuté vendredi 11 mars devrait se prolonger une bonne partie de la semaine.

72 heures d’alerte

Compte tenu d’une forte concentration de particules fines dans l’air, la préfecture a décidé d’activer la procédure d’alerte, à partir de ce mardi 15 mars, à 0 h, et jusqu’au jeudi 17 mars, à minuit, soit pendant 72 heures.

Vitesse limitée

Pendant ces trois jours, la vitesse maximale sera limitée à 90 km/h au lieu de 110 et à 110 km/h au lieu de 130 et des contrôles de vitesse et anti-pollution seront réalisés.

« Tout brûlage à l’air libre est interdit », précise la préfecture, qui a inclus dans son arrêté des mesures pour le secteur agricole et industriel.

Les recommandations de la préfecture

Il est recommandé à toute la population de réduire les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) et, en cas de gêne respiratoire ou cardiaque (par exemple essoufflements, sifflements, palpitations…), de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin.

Il est recommandé aux personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes asthmatiques, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires…) ou sensibles :

– d’éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe, de reporter les activités qui demandent le plus d’efforts

– de reporter les activités qui demandent le plus d’efforts, en particulier les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur

En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations) :

– de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin notamment pour savoir si son traitement médical doit être adapté

– de privilégier des sorties brèves et demandant le moins d’effort

Covoiturage, télétravail

Plus généralement, la préfecture demande à chacun de maîtriser la température de son logement, de modérer sa vitesse sur la route, et de privilégier les transports en commun ou le covoiturage. Le recours au télétravail est également recommandé.
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Forte mobilisation contre Notre-Dame-des-Landes.

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Par , 29 février 2016 13 h 07 min

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Voir le communiqué de eelv Landerneau.

NNDL-28fevrier2016

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http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/27/notre-dame-des-landes-manifestation-aeroport-opposants-site-projet-zad-nantes_n_9334044.html

Turbines à gaz de Dirinon et Brennilis. Non à la fermeture.

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Par , 19 février 2016 7 h 52 min

Hier, une cinquantaine de salariés des industries électriques et gazières s’est réunie sur le site de la centrale thermique EDF de Dirinon. Ils réclament le maintien en activité de ces turbines à combustion que la construction de la centrale de Landivisiau pourrait bientôt condamner.

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La Bretagne compte deux centrales EDF à turbines à combustion. L’une est située à Brennilis, l’autre, sur la zone de Lannuzel, à Dirinon. « Chacune d’elles emploie une dizaine de salariés. Mais si l’on veut vraiment avoir une vision de l’activité induite, il convient aussi de prendre en considération la sous-traitance : les chaudronniers, plombiers, électriciens, personnels de surveillance et autres qui interviennent ponctuellement sur ces centrales. À chaque fois, cela représente entre 30 et 50 personnes », assure d’emblée Johan Laurent, délégué CGT.

Des outils bientôt caducs ?

Les turbines de Dirinon, comme celles de Brennilis, sont un système d’appoint qui vient en renfort, lorsque le réseau électrique classique est en panne ou ne peut subvenir à la demande. Oui, mais voilà. Le projet de centrale à gaz à cycle combiné de Landivisiau pourrait bientôt rendre ces outils caducs ou du moins précipiter l’arrêt de leur activité. Car si la centrale de Landivisiau apparaît bien dans le pacte énergétique breton, ce n’est pas le cas de celles de Dirinon et Brennilis. Pour Johan Laurent, la construction de la première signifierait la fermeture des deux autres. « Le chantier de Landivisiau a pris du retard.

Mais on peut imaginer sa mise en service en 2021. Nous craignons que Brennilis et Dirinon disparaissent alors de la carte », poursuit le délégué syndical.

Avec le collectif Gaspare

Ce dernier fait aussi remarquer que l’outil landivisien, appelé à fonctionner 20 heures par jour, ne peut plus être considéré comme un équipement d’appoint. À titre de comparaison, la centrale de Dirinon, ce ne sont seulement qu’une dizaine d’heures de fonctionnement par mois.

Les salariés, rejoints hier par des membres du collectif Gaspare, rejettent bien évidemment le projet landivisien. « Il faut aussi rappeler que les fonds publics mobilisés pour l’investissement dépasseront 150 M€, auxquels s’ajoutera une prime annuelle de 40 M€ versée à l’exploitant (Direct Énergie) pendant 20 ans », rappelle aussi Johan Laurent.

Une économie à réaliser

Pour ce dernier comme pour beaucoup des manifestants du jour, une autre solution existe. Il s’agirait d’engager la rénovation des turbines à combustion de Dirinon et Brennilis, afin que ces dernières répondent aux nouvelles normes en termes d’émission de CO2. Un investissement que Johan Laurent évalue aux alentours de 160 M€, une somme aussi synonyme, pour le délégué syndical, d’une belle économie.

Le Télégramme

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Manifestation pour le maintien des centrales de Brennilis et Dirinon.

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Par , 18 février 2016 23 h 53 min

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Ce jeudi après-midi, une cinquantaine de salariés des industries électriques et gazières s’est réunie sur le site de la centrale thermique EDF de Dirinon (29).

La Bretagne compte deux centrales EDF à turbines à combustion. L’une est située à Brennilis (29), l’autre, donc, sur la zone de Lannuzel, à Dirinon.

Ces deux outils représentent des systèmes d’appoint qui viennent en renfort lorsque le réseau électrique classique est en panne ou ne peut subvenir à la demande. Oui mais voilà. Le projet de centrale à gaz à cycle combiné de Landivisiau pourrait bientôt rendre ces outils caducs ou, du moins, précipiter l’arrêt de leur activité. C’est ce que craignent les manifestants du jour qui rejettent le projet landivisien et militent, en revanche, pour la rénovation des centrales de Brennilis et Dirinon.

Le télégramme

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