1er tour des Elections Régionales 2010 – Percée des écologistes

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Par , 16 mars 2010 23 h 16 min
Europe Ecologie Bretagne

Europe Ecologie Bretagne

A l’issu du 1er tour des élections régionales 2010, il nous a semblé intéressant de ne pas focaliser notre analyse sur la seule ville de Landerneau, mais de l’élargir à l’ensemble du territoire de la communauté de communes de Landerneau-Daoulas.

Le premier enseignement que l’on peut tirer de ce premier tour est que l’écologie politique est aujourd’hui la seconde force de gauche et la troisième force politique de notre territoire. La liste Europe Écologie Bretagne qui réunit les Verts, l’UDB et des personnalités du monde associatif et syndical s’installe durablement dans le paysage politique que ce soit à Landerneau ou bien dans l’ensemble des communes rurales de la communauté.

Les résultats de dimanche montrent aussi que Europe Écologie Bretagne est la seule force politique montrant une progression importante (21%), puisque les listes de Le Drian, Malgorn et Joncour enregistrent chacune des pertes d’influence. Ceci est d’ailleurs d’autant plus intéressant que bon nombre de listes se revendiquaient de l’écologie ce qui a pu entraîner aussi des confusions (voir les bulletins de vote).

Nous tirons de l’analyse des résultats que l’écologie politique est aujourd’hui de plus en plus considérée comme une solution crédible et porteuse d’avenir.

election regionale 2010 ccpld landerneau-daoulas

Sur la communauté de communes de Landerneau-Daoulas 12 communes sont à plus de 12% pour la liste Europe Écologie Bretagne, et 5 sont à plus de 15 % (Daoulas, La Forest Landerneau, Trémaouézan, Irvillac et Saint Eloy)

Cette situation très encourageante pour l’écologie politique se retrouve à Landerneau où le score de la liste Europe Écologie augmente de 23%

Le 15 mars 2010
Christophe Winckler (candidat Europe Écologie Bretagne)

Réponse au Comité de défense de la gare de Landerneau

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Par , 21 février 2010 11 h 30 min

Vous avez souhaité recueillir l’avis de notre liste (liste Europe Ecologie Bretagne) sur plusieurs questions portant sur le TER et plus généralement sur le transport ferroviaire. Par souci de synthèse j’ai préféré regrouper les deux premières questions.

1 – Quelles mesures préconisez-vous pour développer le service public de voyageurs dans le domaine ferroviaire ?
2 – La région est responsable des TER (trains express régionaux), quels sont vos projets dans ce domaine pour la Bretagne ?

La liste Europe Ecologie Bretagne a élaboré un programme visant à développer les transports en commun et en priorité le fer. Les mesures que nous proposons sont à la fois bonnes pour l’environnement, bonnes pour l’économie et sont marquées par une forte dimension sociale.
Les principales dispositions de la liste Europe Ecologie Bretagne en matière ferroviaire sont les suivantes :

  • développement d’un service public régional des transports afin d’assurer la cohérence de tous les types de transports.
  • développer le maillage régional des TER afin que chaque territoire breton soit au maximum à 2 heures des autres. Par exemple : réalisation d’une ligne Saint-Brieuc-Vannes-Lorient.
  • pour les déplacements locaux, définir une politique tarifaire type «train de banlieu», à l’image du tarif unique que le département du Finistère a mis en place pour les cars.
  • pour Landerneau l’enjeu principal est le développement de la ligne Landerneau-Quimper et son raccordement jusqu’à Nantes. C’est une priorité de notre programme. Il faut accélérer la réouverture des gares désaffectées, augmenter les cadencements et améliorer les correspondances. Pour Landerneau il faut également tenir compte de l’avis de bon nombre d’usagers qui souhaitent améliorer le service en soirée en direction de Brest.

3 – La ligne TGV Paris-Brest avance à très petits pas, comment d’après vous hâter sa mise en service ? Sachant qu’elle est vitale pour le développement de la pointe Bretagne.
Europe Ecologie Bretagne ne pense pas que la ligne LGV Paris-Rennes soit vitale pour le développement de la pointe Bretagne, et ceci pour deux raisons principales :

  • Pour des raisons d’aménagement du territoire.
    La ligne LGV entre Conneré et Rennes vise à mettre Paris à 1h30 de Rennes. Pour un rennais, il sera donc plus rapide d’aller à Paris que de rejoindre Brest. En outre la ligne LGV Conneré-Rennes ne doit pas être détachée du projet global consistant à relier Nantes en passant par le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes que nous réfutons.
    Donner les conditions de rejoindre les portes de la Bretagne depuis Paris, aura pour conséquence le risque de renforcer l’isolement de la pointe Bretagne. Pour contrer ce risque, les écologistes avaient opté pour le pendulaire ce qui permettrait à tous les bretons, et en particulier à ceux de la pointe Bretagne, de bénéficier de la rapidité des transports à l’intérieur de la Bretagne,
  • Parce qu’il y a d’autres priorités
    Pour Europe Ecologie Bretagne la priorité est de renforcer le maillage du réseau breton afin d’offrir de réelles conditions pour se déplacer facilement et de façon économique en train à l’intérieur de la Bretagne. Des sommes conséquentes sont nécessaires pour réouvrir des lignes et des gares . En matière de transport de marchandises, les besoins en investissement sont également très importants. En offrant la possibilité de sortir du tout-routier pour les marchandises, la région Bretagne agira très positivement pour l’environnement et le climat.
    En ce qui concerne le rythme d’avancement de la réalisation de la ligne LGV Conneré-Rennes, il me semble que ceci ne devrait relever que de la responsabilité de l’Etat. Sur ce sujet il convient de noter qu’Europe Ecologie Bretagne est opposée au financement par la région Bretagne de cette ligne LGV qui, au demeurant, ne fait qu’arriver à ses portes.
    L’enveloppe de 1 milliard d’euros pour la région Bretagne limitera considérablement les possibilités de la Région pour investir dans le maillage du réseau TER breton et dans le développement du transport des marchandises par le fer. Nous en profitons pour rappeler que le développement du fer doit se faire dans le cadre exclusif du service public et non selon le principe du partenariat public-privé tel que cela se dessine en France, y compris en Bretagne, pour la construction et la gestion des lignes LGV et pour la gestion du fret.

Quelle politique ferroviaire pour la pointe Bretagne?

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Par , 21 février 2010 10 h 41 min

A l’occasion des élections régionales de mars 2010, la question de la politique des transports en commun est au centre du débat, et en particulier la politique du transport ferroviaire.

Dans le cadre de la campagne, la liste Europe Ecologie Bretagne a répondu aux questions posées par le comité de sauvegarde de la gare de Landerneau. Voir le courrier annexé.

Economie

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Par , 25 janvier 2010 22 h 16 min

L’intervention du président de la communauté de communes de Landerneau Daoulas concernant l’économie appelle de la part de D.E.S. plusieurs commentaires.

Notre premier remarque concerne la voie de Lanrinou. Tous ceux qui espéraient l’ouverture d’un débat public sur l’utilité de la voie de Lanrinou, ont été fortement refroidis par le refus du président de «remettre la question au débat». Ce débat est pourtant indispensable puisque le conseil communautaire n’a jamais réfléchi sur les alternatives «douces» à la voie, qui d’ailleurs, a été imaginée à une époque où les conditions économiques étaient très différentes. Aujourd’hui le réchauffement climatique dicte de nouvelles règles et conduit à tout mettre en œuvre pour éviter la création de nouvelles voies, surtout sur des sites naturels et remarquables. En passant en force la communauté de communes s’assied copieusement sur la charte de l’environnement qu’elle a récemment votée, tandis que le Maire de Landerneau dont on connaît la position, foule du pied l’agenda 21 de la ville.

Concernant les zones économiques il nous parait tout à fait anachronique de persister à construire un hôtel d’entreprise au rond point du Stum (Dirinon). Comment peut-on imaginer construire des bureaux en dehors de tout périmètre irrigué par les transports en commun? La seule certitude que nous ayons, c’est que les salariés n’auront pas d’autres moyens que d’utiliser leur propre voiture pour se rendre au travail. Le choix de ce site est celui d’un autre temps.

Nous souhaitons également réagir au choix d’installer la future maison de l’emploi dans la maison des services publics. Ce choix n’est bien entendu pas mauvais, mais nous trouvons regrettable d’écarter d’emblée la construction d’un local suffisamment important pour héberger une véritable maison de l’emploi travaillant sur un périmètre élargi. Une localisation à proximité de la gare nous semble idéale et faciliterait l’accès par le train (Landivisiau, La Roche….) ou par le car (Ploudaniel, Daoulas,….).

Alors que le président faisait un point général sur les dossiers économiques, il nous semble regrettable que pas un seul mot ne soit prononcé en faveur des travailleurs exclus du travail. En particulier nous prenons malheureusement acte de l’absence de tout projet de chantier d’insertion alors que dans le Finistère, la communauté de communes de Landerneau-Daoulas est celle qui est, de loin, la moins active dans ce domaine.

Tentative de passage en force de la voie de Lanrinou

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Par , 15 janvier 2010 22 h 42 min

Ceux, élus, membres d’associations ou simple citoyens qui espéraient de la communauté de communes un débat public sur l’utilité de la voie de Lanrinou, ont probablement été fortement refroidis par les propos du président de la communauté de communes, Jean François Jaouannet. (voir article du Télégramme en pièce jointe)

Le passage en force auquel nous assistons traduit en réalité un malaise. En pratiquant de la sorte le président de la communauté de communes s’assied copieusement sur la charte de l’environnement qu’il a fait votée, tandis que le Maire de Landerneau dont on connaît la position concernant la voie de Lanrinou foule du pied l’agenda 21 de la ville.

DES appel à plus de raison et réclame un débat public suivi d’un vote à la communauté de communes. C’est d’autant plus indispensable que la décision date de 12 ans. Depuis aucun débat de fond comparant la voie de Lanrinou et les solutions alternatives n’a été organisé. Au début du précédant mandat, le président de l’époque s’était même vigoureusement opposé à ce que je présente en séance publique les solutions alternatives à la voie.

Ce projet est un projet d’un autre temps car les conditions économiques sont différentes et parceque l’urgence écologique est aujourd’hui plus forte. Arrêtons d’épandre du bitume sur les sites naturels et remarquables, et consacrons nos budgets ainsi que notre énergie à tenter de rendre notre société plus solidaire et plus respectueuse de la planète.

Landerneau “signe” pour l’incinération

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Par , 11 octobre 2009 18 h 51 min

«Refuser l’incinération pour Landerneau/Daoulas» était le titre de notre communiqué de presse du 24 octobre 2008. Ce communiqué suivait l’annonce de l’arrêt du compostage sur le site de Saint Eloi à partir du mois de janvier 2009 et sa substitution par l’incinération. On nous avait répondu à l’époque: «ne vous inquiétez-pas, ce n’est qu’une mesure transitoire….».

Ces déclarations ne visaient-elles qu’à nous endormir ?

On peut se le demander dans la mesure où, durant l’été, le conseil du SIVALOM a décidé d’interrompre sa démarche de rénovation de l’usine et de conforter la filière incinération.
Ce revirement est étonnant, car lors du conseil du SIVALOM du mois de mars 2009, les élus affirmaient que l’objectif était de déposer un permis de construire pour une unité de compostage moderne en septembre 2009. L’explication se trouve probablement dans la négociation, ou bien le bras de fer entre BMO et le SIVALOM qui a eu lieu en juin. A l’issu de cette intervention, les élus du SIVALOM se sont finalement résignés à suivre l’avis du vice-président de BMO, enjoignant le SIVALOM à renoncer à son projet et à privilégier les incinérateurs du Finistère.
Alors que les écologistes et les associations de protection de la nature demandaient de planifier la fermeture des incinérateurs du département en surnombre, les élus du SIVALOM confortent l’incinération et n’affrontent pas l’enjeu de la valorisation organique des déchets. De ce point de vue, et avec l’accord de BMO, ils foulent du pied l’une des mesures phare du plan départemental d’élimination des déchets du Finistère approuvé en début d’année 2009 puisqu’il était prévu, à brève échéance, de rénover et créer une plateforme de valorisation des déchets organiques dans le nord du département.
L’abandon du projet par les élus du SIVALOM est également marqué par une décision de nature idéologique. En effet, le site de Saint Eloi sera rénové, mais à ce jour on ne sait rien de la fonction de l’outil qui sera créé. Par contre il a déjà été décidé de confier sa gestion à une société privée. Cette démarche est scandaleuse et doit être dénoncée.
Lors du précédent mandat, la gestion du SIVALOM a été marquée par la politique de l’abandon, aujourd’hui c’est le désordre et l’approximation qui règnent. Ceci est tout à fait déplorable alors que nous devrions prendre à bras le corps la problématique des déchets en limitant les volumes et en améliorant les valorisations matières.

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