Category: Energie

Le mémoire de S-eau-S sur la centrale électrique à gaz de Landivisiau

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Par , 17 août 2014 9 h 39 min

L’étude d’impact présentée par Direct Energie pour le projet de centrale électrique au gaz a Landivisiau a fait l’objet de nombreuses remarques et recommandations de la part de l’Autorité Environnementale.

Après étude du dossier, l’association S-eau-S, a rédigé un mémoire complémentaire sur l’impact de l’installation sur la qualité de l’air. Ce mémoire a été adressé à l’Autorité Environnementale. Puis, sur le conseil de celle-ci, au préfet du Finistère et au directeur de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Bretagne (DREAL Bretagne).
Le mémoire de S-eau-S

Des mesures faites au mauvais endroit et au mauvais moment.

Voir le mémoire

Voir aussi :

Centrale à gaz de Landivisiau. Recommandations du Conseil général de l’environnement et du développement durable : de nombreux points restent à éclaircir.

Centrale électrique à gaz de Landivisiau. Etude d’impact à revoir.

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“Sauvons le climat”. A contre-courant ou pour le nucléaire ?

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Par , 6 août 2014 18 h 10 min

Le journal Le télégramme du 6 août 2014 publie un interview de J.P Le Gorgeu que le rédacteur de l’article présente comme étant “à contre-courant” dans la mesure où il s’oppose au développement de l’éolien en Bretagne.

A contre -courant ? Ses propos et ses références montrent, bien au contraire, qu’il s’inscrit dans le courant des associations qui, sous prétexte de “sauver le climat” veulent surtout sauver le nucléaire.

voir le communiqué de S-eau-S en réponse à cet article.

L’association S-eau-S souhaite réagir après la lecture de l’article concernant la position de J.P Le Gorgeu vis à vis de l’énergie éolienne dans votre édition du 6 juillet 2014. Il critique le pacte électrique breton mais s’il est un point sur lequel ce pacte mérite d’être dénoncé, ce n’est pas sur la part attribuée aux énergies renouvelables mais sur le choix qui a été fait de construire en Bretagne une centrale électrique à gaz et qui a été concrétisé par la signature entre Eric Besson, alors ministre de l’énergie, et Jean-Yves Le Drian, alors président de la Région Bretagne, d’un engagement à construire cette centrale à Landivisiau.

Se déclarant adhérent d’une association dont l’objectif est de sauver le climat, J.P Le Gorgeu aurait pu souligner à quel point cette centrale allait contribuer au réchauffement climatique par l’émission de gaz à effet de serre tout en menaçant la santé des riverains par l’émission de gaz nocifs tels que dioxyde de soufre, oxydes d’azote et particules fines.

J.P Le Gorgeu déclare s’être investi dans la « chasse au coût de l’énergie ». C’est pourquoi on aurait pu attendre qu’il s’indigne du versement prévu par le Pacte électrique d’une prime de 40 millions d’euros par an à Direct Energie que la centrale produise ou non de l’électricité. Cette somme prélevée sur la contribution au service public de l’électricité (CSPE) sera acquittée par chaque consommateur final d’électricité.

S-eau-S tient à rappeler que, outre l’intérêt d’un faible pollution atmosphérique, les énergies renouvelables, solaire, éolien, ont d’abord un mérite : elles n’exposent pas comme le nucléaire à des catastrophes comme celles de Tchernobyl ou de Fukushima. Elles sont localisées et ne dépendent pas comme le gaz ou le nucléaire du bon vouloir de tel ou tel dirigeant des pays fournisseurs. Elles ne laissent aucun déchet dangereux à gérer par les générations à venir. L’exemple du démantèlement de la petite centrale nucléaire de Brennilis nous montre à quel point la sécurité des travailleurs et des population de même que les coûts sont loin d’être maîtrisés dans ce genre d’opération.

La démarche de J.P le Gorgeu à contre-courant ? Elle est au contraire dans la ligne de toutes ces associations qui, comme « Sauvons le climat * », s’emploient surtout à sauver le nucléaire en s’attaquant aux alternatives susceptibles d’en accélérer la sortie.

* Voir le sur site de l’association

Commentaire :

L’association “sauvons le climat” est bien connue pour être dans les faits un lobby pronucléaire. Un simple coup d’oeil sur son site nous le confirme.

Voir en particulier avec quelle désinvolture sont traités les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima.

Des extraits :

Sur les conséquence de Tchernobyl et Fukushima :

” En plus des conséquences limitées de l’irradiation sur les victimes de Tchernobyl et de Fukushima, le stress provoqué par une évacuation de plus ou moins longue durée, la perte éventuelle d’un emploi, la peur ressentie au long du déroulement de la catastrophe et la crainte constante et entretenue des radiations peuvent avoir de très sérieuses conséquences psychologiques ou psychosomatiques.

Pour ce qui concerne les conséquences environnementales, l’évolution en moins de 20 ans de la zone interdite autour du réacteur de Tchernobyl est très instructive. La limitation de la présence humaine l’a transformée en un véritable parc naturel protégé. La vie sauvage y est florissante, les loups y sont revenus en nombre, de même que les bisons d’Europe, les ours, toutes sortes d’oiseaux. La flore y est luxuriante. Une évolution similaire a été observée sur l’îlot de Bikini où la biodiversité est foisonnante. ”

Mais l’ensemble du texte mérite la lecture.

J.P Le Gorgeu se réclame donc de “sauvons le climat” dont il est l’un des administrateurs. Il est aussi président de l’Association Pour la Protection des Sites des Abers dont l’activité essentielle est la lutte contre l’éolien et qui fait valoir ses liens privilégiés avec les associations qui ont le même but, à savoir Vent de Colère et Sauvons le climat.

Dans les années récentes les représentant(e)s de cette association des Abers se sont montrés très actifs pour venir perturber les réunions organisées pour la promotion des énergies renouvelables, qu’elles soient solaires ou éoliennes.

Lettre ouverte à Mme Ségolène ROYAL – Demande d’un moratoire sur le projet de centrale électrique à cycle combiné gaz à Landivisiau.

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Par , 16 juillet 2014 22 h 54 min

Lettre ouverte de René Louail et Anne-Marie BOUDOU, pour le groupe Europe Écologie Les Verts au Conseil régional de Bretagne / Europa Ekologiezh Ar re C’hlas.

Madame la Ministre,

Le Pacte électrique breton est composé de trois volets : maîtrise de la demande en électricité, production d’énergie renouvelable et sécurisation de l’approvisionnement électrique régional. Nous soutenons fortement les orientations des deux premiers piliers de ce Pacte qui sont en adéquation avec les objectifs de transition énergétique portés par le Président de la République et le gouvernement.

Le troisième volet, qui prévoit la construction d’une centrale à cycle combiné gaz (CCCG) de 400 MW en Nord Finistère, est par contre en totale contradiction avec les enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels il nous faut aujourd’hui répondre.


Nous sommes opposés à sa mise en oeuvre.

Le Pacte électrique justifie la construction de cette nouvelle centrale par les menaces affichées de « black-out » liés aux pics de consommation électrique les jours de grand froid et par l’augmentation de la consommation, en particulier due à celle de la population, qui ne pourrait être limitée qu’au tiers de la croissance tendancielle. Or, ces pics proviennent essentiellement du chauffage électrique, dont la France s’est fait une spécialité. Ce mode de chauffage, le plus onéreux, participe à la précarité énergétique des ménages.

Dans la dernière édition 2013 des Chiffres clés de l’énergie en Bretagne (GIP Bretagne Environnement), on peut lire : « Le chauffage est le premier usage de l’électricité en Bretagne. (…). La Bretagne comptait, en 2010, 37% de résidences principales chauffées à l’électricité contre 32% au niveau national ». La solution n’est donc pas dans la construction d’un moyen de production supplémentaire, mais dans la concrétisation d’un modèle énergétique fondé sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Ces secteurs économiques sont fortement créateurs d’emplois non délocalisables et peuvent participer au redressement industriel de notre pays.

Il est donc temps que la France prenne le train de l’énergie du 21ème siècle et mette en oeuvre une politique au services de tous.

La programmation pluriannuelle des investissements de production (PPI) 2009 a fixé un objectif de 10 tranches au gaz à l’horizon 2012 en France. Au 1er janvier 2013 cet objectif était dépassé, puisque 13 groupes de CCCG étaient en activité. Depuis, GDF-Suez a annoncé la mise « sous cocon » pour une période indéterminée de deux groupes et l’arrêt, en été, de deux autres, dont celle de Montoir-de-Bretagne qui alimente la région Bretagne. Par ailleurs, celle de Pont-sur-Sambre (Nord Pas de Calais) est en procédure de sauvegarde depuis mars 2012 et la toute nouvelle centrale de Toul, a peine mise en service, a été arrêtée.

De plus, sur le plan technologique, ces centrales, ont un rendement de l’ordre de 55 %. Il est certes supérieur à la génération précédente de centrale gaz, mais ce sont malgré tout 45 % de gaz qui sont gaspillés puisque non convertis en électricité. Ainsi, alors que la France importe 98 % de son gaz, que le déficit de sa balance commerciale est largement causé par les importations d’énergies fossiles, un tel développement de CCCG ne fera qu’aggraver la dépendance énergétique de notre pays et exercer une pression accrue sur l’accès à la ressource, ce qui n’est pas sans conséquence au plan économique, écologique et géopolitique.

Par ailleurs, toutes les CCCG en service fonctionnent moins de 3 500 heures par an et pour la plupart en dessous de 1 700 heures. Or, leur utilisation n’est pas rentable à moins de 4 000 heures.

Le projet de centrale gaz de Landivisiau en nord Finistère est définie par le Pacte électrique breton comme un outil censé permettre de répondre au phénomène de pointe électrique que connaît la Bretagne. Par ailleurs, le contrat avec Direct Energie-Siemens prévoit un versement de 40 millions d’euros par an sur 20 ans, soit 800 millions, en cas de non rentabilité de la centrale.

La pointe de consommation étant estimée par EDF à 120 heures annuelles, on imagine mal que ce projet de centrale puisse atteindre son seuil de rentabilité. La probabilité est ainsi extrêmement forte pour que cette somme soit versée chaque année. Elle sera payée par les abonnés au gaz de toute la France par l’intermédiaire de la CSPE. Cette contribution, tant décriée par certains, qui devrait en priorité être consacrée au développement des filières d’énergies renouvelables, en particulier pour accélérer la mise en oeuvre des projets en cours d’énergie marines et investir dans la perspective d’autres unités : éoliennes off shore ancrées comme au large de Saint Brieuc, éoliennes flottantes, hydroliennes…

Le collectif Gaspare, qui regroupe plusieurs associations et mouvement politique, a élaboré, avec l’aide d’un bureau d’études, un scénario électrique alternatif breton pour la période 2011-2025 qui démontre qu’il est tout à fait possible de satisfaire les besoins de la Bretagne sans construire de centrale à gaz. Il a été rendu public le 18 janvier 2013 et, depuis, présenté et étudié auprès de diverses instances. A l’occasion, Monsieur Michel Cadot, Préfet de Région, avait salué, par voie de presse, la qualité de ce travail et reconnu la légitimité du Collectif GASPARE. Les conclusions de ce Scénario ont amené le Collectif à demander une mise à jour du Pacte électrique breton.

De plus, l’avis délibéré et tant attendu du 25 juin 2014 de l’Autorité environnementale sur l’installation de cette centrale à gaz et ses raccordements vient d’être publié. Les nombreuses recommandations qu’il contient révèlent déjà des manques dans “l’étude d’impact unique réalisée sur le programme de travaux que constituent les projets de construction d’une centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau par la compagnie électrique de Bretagne (CEB), de son raccordement par liaison souterraine de 18,3 km à 225 000 volts au réseau électrique sur le poste RTE de La Martyre, et de son raccordement sur 20 km au réseau de transport de gaz par GRTgaz”.

Ainsi, au vu de ces éléments, il nous apparaît urgent d’avoir un véritable débat sur l’opportunité et les conséquences de l’implantation des centrales électriques, notamment en termes de sécurité énergétique, de pérennité des services publics du gaz et de l’électricité, et de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre.

En conséquence, nous vous demandons un moratoire sur le projet de construction d’une centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau.

La transition énergétique pour sortir des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, uranium) est aussi possible en Bretagne au bénéfice de l’intérêt général. L’État et la Région Bretagne s’honoreraient de s’y engager dès maintenant par cette décision et une accélération des deux autres volets du Pacte électrique breton.

René Louail et Anne-Marie BOUDOU,

pour le groupe “Europe Écologie Les Verts / Europa Ekologiezh Ar re C’hlas” au Conseil régional de Bretagne.

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Centrale de Landivisiau. Lettre ouverte des écologistes à Ségolène Royal

Le télégramme : 17 juillet 2014

Dans une lettre ouverte adressée, hier, à Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, René Louail et Anne-Marie Boudou, élus du groupe Europe Écologie Les Verts au conseil régional de Bretagne, demandent un moratoire sur le projet de centrale électrique à cycle combiné gaz à Landivisiau. « Le Pacte électrique breton est composé de trois volets : maîtrise de la demande en électricité, production d’énergie renouvelable et sécurisation de l’approvisionnement électrique régional. Nous soutenons fortement les orientations des deux premiers piliers (…) en adéquation avec les objectifs de transition énergétique portés par le président de la République et le gouvernement. Le troisième volet, qui prévoit la construction d’une centrale à cycle combiné gaz (CCCG) de 400 MW en Nord-Finistère, est, en revanche, en totale contradiction avec les enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels il nous faut aujourd’hui répondre », déclarent les signataires. « Le Pacte électrique justifie la construction de cette nouvelle centrale par les menaces affichées de “black-out” liés aux pics de consommation électrique les jours de grand froid et par l’augmentation de la consommation, en particulier due à celle de la population, qui ne pourrait être limitée qu’au tiers de la croissance tendancielle. Or, ces pics proviennent essentiellement du chauffage électrique (…). Ce mode de chauffage, le plus onéreux, participe à la précarité énergétique des ménages. Le chauffage est le premier usage de l’électricité en Bretagne. La solution n’est donc pas dans la construction d’un moyen de production supplémentaire, mais dans la concrétisation d’un modèle énergétique fondé sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ». En conclusion, les élus citent le récent avis de l’Autorité environnementale sur ce dossier, qui révèle « déjà des manques dans “l’étude d’impact unique réalisée sur le programme de travaux (…)”. Il nous apparaît urgent d’avoir un véritable débat sur l’opportunité et les conséquences de l’implantation des centrales électriques (…) ».

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2e plan climat-énergie territorial du Conseil général du Finistère 2014-2018. Beaucoup de bruit pour rien !

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Par , 3 juillet 2014 18 h 57 min

Le Conseil Général du Finistère vient de faire connaître, avec force publicité, son 2e Plan climat énergie territorial.

Un rendez-vous important au moment où s’annonce l’enquête publique concernant le projet de centrale électrique à gaz à Landivisiau.

Mais inutile d’aller chercher la place de ce projet dans le “plan climat-énergie” du Conseil Général. En résumé c’est “circulez, il n’y a rien à voir”.

Une position qui confirme l’inutilité des Conseils Généraux quand ceux-ci se contentent d’être des relais dociles des pouvoirs régionaux et nationaux.

Voir la suite sur le site de S-eau-S

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Centrale électrique à gaz de Landivisiau. Etude d’impact à revoir.

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Par , 30 juin 2014 20 h 01 min

Si on sait lire les “Recommandations du Conseil général de l’environnement et du développement durable” concernant la centrale électrique à gaz projetée à Landivisiau, l’étude d’impact qui leur a été communiquée par Direct-Energie rebaptisée “Compagnie électrique de Bretagne” est loin de répondre aux informations attendues d’une véritable étude d’impact. La liste des points à éclaircir , c’est à dire des non-dits, est, en effet, déjà si impressionnante que leur simple lecture prouve que l’étude d’impact doit être tout simplement reprise à zéro.

Pour en juger, nous rassemblons ici les 20 principales recommandations de l’Autorité Environnementale.

Nous y ajoutons l’analyse d’un manque évident de l’étude d’impact : une étude sérieuse de la pollution de l’air.

Voir la suite sur S-eau-S

Grand Ouest : Yannick Jadot visite les éoliennes citoyennes de Béganne (Morbihan).

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Par , 10 mai 2014 11 h 12 min

Les quatre éoliennes de Béganne sont exceptionnelles. Il aura fallu 12 ans de travail bénévole et militant acharné pour qu’elles voient le ciel. Ce sont des éoliennes citoyennes, elles appartiennent à un millier de personnes qui ont choisi de prendre leur énergie en main. Leur puissance correspond au besoin d’électricité du canton des habitants qu’elles réunissent.

La suite sur Brest ouVert

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