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Système agro-industriel, violence et omerta en Bretagne. Silence dans les champs.

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Par , 13 avril 2023 11 h 06 min
Silence dans les champs

Nicolas Legendre

Silence dans les champs

« C’est pas la Corse ici. On te tue pas. C’est plus subtil. C’est sournois. La peur… »

Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraîne la disparition progressive des paysans, l’asservissement de nombreux salariés de l’agroalimentaire, l’altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s’impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l’impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s’estimer heureux parce qu’ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d’intimidations, de calomnies ou de sabotages. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « Féodalité », répondent les uns. « Esclavage moderne », disent les autres. « Oligarchie » ou « mafia », jurent certains…
Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la Bretagne.

Extrait :

“Je me suis entretenu avec des figures historiques du mouvement écologiste en Bretagne ainsi qu’avec des sympathisants anonymes. Certains évoquent des épisodes déjà relayés dans la presse, comme les menaces de mort taguées dans l’espace public, en 2007, à l’encontre de Gérard Borvon, ex porte-parole des Verts de la région, ou le saccage des locaux de Eau et Rivières de Bretagne, à Guingamp et à Brest par des individus qui n’ont jamais été appréhendés.”

voir : Guerre de l’eau en Bretagne : la chasse à « l’écol-eau » est ouverte.

Trajectoires politiques de militants écologistes bretons (années 1970-années 1990

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Par , 19 mars 2023 21 h 40 min

Martin Siloret

Les décennies 1970 à 1990 voient l’émergence et la pérennisation en Bretagne d’une nouvelle famille politique, les écologistes, organisés pour l’essentiel dans la formation Les Verts. Cette émergence traduit l’entrée dans le champ politique de nombreux militants associatifs, mais aussi le ralliement d’autres militants politiques, qui conduit à une présence croissante dans les institutions.

Voir le texte : https://www.academia.edu/24387866/Trajectoires_politiques_de_militants_%C3%A9cologistes_bretons_ann%C3%A9es_1970_ann%C3%A9es_1990?email_work_card=abstract-read-more

Nucléaire : fissure découverte à la centrale de Penly, “c’est un problème sérieux” alerte l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

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Par , 9 mars 2023 12 h 21 min

L’Autorité de sûreté nucléaire a demandé à EDF de revoir sa stratégie de contrôle des problèmes de corrosion de certains réacteurs, après la découverte d’une fissure sur un circuit de la centrale de Seine-Maritime. Article rédigé par

franceinfo Radio France Publié le 07/03/2023 23:20 Temps de lecture : 1 min.

La centrale nucléaire du Penly, en Seine-Maritime. (FRED DOUCHET / MAXPPP)
La centrale nucléaire du Penly, en Seine-Maritime. (FRED DOUCHET / MAXPPP)

“C’est un problème sérieux qui affecte ses réacteurs”, a réagi mardi 7 mars sur franceinfo Karine Herviou, la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de réviser sa stratégie de contrôle des problèmes de corrosion de certains réacteurs, après la découverte d’une fissure importante sur un circuit de la centrale de Penly en Seine-Maritime

“C’est une fissure particulièrement profonde”, précise Karine Herviou. “Elle fait 23 millimètres sur une épaisseur de tuyauterie qui en fait 27. On était donc assez proche d’une fuite.” Cette fissure se situe sur le circuit de refroidissement, chargé d’injecter de l’eau dans le cœur du réacteur en cas d’incident. La directrice générale adjointe de l’IRSN précise que s’il y avait eu une fuite, elle se limiterait à “l’enceinte de confinement”. Karine Herviou rajoute que “des mesures compensatoires ont été prises par EDF pour détecter au plus tôt ces fuites, de façon à arrêter le réacteur immédiatement”.

15 réacteurs à l’arrêt depuis 2021

Depuis 2021, quinze réacteurs sont à l’arrêt à cause de ce type de fissures. “EDF s’était engagé à contrôler l’ensemble de son parc et les tuyauteries considérées comme ‘sensibles'”, rappelle Karine Herviou. Pour autant, la tuyauterie de la centrale de Penly était considérée “comme ‘non-sensible’ à la fissuration, donc elle n’était prioritaire dans le contrôle”.

“EDF va donc devoir revoir sa stratégie et contrôler un peu plus largement ses tuyauteries susceptibles d’être concernées”, ajoute la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ce qui va contraindre le fournisseur “à plus de contrôles” et donc potentiellement “retarder le redémarrage de certains réacteurs”.  Voir les comm

A Caurel et Dirinon, EDF vend sa production bretonne d’énergie renouvelable au privé au moment de relancer un ruineux programme nucléaire.

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Par , 29 octobre 2022 14 h 07 min

Le groupe Kallista Energy rachète les parcs éoliens de Caurel et Dirinon (Ouest-France)

​Le producteur d’énergies renouvelables Kallista Energy a fait l’acquisition auprès d’EDF Hydro des parcs éoliens de Caurel (Côtes-d’Armor) et Dirinon (Finistère), jeudi 20 octobre 2022. Le groupe possède désormais six parcs éoliens en Bretagne.

Ouest-France Publié le 28/10/2022 à 16h38 Écouter

Dans un communiqué et une série de tweets publiés vendredi 28 octobre 2022, le producteur d’énergies renouvelables Kallista Energy a annoncé sa nouvelle acquisition : deux parcs éoliens (6 MW) en Bretagne, à Caurel (Côtes-d’Armor) et de Dirinon (Finistère)

Kallista Energy : https://www.kallistaenergy.com/notre-groupe/notre-histoire/

Quelques dates.

2009 : Les fonds infrastructure gérés par Ardian (AXA Private Equity) deviennent actionnaires majoritaires du Groupe Kallista.

2010 : Acquisition des parcs éoliens de Neoelectra en Bretagne.

2011 : Création de Kallista Energy Investment.

2018 : Évolution du capital du groupe avec une reprise par APG Asset Management et AXA Infrastructures

La Coop des masques. La fin d’une belle aventure humaine et solidaire.

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Par , 12 octobre 2022 21 h 42 min

Christophe Winckler nous fait savoir que l’entreprise est mise en liquidation judiciaire.

Ci dessous son communiqué.

En décidant la liquidation judiciaire de la Coop des Masques bretonne et solidaire, le tribunal de commerce de Saint-Brieuc sonne la fin d’une aventure humaine et solidaire hors du commun.

Cette aventure a démarré au mois de mars 2020 dès le début de la pandémie de covid 19. A ce moment tout le monde prenait conscience de l’impossibilité de fournir à la population des masques de protection sanitaire car nous avions auparavant désindustrialisé la France et en délocalisant l’usine de masques de Plaintel près de Saint-Brieuc.

Fort de ce constat, les membres fondateurs de la Coop des Masques ont été animés par la volonté de bâtir un outil industriel coopératif permettant de retrouver une souveraineté de production d’équipements sanitaires. Le choix du modèle économique retenu permettait d’être à l’abris de décisions de délocalisation. Cette démarche fût un succès car, dès le mois de juillet 2020, la Coop des Masques était fondée et pouvait commencer à produire au début de l’année 2021 une fois la mise en route des machines commandées en France.

Cependant, rapidement, elle a dû faire face à deux handicaps qui lui ont été fatals.

  1. Les importations de masques chinois sont toujours à un niveau très massif (95% en 2022). L’Etat lui-même est sans doute le premier fautif, car ses achats se font principalement en Chine. Ainsi la Coop des Masques a perdu le marché de la Préfecture de Paris au profit d’importateurs chinois (septembre 2022). La même décision avait été prise par l’armée en mai 2022.
  1. Plusieurs sociétaires de la Coop des Masques qui ont investi des sommes parfois importantes, n’ont pas confié leurs marchés à « leur usine » pour des raisons que nous ne comprenons pas. Le cas du groupe mutaliste Vyv (Harmonie mutuelle, MGEN, Arcade, mmg ….) qui était notre premier investisseur (300 000 euros), porte une grande part de la responsabilité de notre faillite.

L’analyse faite par la Coop des Masques est partagée par les principaux acteurs de la filière française. Elle montre qu’en aidant à la réindustrialisation de la France pour la production de masques, tout en favorisant le déferlement sur le marché des masques chinois à bas coût, sans même en contrôler ni la qualité ni les conditions sociales de production, l’Etat a provoqué de graves difficultés économiques conduisant à de nombreuses fermetures d’atelier ainsi que des faillites. C’est tout particulièrement le cas de la Coop des Masques qui a été encouragée à investir massivement et qui ne peut plus assumer ses dettes du fait de l’absence de commandes. En menant une politique aussi hasardeuse, l’Etat porte aussi une lourde responsabilité.

Sur le plan régional, il faut reconnaître que beaucoup de collectivités ont soutenus la Coop des Masques en nous confiant leurs besoins. Cependant nous portions nos espoirs sur l’organisation d’une table ronde qui avait été promise par la Région Bretagne pour le mois de septembre 2022. Cette table ronde aurait dû permettre de sensibiliser à nouveau le secteur de la santé ainsi que les milieux économiques (agroalimentaire) régionaux. Après avoir répondu favorablement à notre sollicitation, la Région n’a finalement pas donné suite.

Après la décision de liquidation judiciaire, le conseil d’administration de la Coop des Masques, pense avant tout aux 13 salariés qui vont se retrouver au chômage et vont devoir reprendre le chemin de la recherche d’un emploi. Ceci est d’autant plus désolant, que nous avions recruté en CDI, bon nombre de travailleurs qui avaient besoin de se réinsérer dans le milieu du travail. Nous souhaitons rappeler que leur mobilisation pour la Coop des Masques a été exemplaire.

Nous pensons aussi aux nombreux citoyens, artisans et entreprises qui ont soutenu et encouragé le projet. La Coop des masques avait 2067 sociétaires, dont près de 2000 citoyennes et citoyens. Ceux-ci croyaient à ce projet solidaire car ils ont investi chacun des sommes comprises en général entre 50 et 200 euros jusqu’à 10 000 euros. Nous imaginons que leur déception doit être immense.

Bien que l’aventure de la Coop des Masques se termine ce jour, nous tenons à souligner que le modèle coopératif qui a été utilisé est parfaitement pertinent et n’est en rien la raison de l’échec. Réunir autant d’usagers, de citoyens et de collectivités pour bâtir un outil industriel voué à la production d’équipements sanitaires stratégiques est un succès exceptionnel. C’est la démonstration qu’une entreprise solidaire est tout à fait indiquée pour garantir la souveraineté d’équipements sanitaires de nécessité publique sur un territoire comme la Bretagne (du moment qu’on lui passe des commandes).

Christophe Winckler

Président du conseil d’administration

Coop des Masques bretonne et solidaire

Le 12/10/2022

Sur le télégramme : Grâces : la Coop des masques liquidée, les salariés réagissent

Sur Libération : Fermeture de la Coop des masques : «un énorme gâchis» et treize salariés sur le carreau

CAPLD de Landerneau-Daoulas. Toujours pas de plan climat air énergie territorial (PCAET)

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Par , 7 octobre 2022 17 h 42 min

communiqué de Europe Ecologie les Verts de Landerneau-Daoulas

Les évènements climatiques récents (sécheresse, canicule, feux de forêts, fonte des glaciers, cyclones dévastateurs …) montrent un emballement du réchauffement climatique dont l’amplitude atteint le haut des prévisions faites par la communauté scientifique. Ces évènements nous rappellent notre devoir d’adapter individuellement et collectivement nos comportements pour limiter l’impact des catastrophes qui vont de toute façon toucher en priorité les populations les plus faibles.

Pour parvenir à enrayer la fuite en avant, les principaux Etats ce sont dotés en 2015 d’objectifs généraux (accord de Paris) pour limiter la hausse à 2°C à la fin du siècle (objectif qui ne sera pas atteint). En France, afin d’améliorer nos chances de réussite, l’Etat a décliné les engagements au niveau de chaque collectivité territoriale par une loi dite de transition énergétique (2015). Chacune des collectivités territoriales a dorénavant de grandes responsabilités pour participer à la lutte contre le changement climatique.

Il leur est par exemple demandé d’établir un «plan climat air énergie territorial» (PCAET). Ce plan doit comporter des objectifs chiffrés ainsi que des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chez nous, c’est la CAPLD de Landerneau-Daoulas qui détient cette responsabilité. L’échéance qui lui a été donnée par la loi était le 31 décembre 2018. Autant dire que le retard est considérable. D’ailleurs nous sommes la seule collectivité du Pays de Brest à ne pas avoir de PCAET.

Cet échec peut être considéré comme une opportunité si la CAPLD rattrape son retard en établissant un plan ambitieux qui prend en compte les dernières données climatiques. En 2023, un tel plan sera d’autant plus facilement partagé que tout le monde a conscience que des catastrophes climatiques nous guettent ou plutôt guettent les jeunes.

Mettre en place un PCAET est un travail conséquent réalisé pour une période de cinq ans. De Landerneau à Daoulas, la CAPLD est porteur du projet. Elle doit nommer un élu référent qui créera un comité de pilotage. Pour être pertinent et efficace, un tel plan se doit d’être établi grâce à une très large concertation en associant toutes les parties prenantes (les associations, les citoyen, les jeunes, les entreprises, les administrations, les élus…).

Le groupe local EELV forme le vœu que cette concertation longuement attendue, va se mettre en œuvre rapidement. Il sera disponible pour apporter ses compétences.

Le 7 octobre 2022

Pour Europe Ecologie les Verts de Landerneau-Daoulas

Pour connaître le point d’avancement de la CAPLD : Consultez les documents du PCAET du Pays de Landernea-Daoulas (pays-landerneau-daoulas.fr). On découvre qu’il n’y en fait aucun autre document qu’une délibération de 2017 et une de septembre 2021 qui semblent être restées toutes les deux sans effet.

voir l’article sur le Télégramme.

.Nous n’avons toujours pas de plan climat air énergie territorial » regrette le groupe EELV de Landerneau-Daoulas.

Publié le 08 octobre 2022 à 12h30

Pour lutter contre le réchauffement climatique, la communauté d’agglomération du pays de Landerneau-Daoulas doit se doter d’un plan climat air énergie territorial.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, la communauté d’agglomération du pays de Landerneau-Daoulas doit se doter d’un plan climat air énergie territorial. (Photo Heol)

Dans un communiqué, le groupe EELV du pays de Landerneau-Daoulas regrette que la communauté d’agglomération ne se soit toujours pas dotée d’un Plan climat air énergie territorial.

« Les évènements récents montrent un emballement du réchauffement climatique dont l’amplitude atteint le haut des prévisions faites par la communauté scientifique. Ces évènements nous rappellent notre devoir d’adapter individuellement et collectivement nos comportements pour limiter l’impact des catastrophes qui vont de toute façon toucher en priorité les populations les plus faibles », estime le groupe EELV du pays de Landerneau-Daoulas.

« Chacune des collectivités territoriales a de grandes responsabilités pour participer à la lutte contre le changement climatique. Il leur est par exemple demandé d’établir un « plan climat air énergie territorial » (PCAET). Ce plan doit comporter des objectifs chiffrés ainsi que des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chez nous, c’est la Communauté d’agglomération du Pays de Landerneau-Daoulas (CAPLD) qui détient cette responsabilité. L’échéance qui lui a été donnée par la loi était le 31 décembre 2018. Autant dire que le retard est considérable. D’ailleurs, nous sommes la seule collectivité du Pays de Brest à ne pas avoir de PCAET ».À lire sur le sujetEELV-Landerneau rappelle l’urgence climatique

Période de cinq ans

Et EELV de conclure : « Mettre en place un PCAET est un travail conséquent réalisé pour une période de cinq ans. La CAPLD doit nommer un élu référent qui créera un comité de pilotage. Pour être pertinent et efficace, un tel plan se doit d’être établi grâce à une très large concertation. Le groupe local EELV forme le vœu que cette concertation, longuement attendue, va se mettre en œuvre rapidement ».

Voir l’article sur Ouest-France.

Pays de Landerneau-Daoulas. Où en est le plan climat-air-énergie territorial ?

​Le groupe Europe Écologie les Verts de Landerneau Daoulas, dans un communiqué adressé à la rédaction, s’inquiète du retard pris dans la mise en place du PCAET. Les élus répondent.

Christophe Winckler, porte-parole du groupe Europe-Écologie-les Verts Landerneau-Daoulas (Finistère), tacle les élus de la Communauté de communaune sur le retard pris dans la construction du plan climat-air-énergie territorial (PCAET). « Chacune des collectivités territoriales a de grandes responsabilités pour participer à la lutte contre le changement climatique. »

Il rappelle qu’il leur est demandé d’établir un plan climat air énergie territorial qui comporte des objectifs chiffrés ainsi que des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est la Communauté de commune (CAPLD) qui possède cette responsabilité, avec une échéance donnée par la loi au 31 décembre 2018. Autant dire que le retard est considérable. Nous sommes la seule collectivité du Pays de Brest à ne pas avoir de PCAET.

Un plan climat-air-énergie en cours de finalisation

Christophe Winckler rappelle que la CAPLD doit nommer un élu référent pour créer un comité de pilotage. « Pour être pertinent, un tel plan se doit d’être établi grâce à une large concertation en associant les associations, les citoyens, les jeunes, les entreprises, les administrations, les élus… » Le groupe local d’EELV « forme le vœu que cette concertation attendue se mette en œuvre rapidement. »

Patrick Leclerc, président de la CAPLD, et Alexandra Guilloré, vice-présidente en charge de l’aménagement, expliquent que « la CAPLD finalise son plan. Il sera soumis au vote de l’assemblée plénière en fin d’année ou au début de 2023 ».

« Une lutte contre le changement climatique »

Les élus précisent qu’ils ont relancé un diagnostic pour travailler avec des données actualisées : « À partir de ces données, le panel citoyen, le conseil de développement et le comité de pilotage ont fixé les priorités et les orientations du futur plan climat, en précisant déjà les premières actions. »

Patrick Leclerc et Alexandra Guilloré poursuivent en expliquant qu’ils n’ont pas attendu un PCAET pour agir avec « la construction d’un plan local d’urbanisme intercommunal, l’élaboration d’un plan d’actions volontariste en matière de mobilités ou encore le soutien envers les bailleurs sociaux dans la rénovation énergétique, entre autres. »

Les élus rappellent que « la lutte contre le changement climatique ne saurait se faire sans les entreprises, sans l’agriculture, sans l’ensemble des acteurs privés et associatifs. Nous sommes à leur disposition pour en échanger. »

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