Centrale de Landivisiau. Un projet néfaste pour la qualité de l’air.

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Par , 24 septembre 2014 12 h 17 min

L’association S-eau-S a a rencontré les commissaires enquêteurs en charge du dossier soumis à enquête publique concernant le projet de centrale électrique à gaz de Landivisiau. Nous avons rappelé notre hostilité à ce projet inutile, coûteux et nocif pour l’environnement. Comment comprendre qu’au moment même où le président de la république déclare à New-York, au sommet sur le climat, que le dérèglement climatique menace “la paix et la sécurité du monde“, le Gouvernement français et les élu(e)s majoritaires de la Région Bretagne persévèrent dans leur projet d’implanter une centrale électrique à gaz, source d’émission de gaz à effet de serre, à Landivisiau.

Une étude d’impact qui masque de graves pollutions.

Dans le mémoire remis à la présidente de le commission d’enquête, l’association S-eau-S relève de graves manques dans l’étude d’impact concernant la qualité de l’air et en particulier sur la pollution par les particules fines dont l’association Air Breizh chargée des mesures déclare par ailleurs qu’elles”peuvent provoquer une atteinte fonctionnelle respiratoire, le déclenchement de crises d’asthme et la hausse du nombre de décès pour cause cardio-vasculaire ou respiratoire, notamment chez les sujets sensibles (bronchitiques chroniques, asthmatiques…)” et dont la Commission de la science et de la technologie du parlement européen constate qu’elles “constituent une cause de mortalité chez les enfants en bas âge.

L’association S-eau-S a pu constater qu’un seul site a été choisi pour la mesure de ces particules fines et que celui-ci est éloigné du site prévu pour l’implantation de la centrale, émettrice potentielle de ces particules, et de la RN12 où la circulation automobile est déjà la source majeure de cette pollution.

Plus grave : la campagne de mesure n’a été réalisée que pendant deux mois (23mai/20juin et 24 octobre/21 novembre). Ces deux mois étant ceux où la pollution est avérée la plus faible et ceci de façon régulière depuis que des mesures sont réalisées en Bretagne. En effet ont été soigneusement évités les mois de janvier, février et mars pendant lesquels Air Breizh a constaté en 2012 “plusieurs épisodes de pollution aux PM10 (particules fines) sur l’ensemble de la Bretagne, entraînant des dépassements du seuil de recommandation et d’information du public” (28 dépassements dans le Finistère). Ces mois, volontairement exclus des mesures, coïncident, comme le note Air Breizh, avec les épisodes de grand froid qui seraient donc ceux où la centrale, supposée répondre aux “besoins de pointe”, fonctionnerait à plein régime ajoutant ainsi à la pollution déjà existante.

Cependant, malgré ce défaut de mesures Air Breizh constate déjà que les concentrations en particules fines (PM10 et PM2.5) relevées “sont du même ordre de grandeur que les niveaux observés sur les stations urbaines”. Constater le même niveau de pollution actuellement à Landivisiau, 9000 habitants, qu’à Brest, 140 000 habitants, laisse anticiper ce qu’il en serait si la centrale était construite à proximité de la ville !

C’est pourquoi l’association S-eau-S a demandé à la commission d’enquête “qu’un avis négatif soit donné à la construction de cette centrale vu les résultats des mesures de la qualité de l’air qui, bien que limitées dans le temps, indiquent déjà une pollution grave, en particulier par les particules fines PM10 et PM2.5, sur le secteur de Landivisiau“.

communiqué remis à la presse.

Voir en complément : Centrale électrique à gaz de Landivisiau. Mémoire déposé par S-eau-S.

Rien ne peut justifier la destruction du centre des Impôts et de la M.S.A. de Morlaix. Les responsables doivent être poursuivis !

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Par , 20 septembre 2014 21 h 21 min

Communiqué de presse Europe Ecologie Bretagne Samedi 20 septembre 2014

Au lendemain de la condamnation des 11 bonnets rouges, des leaders agricoles finistériens ont encore frappé; cette fois ils ont détruit par le feu, le centre des Impôts et la M.S.A. de Morlaix; un acte de vandalisme dont la crise légumière actuelle ne peut justifier de tels comportements.
En effet, plus d’un demi- siècle après la prise de la sous-Préfecture de Morlaix par Alexis Gourvennec, la fuite en avant est toujours de mise : après avoir éliminé quatre paysans sur cinq, ces “décideurs” continuent, avec le même discours à faire les mêmes dégâts sur le plan économique, social et environnemental, aux dépens d’un modèle agricole durable, local, respectueux des hommes et de l’environnement que EELV défend.

Aujourd’hui il est plus facile d’accuser l’Etat que de remettre en cause le système qui a montré son inefficacité.

Comment ces courageux anonymes peuvent-ils crier au secours alors qu’ils sont responsables des crises à répétition d’une part et responsables des outils économiques qu’ils ont eux-mêmes mis en place, d’autre part ?

Ces actes de vandalisme, orchestrés par des extrémistes n’ont pour objectif que de faire diversion face à un système qu’ils ne maîtrisent plus, au nom d’un pseudo marché mondial.

Le mouvement EELV, son groupe local du Pays de Morlaix et ses élus régionaux demandent que la lumière soit faite. Les donneurs d’ordres doivent payer.

René Louail, président du groupe des élu-e-s EELV au Conseil Régional de Bretagne

Yannick Bigouin et Janick Moriceau, élu-e-s EELV au Conseil régional de Bretagne

Michèle Le Tallec et Jean-Pierre Trillet, co-secrétaires régionaux EELV Bretagne

Le Groupe local EELV Pays de Morlaix

Centrale électrique à gaz de Landivisiau. Ce que nous cache l’étude d’impact.

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Par , 18 septembre 2014 14 h 57 min

Depuis le 15 septembre l’enquête au titre de la protection de l’environnement a débuté.

Nous avions déjà eu l’occasion d’étudier la demande d’autorisation d’exploiter soumise à l’autorité environnementale et les remarques de celle-ci. Cette étude s’est traduite de notre part par un mémoire soulignant les insuffisances dans l’étude d’impact sur la qualité de l’air que nous avons adressé à l’autorité environnementale et, sur les conseils de celle-ci, au préfet du Finistère et au président du Conseil Général du Finistère.


Voir la suite sur le site de S-eau-S.

Centrale à gaz de Landivisiau. Enquête publique, où et comment dire non.

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Par , 14 septembre 2014 17 h 00 min


Voir le tract

Voir le mémoire rédigé par S-eau-S sur l’insuffisance de l’étude d’impact concernant la qualité de l’air.

Sénatoriales Finistère : EELV en ordre de bataille.

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Par , 5 septembre 2014 12 h 02 min

Ouest-France

Les écologistes ont présenté leur liste finistérienne, dimanche, à Quimper. Ils développent leurs thèmes de campagne.

Les membres d’Europe écologie-les Verts (EELV) du Finistère ont présenté, dimanche, leur liste pour les élections sénatoriales du 28 septembre. Nathalie Chaline, adjointe au maire de Brest et conseillère communautaire à Brest métropole océane, prend la tête de cette liste autonome. « Il y a bien eu des discussions avec d’autres partis pour construire une liste commune, révèle-t-elle. Mais nous n’avons pas trouvé d’accord politique. Nous avons préféré l’autonomie. »

Les membres de la liste l’assurent : s’ils sont élus, ils démissionneront de leurs autres mandats électoraux. Quel programme défendent-ils ? « Nous estimons qu’il est indispensable de porter un regard neuf sur les politiques publiques nationales pour sortir des crises environnementale, économique, sociale et démocratique. » Les écologistes veulent une « agriculture plus responsable, garantissant une alimentation saine et l’emploi agricole ».

Pour une Bretagne à cinq

Ils militent pour un « aménagement du territoire équilibré, solidaire au service de tous ». Et pour « la défense des services publics et de l’intérêt général ». Ils entendent mener une « politique économique écologique » et veulent une « transition énergétique, économique et sociale ». Concernant le redécoupage territorial de la France, Nathalie Chaline, estime « qu’il faut d’abord réfléchir aux politiques que les nouvelles régions devront mener avant de redécouper le territoire ». Elle milite pour une Bretagne à cinq départements.

La liste Écologie et solidarité

1. Nathalie Chaline, 50 ans, adjointe au maire de Brest et conseillère communautaire à Brest Métropole océane ; 2. Jean Cathala, 55 ans, principal d’un collège rural résident à Douarnenez ; 3. Marie-Andrée Jérôme-Clovis, 60 ans, retraitée de l’Éducation nationale, Concarneau ; 4. Christophe Winckler, dirigeant de Lessonia, entreprise de valorisation d’algues, et ancien conseiller municipal et communautaire à Landerneau ; 5. Magali Deval, chargée de mission à la Feve, la Fédération des élus Verts et écologistes, Plouguin ; 6. Serge Borvon, retraité de DCNS, conseiller municipal à Plougastel-Daoulas.

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