La Poule Rousse, un nouveau Fonds de Dotation pour Encourager l’écologie, Préserver la biodiversité, Renforcer le Lien Social, Prévenir les exclusions.
Pour en savoir plus voir : http://lapoulerousse.org/

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« C’est pas la Corse ici. On te tue pas. C’est plus subtil. C’est sournois. La peur… »
Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraîne la disparition progressive des paysans, l’asservissement de nombreux salariés de l’agroalimentaire, l’altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s’impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l’impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s’estimer heureux parce qu’ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d’intimidations, de calomnies ou de sabotages. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « Féodalité », répondent les uns. « Esclavage moderne », disent les autres. « Oligarchie » ou « mafia », jurent certains…
Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la Bretagne.
Extrait :
“Je me suis entretenu avec des figures historiques du mouvement écologiste en Bretagne ainsi qu’avec des sympathisants anonymes. Certains évoquent des épisodes déjà relayés dans la presse, comme les menaces de mort taguées dans l’espace public, en 2007, à l’encontre de Gérard Borvon, ex porte-parole des Verts de la région, ou le saccage des locaux de Eau et Rivières de Bretagne, à Guingamp et à Brest par des individus qui n’ont jamais été appréhendés.”
voir : Guerre de l’eau en Bretagne : la chasse à « l’écol-eau » est ouverte.
Les décennies 1970 à 1990 voient l’émergence et la pérennisation en Bretagne d’une nouvelle famille politique, les écologistes, organisés pour l’essentiel dans la formation Les Verts. Cette émergence traduit l’entrée dans le champ politique de nombreux militants associatifs, mais aussi le ralliement d’autres militants politiques, qui conduit à une présence croissante dans les institutions.
L’Autorité de sûreté nucléaire a demandé à EDF de revoir sa stratégie de contrôle des problèmes de corrosion de certains réacteurs, après la découverte d’une fissure sur un circuit de la centrale de Seine-Maritime. Article rédigé par
franceinfo Radio France Publié le 07/03/2023 23:20 Temps de lecture : 1 min.
“C’est un problème sérieux qui affecte ses réacteurs”, a réagi mardi 7 mars sur franceinfo Karine Herviou, la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de réviser sa stratégie de contrôle des problèmes de corrosion de certains réacteurs, après la découverte d’une fissure importante sur un circuit de la centrale de Penly en Seine-Maritime.
“C’est une fissure particulièrement profonde”, précise Karine Herviou. “Elle fait 23 millimètres sur une épaisseur de tuyauterie qui en fait 27. On était donc assez proche d’une fuite.” Cette fissure se situe sur le circuit de refroidissement, chargé d’injecter de l’eau dans le cœur du réacteur en cas d’incident. La directrice générale adjointe de l’IRSN précise que s’il y avait eu une fuite, elle se limiterait à “l’enceinte de confinement”. Karine Herviou rajoute que “des mesures compensatoires ont été prises par EDF pour détecter au plus tôt ces fuites, de façon à arrêter le réacteur immédiatement”.
Depuis 2021, quinze réacteurs sont à l’arrêt à cause de ce type de fissures. “EDF s’était engagé à contrôler l’ensemble de son parc et les tuyauteries considérées comme ‘sensibles'”, rappelle Karine Herviou. Pour autant, la tuyauterie de la centrale de Penly était considérée “comme ‘non-sensible’ à la fissuration, donc elle n’était prioritaire dans le contrôle”.
“EDF va donc devoir revoir sa stratégie et contrôler un peu plus largement ses tuyauteries susceptibles d’être concernées”, ajoute la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ce qui va contraindre le fournisseur “à plus de contrôles” et donc potentiellement “retarder le redémarrage de certains réacteurs”. Voir les comm
Le producteur d’énergies renouvelables Kallista Energy a fait l’acquisition auprès d’EDF Hydro des parcs éoliens de Caurel (Côtes-d’Armor) et Dirinon (Finistère), jeudi 20 octobre 2022. Le groupe possède désormais six parcs éoliens en Bretagne.
Ouest-France Publié le 28/10/2022 à 16h38 Écouter
Dans un communiqué et une série de tweets publiés vendredi 28 octobre 2022, le producteur d’énergies renouvelables Kallista Energy a annoncé sa nouvelle acquisition : deux parcs éoliens (6 MW) en Bretagne, à Caurel (Côtes-d’Armor) et de Dirinon (Finistère)
Kallista Energy : https://www.kallistaenergy.com/notre-groupe/notre-histoire/
Quelques dates.
2009 : Les fonds infrastructure gérés par Ardian (AXA Private Equity) deviennent actionnaires majoritaires du Groupe Kallista.
2010 : Acquisition des parcs éoliens de Neoelectra en Bretagne.
2011 : Création de Kallista Energy Investment.
2018 : Évolution du capital du groupe avec une reprise par APG Asset Management et AXA Infrastructures
Christophe Winckler nous fait savoir que l’entreprise est mise en liquidation judiciaire.
Ci dessous son communiqué.
En décidant la liquidation judiciaire de la Coop des Masques bretonne et solidaire, le tribunal de commerce de Saint-Brieuc sonne la fin d’une aventure humaine et solidaire hors du commun.
Cette aventure a démarré au mois de mars 2020 dès le début de la pandémie de covid 19. A ce moment tout le monde prenait conscience de l’impossibilité de fournir à la population des masques de protection sanitaire car nous avions auparavant désindustrialisé la France et en délocalisant l’usine de masques de Plaintel près de Saint-Brieuc.
Fort de ce constat, les membres fondateurs de la Coop des Masques ont été animés par la volonté de bâtir un outil industriel coopératif permettant de retrouver une souveraineté de production d’équipements sanitaires. Le choix du modèle économique retenu permettait d’être à l’abris de décisions de délocalisation. Cette démarche fût un succès car, dès le mois de juillet 2020, la Coop des Masques était fondée et pouvait commencer à produire au début de l’année 2021 une fois la mise en route des machines commandées en France.
Cependant, rapidement, elle a dû faire face à deux handicaps qui lui ont été fatals.
L’analyse faite par la Coop des Masques est partagée par les principaux acteurs de la filière française. Elle montre qu’en aidant à la réindustrialisation de la France pour la production de masques, tout en favorisant le déferlement sur le marché des masques chinois à bas coût, sans même en contrôler ni la qualité ni les conditions sociales de production, l’Etat a provoqué de graves difficultés économiques conduisant à de nombreuses fermetures d’atelier ainsi que des faillites. C’est tout particulièrement le cas de la Coop des Masques qui a été encouragée à investir massivement et qui ne peut plus assumer ses dettes du fait de l’absence de commandes. En menant une politique aussi hasardeuse, l’Etat porte aussi une lourde responsabilité.
Sur le plan régional, il faut reconnaître que beaucoup de collectivités ont soutenus la Coop des Masques en nous confiant leurs besoins. Cependant nous portions nos espoirs sur l’organisation d’une table ronde qui avait été promise par la Région Bretagne pour le mois de septembre 2022. Cette table ronde aurait dû permettre de sensibiliser à nouveau le secteur de la santé ainsi que les milieux économiques (agroalimentaire) régionaux. Après avoir répondu favorablement à notre sollicitation, la Région n’a finalement pas donné suite.
Après la décision de liquidation judiciaire, le conseil d’administration de la Coop des Masques, pense avant tout aux 13 salariés qui vont se retrouver au chômage et vont devoir reprendre le chemin de la recherche d’un emploi. Ceci est d’autant plus désolant, que nous avions recruté en CDI, bon nombre de travailleurs qui avaient besoin de se réinsérer dans le milieu du travail. Nous souhaitons rappeler que leur mobilisation pour la Coop des Masques a été exemplaire.
Nous pensons aussi aux nombreux citoyens, artisans et entreprises qui ont soutenu et encouragé le projet. La Coop des masques avait 2067 sociétaires, dont près de 2000 citoyennes et citoyens. Ceux-ci croyaient à ce projet solidaire car ils ont investi chacun des sommes comprises en général entre 50 et 200 euros jusqu’à 10 000 euros. Nous imaginons que leur déception doit être immense.
Bien que l’aventure de la Coop des Masques se termine ce jour, nous tenons à souligner que le modèle coopératif qui a été utilisé est parfaitement pertinent et n’est en rien la raison de l’échec. Réunir autant d’usagers, de citoyens et de collectivités pour bâtir un outil industriel voué à la production d’équipements sanitaires stratégiques est un succès exceptionnel. C’est la démonstration qu’une entreprise solidaire est tout à fait indiquée pour garantir la souveraineté d’équipements sanitaires de nécessité publique sur un territoire comme la Bretagne (du moment qu’on lui passe des commandes).
Président du conseil d’administration
Coop des Masques bretonne et solidaire
Le 12/10/2022
Sur le télégramme : Grâces : la Coop des masques liquidée, les salariés réagissent
Sur Libération : Fermeture de la Coop des masques : «un énorme gâchis» et treize salariés sur le carreau
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