Où l’on reparle de Saint-Jo et de la garantie d’emprunt de la ville de Landerneau

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Par , 29 avril 2009 22 h 26 min

Redoublons d’imagination ! C’est le message lancé par Christophe Winckler.

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Eau. De la privation à la privatisation

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Par , 28 avril 2009 22 h 44 min

Le vendredi 24 avril, à la salle municipale quai de Léon à Landerneau, l’association S-eau-S a organisé une soirée commençant par la projection du film “L’or bleu”, de Damien de Pierpont, suivie d’un débat sur la privatisation de l’eau en France et dans le monde. Une soirée riche en échanges en présence d’une quarantaine de personnes.

scannedimage-22-2A lire sur le site de S-eau-S

Rencontre avec les abeilles

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Par , 13 avril 2009 18 h 53 min

Le printemps pointe et avec lui la clémence de délicieuses après midi baignées de soleil. Un océan de chlorophylle se répand dans la végétation de nos campagnes, inondant de sève les myriades de tiges et de feuilles qui portent en elles les promesses de toutes les fleurs de la belle saison. (pour ça faut bien qu’il pleuve aussi un peu…..)

C’est à cette époque que les abeilles sortent complètement de leur repos hivernal. La reine a alors un rythme de ponte très soutenu avec plusieurs milliers d’œufs par jour. Les butineuses, de plus en plus nombreuses à sortir, reviennent gaillardement chargées de nectar et de pollen de saule, de noisetier, d’ajoncs, de pissenlits, d’aubépine, de pommier…

Le pollen servira de base pour la nourriture des jeunes larves qui ne tardent pas à éclorent des œufs de la reine. Encore quelques semaines et la population des ruches aura plus que triplé, les abeilles nées à l’automne et ayant hivernées seront presque toutes mortes et la nouvelle génération des abeilles de l’année comptera 30 000 à 40 000 individus.
C’est dans le courant des mois d’avril, mai et juin que les ruches les plus fortes essaiment. La reine arrête de pondre, elle cesse de se nourrir pour perdre du poids et se préparer au grand voyage. Une partie de la population de la ruche se gorge de miel, arrête tout travail, la colonie semble rentrer en léthargie l’espace de quelques heures… Puis par une chaude après midi commence alors le grand bal des abeilles, leur seul jour de fête, l’aventure d’une vie pour ces insectes à l’existence si courte.

une moitié de la colonie s’échappe de la ruche, voltige, tourbillonne, bourdonne autour de la reine, puis se pose sur une branche, dans une haie, contre un mur, formant une grappe compacte autour de la seule abeille féconde comme pour la protéger…

Si personne ne le récupère, au bout de quelques heures parfois quelques jours, l’essaim repart, souvent pour élire domicile dans une cheminée, un vieux tronc, une boite, un transformateur, un regard d’eau usée, sous le couvercle d’un composteur ou dans une ruche piège habilement disposée par un apiculteur prévoyant…

Si vous êtes témoin du passage d’un essaim d’abeilles, profitez en bien car ce spectacle est saisissant et parfaitement sans risques. En effet, les abeilles gonflées par les réserves accumulées dans leur jabot, sont dans l’incapacité même de piquer. Il semblerait de plus, que privées de toute dépendance matérielle, les abeilles d’un essaim deviennent, le temps de ce court voyage, les plus pacifistes et doux des insectes.

Pendant ce temps, les abeilles qui sont restées dans la ruche élèvent une nouvelle reine à partir des oeufs de la précédente. La reine est issue d’un oeuf d’abeille identique à tous les autres, mais nourrie dès son plus jeune age à la gelée royale, aliment très riche qui lui permet, seule, d’atteindre la maturité sexuelle, apanage de son rôle dans l’organisation de la colonie. Voici une cellule royale dont l’occupante vient de naître :

Si vous apercevez un essaim, vous pouvez faire appel à un apiculteur afin qu’il le cueille et l’installe dans une ruche confortable avant que les abeilles ne choisissent un endroit à problème (cheminée, transformateur…) d’où il sera difficile de les sortir sans leur nuire. C’est une opération très facile et réalisée gratuitement par tout apiculteur passionné et disponible.

Voici en cas de besoin, et dans la mesure de mes disponibilités, l’échantillon téléphonique de mes coordonnées :
06 20 23 42 72
02 98 21 51 62

Vous trouverez des informations sur la vie de ce très précieux insecte sur les sites :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abeille
http://www.beekeeping.com/
http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/page/2/res/2856/la-disparition-des-abeilles-enquete/

Bonne chance…

Incinération. Brest exporte sa pollution en Allemagne

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Par , 13 avril 2009 10 h 21 min

Le plan départemental du Finistère concernant la gestion des déchets ménagers a été dénoncé, à juste titre, par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement.

Spernot BrestIl était orienté vers le maintien, voire le développement, des incinérateurs. En particulier des deux fours installés à Brest. Ce qui, à l’évidence, n’est pas bon pour l’effet de serre. N’oublions pas que une tonne de déchets organiques incinérés, c’est plus de trois tonnes de gaz carbonique dégagées dans l’atmosphère

Mais qui dit incinération, dit aussi mâchefers et cendres.

Pour les mâchefers, la ville de Brest cherche encore la commune voisine qui voudra bien les accepter sur son territoire.
Quant aux cendres et aux résidus d’épuration des fumées, il manque dans la région le site de classe 1 susceptible de recevoir ces produits très toxiques.

La solution ? Les expédier en Allemagne en oubliant du même coup le bilan carbone du transport.

Ubu n’est pas mort !

4500 composteurs de jardin à Brest et alentours. Et Landerneau ?

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Par , 10 avril 2009 21 h 37 min

Les exemples de municipalités incitant au compostage individuel se multiplient.

Dans ce domaine Brest a été précurseur.

Pourquoi un ville comme Landerneau qui encourage la construction individuelle est-elle aussi hermétique à cette pratique écologique ?

Mystère.

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Usine de compostage de Pont-Labbé rénovée.

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Par , 7 avril 2009 21 h 41 min

C’est l’usine sœur de celle de Plouédern à Landerneau. Elle aussi avait produit du combusoc. Elle aussi avait été reconvertie en usine de compostage.

Fermée en janvier 2009 pour rénovation, elle devrait reprendre la fabrication de compost en juin.

Ordures ménagères. 3MEUR pour le compostage

En cours depuis la mi-janvier, la réhabilitation de l’unité de compostage de Lezinadou va offrir un compost de meilleure qualité. Une mise aux normes pour plus de 3MEUR.

La démarche à de quoi séduire. Depuis près de 25 ans, le Pays bigouden sud trie et traite ses ordures ménagères avant de stocker ses déchets ultimes. Le tout sur son territoire et sans avoir recours à l’incinération. Installée à Lezinadou, entre le bourg de Plomeur et la pointe de La Torche, l’unité de compostage des ordures ménagères n’offrait pourtant pas le meilleur compost possible. Utilisé par les bulbiculteurs voisins, le produit composé de déchets ménagers comportait des éléments non-organiques. Une mise aux normes nécessaires qui conduit l’établissement public à réhabiliter ses installations vieillissantes de traitement des ordures ménagères.

«Moins d’odeurs»

Arrêtée depuis la mi-janvier, l’ancienne usine a été partiellement rasée. Elle laissera place, dès la mi-juin, à une nouvelle unité de compostage. «Pour l’essentiel, nous avons conservé la fosse et le bio-réacteur», explique Daniel Gloaguen, le vice-président de la communauté de communes en charge du traitement des ordures ménagères. La nouvelle usine permettra un criblage plus fin des déchets, après trois à quatre jours de maturation dans le bio-réacteur. Le compost en sortira aux nouvelles normes en vigueur. Une remise aux normes qui s’accompagnera d’un agrandissement des surfaces de stockage nécessaires au retournement du compost. «Il évite les mauvaises odeurs. C’est pourquoi nous sommes en discussions avec la commune de Plomeur. À terme, il y aura moins d’odeur à l’épandage», annonce Jean-Paul Stanzel.

Solidarité

Un président soucieux de rentabiliser ses installations. Comme l’usine voisine de co-compostage dont l’utilisation est optimisée grâce au traitement des boues d’épuration de la ville de Lorient, la nouvelle usine de Lezinadou – d’une capacité de 20.000 t dont 14.000 t d’ordures ménagères du Pays bigouden sud – accueillera les ordures ménagères extérieures au Pays bigouden sud. «J’espère que d’autres collectivités joueront le jeu pour nous permettre d’amortir au mieux l’outil». Près de 1.000t de poubelles rejoignent chaque mois, le temps des travaux, l’usine d’incinération de Concarneau, dans le cadre d’un accord. Sans attendre, l’investissement de plus de 3MEUR (dont une subvention de 10% du conseil général) a conduit la communauté de communes à augmenter de 7% la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. En attendant une remise à plat du financement de la filière déficitaire d’un million d’euros. De nouvelles hausses sont à prévoir.

Jean Le Borgne (Le Télégramme du 17 mars 2009)

Souhaitons que celle de Plouédern soit à nouveau en fonctionnement à la même date.

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