Centrale de Landivisiau et lutte contre le réchauffement climatique : le mensonge dénoncé.

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Par , 19 septembre 2015 13 h 54 min

landi.quimper

Green-washing ? Il n’est qu’à voir les organisateurs de l’évènement : tous partisans ou favorables à la construction d’une usine électrique à gaz à Landivisiau et plus généralement du développement des énergies fossiles génératrices d’effet de serre !

Breizh Transition

150 ans de l’arrivée du train à Landerneau : améliorer et sauvegarder.

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Par , 18 septembre 2015 7 h 24 min

17 septembre 2015 : communiqué de la liste Dynamique d’avenir.

150ANS_AFFICHE-80X120_BAT_largeLa fête des 150 ans du premier train à Landerneau est un événement auquel Dynamique d’Avenir s’associe. Constater qu’après tant d’années, la fréquentation ne cesse de s’accroître est un motif de réjouissance.

A n’en pas douter cet anniversaire est rassembleur et nous saluons les animations organisées pour le fêter. Pour la petite histoire, rappelons que la municipalité de Landerneau avait dû intervenir dès 1856 durant près de vingt ans pour que la ligne passe par la ville. On ne peut s’empêcher de faire le lien avec le projet que la Région a dans ses cartons consistant à shunter Landerneau pour gagner quelques minutes sur Brest.

Cet anniversaire est le moment de faire un point sur les principales améliorations à réaliser.

1 – A quand une gare réellement accessible pour les personnes à mobilité réduite ? Le sous-terrain de la gare est totalement impraticable aux personnes à mobilité réduite. Comment imaginer que la première gare du TER de Bretagne soit à ce point mal lotie. La municipalité et la Région doivent prendre ce sujet à bras le corps et proposer rapidement un projet à la population.

2 – Ne laissons pas disparaître l’axe Landerneau-Quimper. Suite à l’abandon des travaux promis par la région, les conditions de circulation se sont sérieusement dégradées depuis quelques années si bien que le temps du parcours a augmenté de 30%. Si la région ne décidait pas de lancer rapidement la phase de travaux indispensables sur le tronçon central comprenant le doublement de la voie, la pérennité de cette liaison pourrait être compromise. Nous agirons pour que l’anniversaire des 150 ans de cette ligne prévu en 2017, soit l’occasion de fêter la rénovation de ce tronçon et non son abandon.

3 – Il y a une forte demande des usagers pour établir des horaires de fin de soirée permettant de revenir de Brest après un spectacle, une réunion etc….

4 – Des efforts sur les tarifs sont encore à réaliser. Pour les usagers qui ne disposent pas d’un abonnement, le tarif aller et retour pour Brest va de 8,40 à 11,00 euros. Ce niveau de tarif n’est pas incitatif et ne permet pas aux voyageurs occasionnels de prendre plus systématiquement le train. Pourquoi avoir supprimé récemment le carnet de 10 tickets de 3 euros? Cela fait près de 50% d’augmentation !

Pour Dynamique d’Avenir
Christophe Winckler

Pour aller plus loin on peut lire aussi :

Il y a 150 ans, le train arrivait à Landerneau.

01-Couverture

Agriculture: Pourquoi tous les paysans bretons n’iront pas à Paris.

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Par , 3 septembre 2015 10 h 17 min

En désaccord avec la FNSEA, la Confédération Paysanne mène des actions en province…
conf. paysanne
Les membres de la Confération Paysanne ont distribué du lait ce mardi midi sur la place de la mairie à Rennes.

Les drapeaux bretons devraient être nombreux jeudi dans les rues de la capitale pour le grand rassemblement à l’appel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA). Certains paysans de la région manqueront toutefois à l’appel, notamment ceux de la Confédération Paysanne, une organisation classée à gauche qui a été reçue la semaine dernière à l’Elysée. « En désaccord tant sur le fond que sur la forme » avec la FNSEA et les JA, le syndicat veut toutefois faire entendre sa voix en menant des actions dans une vingtaine de départements.

Les agriculteurs bretons font route vers Paris

Ce mardi midi, une vingtaine d’agriculteurs était ainsi rassemblée sur la place de l’Hôtel de ville à Rennes pour une distribution de lait. « Nous n’irons pas à Paris car nous dénonçons le modèle agricole prôné par la FNSEA. Ce système est à bout de souffle et cela depuis près de trente ans. Il ne fait que créer du chômage et de la précarité dans le monde paysan », assure Jean-Sébastien Piel, membre de la Confédération Paysanne en Ille-et-Vilaine.

« On va droit dans le mur avec cette industrialisation de l’agriculture »

Producteur de porcs à Saint-Pern en Ille-et-Vilaine, il entend défendre un autre modèle agricole, « plus raisonné, plus autonome et plus économe ». « Je me bats pour redonner du sens à ce pourquoi on est paysans », assure le producteur, qui vend sa viande porcine à la ferme et dans les circuits de restauration collective entre 9 et 10 euros le kilo. Un prix bien supérieur à celui de 1,40 euro fixé au marché du porc breton à Plérin. « De toute façon, il y a déjà une surproduction de porcs en Bretagne et on demande aux éleveurs de produire encore plus. C’est un système industriel qui ne survit que grâce aux subventions, il faut vraiment en finir avec ça », dénonce-t-il.

« Trois petites fermes valent mieux qu’une grande », poursuit Jean-Sébastien Piel, en référence à la ferme des 1.000 vaches qui fonctionne depuis le mois d’octobre en Picardie. « Il faut que les pouvoirs publics soutiennent notre agriculture familiale qui est capable de nourrir la planète. Sinon, on dira droit dans le mur avec cette industrialisation de l’agriculture et la crise actuelle en est la parfaite illustration », conclut-il.

Jérôme Gicquel

Voir aussi :

Laurent Pinatel : “En France, on mange de la viande qu’on ne produit pas”

conf sur E1

Voir la vidéo.

Jours de Plogoff. Une rencontre avec Nono. Vendredi 2 Octobre à Poullan.

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Par , 1 septembre 2015 20 h 23 min

L’association “Plogoff, mémoire d’une lutte” et la médiathèque de Poullan vous invitent à une rencontre avec Nono le vendredi 2 Octobre 2015 à Poullan (29) : Jours de Plogoff

À la fin des années 1970, la presse bretonne s’enrichit de deux nouvelles publications : Le Canard de Nantes à Brest, un journal hebdomadaire créé en février 1978 par Pierre Duclos, ancien journaliste à Ouest-France, basé à Guingamp et Oxygène le“mensuel écologique breton” créé en février 1979 par la SEPNB (Société Pour la Protection de la Nature en Bretagne, Bretagne Vivante) basé à Brest. Ces deux journaux prendront part à la diffusion de l’information autour du projet de centrale nucléaire qu’EDF envisage de construire en Bretagne (Bzh5).

Parmi lesjournalistes de ces deux titres, le dessinateur Nono donne sa lecture humoristique et pertinente des événements de Plogoff par des chroniques sous forme de bandes dessinées, une pleine page hebdomadaire pour Le Canard de Nantes à Brest et des dessins illustrant certains articles pour Oxygène, avec notamment la chronique en 3 dessins “Vu par Nono”. En 1982, les deux titres disparaissent, hélas, par un manque de lecteurs et de financements. Ces dessins de Nono seront ensuite republiés dans son album “Jours de Bretagne”.

Comment Nono travaillait-il pour couvrir les événements de Plogoff ? Quel a été l’impact de ses dessins sur la lutte ? Quelles étaient ses relations avec les autres journalistes?

Une rencontre avec Nono, accompagnée d’une présentation de ses dessins de cette période.

Jours de Plogoff

Les vétérans de la lutte de Plogoff se souviendront peut-être du dessin illustrant l’affiche annonçant la réunion. En 1981, Giscard est battu, Plogoff a gagné. Nono publie un condensé de ses dessins publiés dans le “Canard de Nantes à Brest” pendant ces trois années 1978-1981 qui ont vu la Bretagne en luttes. Le combat de Plogoff y tient nécessairement une place importante.

jours de Bretagne.01

Si je ne devais en garder qu’un dessin ce serait celui-ci :

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J’avais beaucoup aimé aussi la dédicace de Nono :

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