Category: Urbanisme

Place du marché – une décision décevante

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Par , 24 août 2009 7 h 56 min

En rendant la place du marché aux piétons durant l’été, la municipalité avait fait naître l’espoir qu’une réflexion visant à mettre le piéton au coeur de la ville était lancée. L’annonce faite par le maire de l’abandon de cette mesure marque un coup d’arrêt à cet espoir et traduit le grand retour de la voiture au centre ville de Landerneau.

L’analyse développée par le Maire de Landerneau est avant tout basée sur la fréquentation touristique. Au lieu de focaliser la réflexion sur la période estivale, il serait préférable de mettre les landernéens au centre du processus de décision pour élaborer une politique où il fait bon vivre en ville.

DES est convaincu de la possibilité de rendre cette place attrayante à la fois pour les piétons, les commerces et les marchés. La priorité serait d’installer des bancs publics avec un peu de verdure dans le milieu de la place, c’est à dire à un endroit où le soleil arrive (une fois que les voitures auront reconquis la place, le seul banc disponible est à l’ombre 24 heures sur 24).

Mieux, un concours d’idées pourrait être lancé auprès de la population pour voir comment aménager cette place sans voitures.

Voie de Lanrinou – l’alerte passe au rouge

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Par , 30 mars 2009 19 h 03 min

En janvier 2009 Patrick Leclerc, contre toute attente, relançait la voie de Lanrinou (rocade sud) et se prononçait publiquement pour sa réalisation. En mars, la communauté de communes a franchit une étape supplémentaire en décidant de lancer les procédures d’expropriation à l’encontre des propriétaires réticents, ce qui concerne environ 80% de la longueur du parcours. Par cette attitude, la communauté de communes montre qu’elle refuse le débat et préfère le passage en force.

En effet, récemment deux éléments nouveaux sont apparus :

  • La voie est conçue pour permettre l’urbanisation de la ville vers le sud sur les terres agricoles. La voie de Lanrinou deviendrait alors une « rue de Landerneau » et perdrait définitivement son statut de rocade visant à détourner le trafic poids lourds du centre ville.
  • La fonction économique, qualifiée de « vitale » pour le pôle industriel de Lanrinou s’est mystérieusement évaporée. La preuve c’est que le Maire de Landerneau est prêt à réaliser la rocade par tronçon sur une longue période. Dans ces conditions qui peut croire qu’elle sera utile au trafic des poids lourds de la coopérative ?

Dans la mesure où il apparaît que la voie de Lanrinou ne concerne plus que la ville de Landerneau, plusieurs maires d’autres communes doutent de son intérêt communautaire. Il est vrai qu’on ne voit pas pourquoi les autres communes paieraient pour une rue de Landerneau.

Le Télégramme du 30 mars 2009

Ouest France du 30 mars 2009
Ces prises de positions rejoignent l’avis émis par les associations et DES depuis des années et constituent une lueur d’espoir. Durant les prochains mois il sera nécessaire d’alimenter le débat pour montrer que des alternatives au tout-bithume existent et que ce projet doit être rejeté définitivement.

Un pavé (chinois) dans la mare

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Par , 20 mars 2009 22 h 20 min

A plusieurs reprises notre groupe est intervenu pour s’ériger contre le pavement des rues et des quais de Landerneau avec des pavés chinois. Aujourd’hui il est possible de déclarer que sur les quais de Cornouaille, devant la maison des services publics, devant la médiathèque et aujourd’hui devant le Familly, le piéton se déplace sur le sol chinois.

Dans un premier temps cela a été pris à la rigolade et on a répondu aux écolos que ce n’était pas si méchant que cela, car “les pavés étaient utiles pour lester les bateaux contre le roulis”.

Au-delà de l’ineptie de faire venir de l’autre bout du monde du granite et au-delà de l’aberration écologique d’organiser ces transports, l’affaire n’a rien d’hilarante.

Les statistiques du bureau international du travail indiquaient qu’en 1997, 2,5 millions d’enfants casseurs de pierres avaient été recensés dans les pays exportateurs de granits (Chine et Indes principalement). Ces enfants sont âgés de 5 à 14 ans. Localement, un dirigeant d’une société bretonne important du granit déclarait en 2003 :

Quand je visite les usines de nos fournisseurs en Inde ou en Chine, je vois des gens qui travaillent pieds nus. Je vois parfois travailler des enfants de 14 ans. En revanche je n’ai jamais vu travailler d’enfants de huit ans

http://www.novethic.fr/novethic/v3/article.jsp ?id=33196
De telles conditions de travail sont inacceptables et assimilables à l’esclavage. Elles sont totalement contraires aux règles de travail du BIT (Nations Unies).

Concernant les pavés de Landerneau, nous n’avons par de certitudes sur les conditions réelles d’extraction des pavés que nous achetons. Par contre, s’il s’avérait que l’embellissement de la ville par des pavés se faisait au dépend du respect des règles élémentaires du travail il conviendrait de mettre fin immédiatement à ces projets.

Notre groupe propose que dans le cadre de l’Agenda 21 de la ville, le comité de pilotage se saisisse de ce projet et examine les moyens de faire face à cette situation. Faut-il renoncer à l’utilisation de pavés ? Faut-il exiger de nos fournisseurs des audits sur la provenance des pavés ? La responsabilité sociale de la ville est engagée. Elle devra prendre une décision publique avant de poursuivre ce type d’aménagement.


Une rocade sud à Landerneau ? Nouvelle alerte orange !

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Par , 1 février 2009 19 h 11 min

Cela se passait aux conseil de la communauté de communes du 30 janvier 2009. On y parlait programmation.
Soudain sur l’écran qui égrenait ses diapositives, un revenant : la rocade Sud !

On croyait le sujet enterré et les riverains rassurés mais rien n’arrête l’obstination macadamière.
Il fallait une justification, c’est le maire de Landerneau qui s’y est collé.
Difficile de résumer son discours. Et difficile aussi de savoir où il voulait en venir avant la conclusion.
” D’un côté il faudrait que …., mais d’un autre côté il faut tenir compte aussi de ….”, sans oublier que…, mais tout en gardant bien en mémoire que…

Bref beaucoup de circonvolutions et de langue de bois avant d’arriver à :
“Je ne pense pas qu’on puisse s’en passer”.

Christophe Winckler, comme presque toujours, a été le seul à s’employer à détricoter les faux arguments mis en avant.

Premier point : on ne parle plus de la vocation économique de la voie. C’est devenu une simple desserte communale. Finie la prétendue nécessité de développer La zone industrielle de Lanrinou.

Cette histoire de développement économique c’était quand il fallait “arranger” le dossier construit pour obtenir des fonds européens. Maintenant que l’Europe n’est plus dans le coup, plus besoin de déguisement.

Alors pourquoi ?

On nous reparle de l’hôpital. Mais le problème de l’hôpital de Landerneau est-il vraiment un problème d’accès ? A-t-on déjà entendu parler à Landerneau d’une ambulance coincée dans les embouteillages ?

Le problème de l’hôpital n’est pas de gagner deux minutes sur le trajet qui y mène, mais tout simplement que les patients fassent le choix d’y aller plutôt que d’aller à Brest. Il le feront parce que la qualité de l’accueil, qui est indéniable, et des soins qu’il faut maintenir et développer, leur donneront confiance ainsi qu’à leur famille.

On nous parle aussi des quais et des poids lourds qui n’y ont pas leur place. Tout à fait d’accord mais Christophe Winckler a alors beau jeu de rappeler toutes les propositions de contournement de la ville maintes fois exposées par DES.

Et soudain un nouvel argument sort du chapeau : le collège Saint Jo ! Si on veut l’utiliser pour un collège public il faut une rocade pour y arriver.

Il est facile au conseiller de DES de faire valoir que, au moment où on fait tout pour que les gens laissent leur voiture à la maison, il est paradoxal de vouloir amener des voitures vers un collège. Ce sont les transports scolaires, les bus, le vélo ou tout simplement le pédibus qu’il faut fortement conseiller aux collégiens !

Bref, rien de neuf sinon que malgré tous les beaux discours sur la lutte contre le dérèglement climatique ou l’Agenda 21, les élus, semble-t-il fortement soumis à la pression des services de la communauté, ont décidé d’attirer encore un peu plus les voitures dans la ville.

Alors sans doute le moment est-il venu de déclarer l’alerte orange !

L’emmerdeuse.
C’est ainsi qu’un adhérent de Bretagne Vivante désigne “l’Hymménophylle de Tunbridge” qui habite le bois de Pencran.
Quand le dossier était européen, il avait fallu déplacer le projet de tracé de la route et imaginer une irrigation sophistiquée de la dite plante pour que l’Europe puise ne pas classer immédiatement le dossier.
En effet, cette petite fougère qui a survécu dans notre vallée, nous vient de l’âge glaciaire. C’est dire si elle bénéficie d’une haute protection dans la liste des espèces menacées.
Un jour de l’été 2000, que le temps passe vite, un cinéaste est venu tourner un film, pour le compte de FR3 Limousin Poitou Charentes, sur notre Hymménophylle.
Un joli petit film de 50 minutes qu’il faudra nous repasser un de ces jours.

On peut lire aussi :
La fougère qui valait un million, un article de Ouest-France du 5 décembre 2000.

Un vieux serpent de mer
L’affaire commence en 1993 avec une proposition de la majorité socialiste. Elle est combattue au conseil municipal par l’opposition de droite et la minorité de gauche menée par Jean-Paul le Bail qui, rapidement après l’élection, a rompu avec le groupe majoritaire.
On y parle aussi d’un projet plus au sud et de la fameuse “route du lait” chère à Jean l’Hour.

Hors conseil, les Verts expriment également leur opposition.

Le bois du Tourous vu du ciel

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Par , 19 janvier 2009 19 h 23 min

Piétons en ville, une urgence : aménager le bois du Tourous.

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Par , 4 décembre 2008 19 h 30 min

Lettre adressée au maire de Landerneau dans le cadre de la concertation sur la circulation en ville.

Piétons en ville, une urgence : aménager le bois du Tourous.

Quand la quatre-voies pénétrante a coupé en deux le bois du Tourous, lieu habituel de promenade à pieds des habitants jeunes et anciens des quartiers de Mescoat, de Trémaria, du Tourous et de Kergreis on nous l’avait promis : le bois serait rapidement aménagé pour devenir un agréable lieu de promenade qui attirerait les visiteurs bien au-delà de la commune. On y parlait même de circuits pédagogiques où les écoliers du Tourous, les collégiens de Mescoat et les enfants du centre aéré retrouveraient un peu de la Nature dont la route les a privés.

L’état des lieux aujourd’hui :

  • Partant du carrefour de Mescoat, commence un cheminement agréable depuis que l’association “Mais qu’est-ce que tu fabriques” en a enlevé les déchets qui l’encombraient. Cependant trouver l’accès de la passerelle demande un talent sportif.
  • Le premier obstacle passé on tombe soit sur le grillage limitant le terrain du centre de congrès, soit sur un marécage peu praticable.
  • Le franchissement du grillage par un passage libéré par certains concitoyens adeptes de “l’interdit d’interdire” et, semble-t-il toléré par les responsables du centre de congrès, permet de poursuivre le trajet.
  • Mais rapidement c’est le cul de sac devant un ruisseau bien encombré. Faute de jouer les “Indiana Jones”, il faut rebrousser chemin.
  • Nouvel essai en partant de la route de Traon-Beuzit. La montée vers Kergreis est agréable. Le chemin longeant les lotissements demande peu d’aménagements et un peu de discipline de la part des riverains qui commencent à l’encombrer de leurs déchets verts.
  • Reste le problème de la sortie. Au-dessus de la quatre-voies c’est l’à-pic signalé par un dérisoire piquet de plastique orange. Attention danger !

Des propositions à court terme :

  • Deux accès faciles à la passerelle côtés nord et sud à partir du carrefour de Mescoat.
  • Passage possible par le site du centre de congrès, après négociation amiable ou par acquisition négociée du terrain.
  • Prolongation du chemin dans le bois jusqu’à la rencontre avec la route de Traon-Beuzit et vers Kergreis.
  • Aménagement d’un chemin à la sortie du bois au-dessus de la quatre-voies pour un retour commode vers la passerelle.
  • Aménagement et entretien des chemins existants.

Des propositions à plus long terme :

  • Aménagement de la zone humide avec un objectif pédagogique.
  • Aménagement dans le même esprit de la petite carrière côté est du bois
  • Aménagement du sous-bois.

Objectif :

  • Une promenade naturelle dans la ville sans avoir à prendre sa voiture.
  • Un lieu pour une pédagogie de la nature à usages multiples
  • Un lien convivial entre les quartiers de Kergreis, de Traon-Beuzit, de Mescoat, de Trémaria et du Tourous.

La priorité : le passage à travers l’actuel centre de formation du CMB.
Une grande partie du problème du cheminement à travers le bois du Tourous sera résolu si la possibilité est ouverte d’utiliser les chemins actuellement existants sur la propriété du CMB.

Une opportunité se présente avec la volonté du CMB de vendre ce centre. Il faudrait donc envisager toutes les possibilités pour que lors de cette vente la partie boisée du bas du terrain puisse être rachetée par la ville ou qu’un droit de passage soit accordé.

Envisager aussi la possibilité d’un rachat par le Conseil Général déjà propriétaire de nombreuses parcelles, en particulier celles voisines du CMB.

L’ultime solution de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut aussi être envisagée comme cela a été le cas pour les berges de l’Elorn mais il est certain qu’une solution amiable serait préférable.

Une bonne occasion pour négocier un droit de passage ou la cession de la partie boisée.

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