Plantes invasives

Par , 23 février 2012 21 h 54 min

Le travail fait dans le cadre de Natura 2000 Rivière Elorn visant à éradiquer les plantes invasives ou contenir leur progression le long de la rivière est à encourager. Il nous rappelle que la ville de Landerneau est également concernée par cette problématique.

En effet, à l’occasion des deux derniers comités de pilotage de l’agenda 21, j’ai insisté pour que la ville s’attache au problème des plantes invasives. Nous devons regretté que rien n’a été tenté.

Rappelons que les plantes invasives sont originaires d’autres parties du globe terrestre et trouvent chez nous des conditions de développement qui leur permettent d’envahir certains espaces en étouffant littéralement la végétation locale. En les laissant croitre à l’infini on assiste à la banalisation du milieu naturel et une baisse de la biodiversité.

Si le long de l’Elorn les problèmes sont liés à la propagation de la Renouée du Japon ou de la Balsamine de l’Himalaya, à Landerneau les plantes fautives ne sont pas les mêmes et sont aussi principalement au nombre de deux :

  • Le Buddleia (ou arbre à papillions). Il est originaire du centre de la Chine et a été introdui en France par la famille Vilmorin à la fin du XIXième. Sa propagation s’est ensuite accélérée après la seconde guerre mondiale, car l’arbuste trouvait dans les décombres des bombardements un terrain idéal pour assurer sa croissance. C’est sans doute la raison de son abondance dans la région brestoise. Pour limiter son expansion un bon coup de pioche suffit, par contre il faut aussi agir auprès des jardineries afin qu’elles retirent cet arbuste de leurs rayons. A Landerneau des talus le long de la voie ferrées sont envahis, la friche de l’ex-garage Renaut est également une très belle pépinière clandestine entretenue par la ville.
  • L’herbe de la pampa est facile à repérer grâce à ses énormes touffes et son aspect de roseau. Elle est originaire d’Amérique du sud (Chili, Argentine). C’est une invasive récente qui s’est développée à partir des jardins dans les années 80. Son aspect décoratif ne doit pas faire oublier que c’est une des pestes hautement nuisibles pour certains milieux, en particulier les bords d’étang, les prairies ou les dunes. A Landerneau, elle tend à se développer sur le domaine public (voie ferrée, friches). Il faut agir vite car elle a une faculté de multiplication étonnante. Pour elle la solution, c’est le tracto-pelle.

DES forme le vœux que cela conduira à sensibiliser la municipalité de Landerneau sur ce sujet et contribuera à sortir de sa léthargie l’agenda 21 de la ville.

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