Category: Déchets

DES refuse l’incinération de nos poubelles

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Par , 24 octobre 2008 22 h 20 min

Du fait d’une gestion incompétente des élus du SIVALOM et de la communauté de communes pendant plus de 10 ans (*), l’usine de Saint Eloi qui se trouve dans un état de délabrement avancé, devra arrêter son activité de compostage dès le 1er mars 2009.

Pour faire face à cette situation la communauté de communes n’a rien trouvé de mieux que d’incinérer nos poubelles à Carhaix et au Spernot à partir du 1er mars.

Jusqu’à maintenant, nous avions au moins comme fierté de ne pas polluer l’air avec des dioxines. Ce sera bientôt du passé grâce à ce grand bond en arrière de la communauté de communes.

DES refuse l’arrêt du compostage à Saint Eloi et demande expressément à la communauté de communes de ne pas abdiquer et, au contraire, d’intensifier la collecte sélective en la généralisant à l’ensemble du territoire ainsi qu’à l’habitat collectif. Cela permettrait une amélioration sensible de la qualité du compost qui retrouverait les qualités réglementaires.

(*) lors du précédent mandat, Jean-Pierre Thomin était Président du Sivalom, et Jean-François Jaouanet Vice-Président en charge des finances au SIVALOM et vice-président à la communauté de communes en charge des déchets.

Les résultats de l’enquête D.E.S. sur les déchets

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Par , 17 février 2008 22 h 24 min

En février les militants de D.E.S. sont allés à la rencontre des landernéens pour connaître leurs attentes et leur avis sur la façon dont les déchets sont gérés par la communauté de communes. Plus de 110 personnes ont acceptés de répondre à notre questionnaire dont vous trouverez la synthèse en téléchargeant le fichier ci-dessous.
Cette enquête a montré que les attentes étaient grandes et qu’une grande majorité des personnes interrogées souhaitent un paiement en rapport aux déchets que chaque famille a produit.

Le gardiennage des déchetteries doit devenir un service public

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Par , 13 octobre 2005 17 h 14 min

Le communiqué de presse transmis par le directeur de la société Tribord appelle de ma part une réponse rapide afin de corriger certaines allégations qui me sont prêtées et qui s’avèrent en réalité fausses.

Il est en effet faux de prétendre que durant le Conseil Communautaire j’ai mis en cause le travail de la société Tribord car c’était bien le bureau de la communauté de communes qui était en cause. En effet depuis des années l’association D.E.S. soumet la proposition que le gardiennage des déchetteries est un service public qui doit être géré par des agents de la collectivité.

Au départ de l’activité, c’était probablement faire un bon choix que de confier le gardiennage des déchetteries à une entreprise de réinsertion. Par contre après une bonne douzaine d’année, il est parfaitement légitime que la collectivité reprenne en gestion directe cette activité et offre des perspectives au sein de la fonction publique aux employés qui ont fait leur preuve. Après plusieurs interventions à la communauté de communes et une réflexion qui dure depuis deux années, je pensais que le bureau de la communauté de communes s’était rallié à cette idée, or au moment de prendre la décision d’embaucher de nouveaux agents, elle a manqué de courage politique en décidant de continuer à sous-traiter cette activité. C’est pourquoi j’ai en effet prétendu avoir été abusé par le bureau de la communauté de communes.

Le directeur de la société Tribord a raison de souligner la fonction essentielle des entreprises de réinsertion. Elles font un travail considérable et redonnent une chance à des personnes se trouvant dans une impasse. C’est pourquoi D.E.S. a dénoncé le sabordage du chantier d’insertion de Landerneau et qu’elle milite pour que la communauté de communes reprenne le flambeau. Nous avons par exemple proposé la création d’une « recyclerie » autour des déchetteries qui viserait à redonner une seconde vie aux objets qui y sont déposés. C’est un projet ambitieux qui redonnerait espoir à des chômeurs de longue durée. Or pour le mettre en place, il est bien évident que des structures comme Tribord ont pleinement leur rôle à jouer car la communauté de communes ne pourra pas agir seule.

Pour une vraie politique de gestion des déchets

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Par , 21 avril 2005 16 h 51 min

Les récentes décisions du SIVALOM et les déclarations de son président, Jean-Pierre Thomin, appellent de la part de D.E.S. quelques remarques.

Tout d’abord, la décision de relooker l’usine de St Eloi était attendue depuis des années tant l’état de délabrement apparent du site est patent. Il n’y a donc pas lieu de pavoiser sur cette décision, mais plutôt de rester dans ses petits souliers et d’agir rapidement.

Cependant, le problème principal de l’usine ne réside pas dans son apparence, mais dans sa fonction et son devenir pour lequel aucune réponse ou même piste ne sont données. Rappelons, que depuis sa mise en service pour le compostage elle n’a fait l’objet d’aucune modernisation significative ce qui la conduit à être aujourd’hui pratiquement à bout de souffle. Cette politique visant à ne pas définir un horizon clair, s’est traduite par le départ de certains de nos partenaires comme Plabennec et ne nous a pas permis d’accueillir d’autres communautés comme celle du Pays Léonard. Ces communautés n’avaient sans doute pas été convaincues par les équipements du SIVALOM et avaient sans doute remarqué l’absence de vision d’avenir.

Sur ce point ce ne sont pas les déclarations lénifiantes du président du SIVALOM qui nous rassurent, puisque année après année, il assure qu’une réflexion permanente sur le devenir de l’usine est en cours. Or dès 1996, l’association D.E.S était intervenu pour la modernisation du site. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de réfléchir, mais d’agir rapidement.

Pour D.E.S, en matière de gestion des déchets dans le Pays de Landerneau-Daoulas, parler de l’usine de St Eloi occulte le véritable enjeu. L’essentiel n’est-il pas de mettre en place une politique de réduction des déchets produits et récoltés ? Ainsi à Landerneau on collecte plus de 300 kg par habitant et par an, tandis que les communes qui ont fait les efforts nécessaires atteignent des chiffres inférieurs à 100 kg par habitant. Voila le véritable enjeu ! Il est temps que la communauté de communes mettent en place une politique conduisant à de tels résultats. Pour y parvenir, il faudra y consacrer plusieurs années. Des solutions existent qui ont fait leur preuve. Elles concernent des actions liées à la collecte, soutenues par une communication adaptée et encouragées par le paiement d’une redevance liée aux quantités de déchets produits par chacun et non d’une taxe injuste.

Petit à petit nos idées font leur chemin. La communauté de communes a fini par mettre en place une collecte sélective, gageons qu’elle mettra en place une politique de réduction des déchets collectés.

Pourquoi privatiser le centre de tri de Brest ?

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Par , 6 mars 2005 17 h 15 min

A l’occasion d’un dossier relatif au tri des déchets domestiques on apprenait que Brest métropole avait décidé de confier la gestion de son centre de tri à une entreprise privée.

Ce centre de tri, qui emploie une quarantaine de personnes, pour la plupart sous contrats aidés, traite les déchets de Brest métropole et de la communauté de Landerneau-Daoulas.

La raison invoquée par Jean-Luc Polard, vice-président de Brest métropole, est « la collectivité n’a pas à faire d’insertion ». C’est donc pour lui une double réussite : d’une part la gestion d’un équipement public est confié au privé et d’autre part la collectivité abandonne la mission indispensable de réinsertion par l’économie de personnes en difficulté. Si ce n’est pas une politique ultra-libérale et anti-sociale, il faudra m’expliquer ce que c’est.

Les dossiers permettant la réinsertion par l’économie ne font pas légion. Le secteur du tri des déchets permet de telles activités, il est donc du devoir d’une collectivité de développer ces initiatives et de les faire vivre car il ne faut pas compter sur Veolia et autres pour faire du social.

Si l’entreprise qui sera choisie décide d’embaucher les employés du centre de tri selon un contrat de travail normal, à un niveau de rémunération basé sur le SMIC et non le RMA alors je me serai trompé dans mon analyse.

L’usine de compostage de Saint Eloi doit vivre

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Par , 27 février 2004 16 h 52 min

Avec 30 millions de tonnes de déchets par an, soit 437 Kg par habitant et par an, il devient urgent de développer des méthodes de réduction à la source mais aussi de tri et de recyclage systématique.

La démarche engagée par le Pays de Brest vise à mutualiser les infrastructures et proposer des solutions à l’échelle du Pays pour répondre à la problématique déchets. Ceci ne peut se faire sans la collaboration de tous à commencer par les citoyens qu’il faut sensibiliser et former à la réduction et au tri sélectif des déchets.

Localement, les initiatives d’implication des citoyens au tri sélectif sont trop fébriles et manquent de dynamisme. Très simplement, l’incitation au compost individuel des déchets fermentescibles permettrait de réduire de 30% la masse des déchets collectés. La communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas pourrait fournir des plans de construction et proposer à la vente des composteurs à prix réduit. Ce qui se fait à Brest, et qui a permis de réduire de 30% l’incinération des ordures ménagères, doit pouvoir se mettre en oeuvre sur la communauté de communes.

Une délégation des Verts du Pays de Landerneau-Daoulas a assisté à la conférence organisé mardi dernier à Lannion par l’association « Ensemble réduisons nos déchets » et présidé par Dany Dietman, maire de Manspach. A Manspach (Haut Rhin), après 10 années d’efforts, la méthode de collective des déchets à domicile et de compostage a permis de réduire à 77 kg/hab/an la poubelle résiduelle (regroupant les déchets non recyclables) qui est ensuite enfouies en centre de stockage adapté. Le bénéfice pour la santé des habitants, pour l’environnement et pour le porte monnaie est considérable puisqu’il a permis de réduire la facture à 31.70 euros/foyer/an tout compris. Pour que chacun se sente concerné, les poubelles résiduelles sont pesées et la facture est ensuite adressée à chaque contribuable par la communauté de communes. Une telle mis en oeuvre évite les nombreux problèmes liés à l’incinération qui produit des résidus plus toxiques et beaucoup moins maîtrisés que les combustibles.

C’est pourquoi, dans le cadre d’une politique de gestion globale des déchets au niveau de Pays de Brest, nous appuyons la position de Jean Pierre Thomin, président du SIVALOM, de parvenir à enfin réhabiliter l’usine de compostage de Saint-Eloi. Pour ce faire, il est nécessaire que les élus du Pays de Brest acceptent de participer à cette rénovation et de livrer une quantité importante de déchets fermentescibles pour permettre la production d’un compost de meilleure qualité utilisable en apport organique sur tous types de culture.

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