Category: Communauté des communes

Résidence « Fleur de Lin » sur le site du collège Saint Joseph

commentaires Commentaires fermés sur Résidence « Fleur de Lin » sur le site du collège Saint Joseph
Par , 28 juillet 2010 8 h 31 min

L’article paru récemment dans Ouest France qui concernait le projet de résidence pour séniors à Landerneau appelle de la part de D.E.S. un certains nombre de commentaires.

Tout d’abord, si un groupe privé, comme Aegide/Nexity, décide d’investir dans un programme immobilier lourd à Landerneau à destination des personnes âgées et des séniors, cela démontre que l’offre actuelle est insuffisante et devrait encore augmenter à moyen terme du simple fait du vieillissement de la population.

Cela était inscrit clairement dans le plan local de l’habitat élaboré par la communauté de communes. Dès que celui-ci avait été rendu public, D.E.S. a proposé que la CCPLD se saisisse de ce dossier au titre du logement social à l’image de ce qui avait été fait avec le foyer Claude Pronost. Malheureusement nos propositions ont été écartées d’un simple revers de main par les vice-président(e)s qui se sont succédés au poste «logement».

La conclusion de cette inaction apparaît aujourd’hui clairement, puisque c’est finalement un groupe privé qui s’empare du dossier et qui prévoit de réaliser 120 logements. Une fois ce programme réalisé, 100% du logement collectif adapté aux seniors avant le passage en structure médicalisée, sera dans les mains du privé.

Les conséquences pour les résidents potentiels sont clairement inscrites en filigrane des documentations commerciales disponibles : loyer moyen élevé (1200 euros), offre importantes de services tous payants (restauration, assistance 24h/24, ménage, blanchisserie, gymnastique ….). Si on ajoute la démarche financière décrite dans la documentation (placement retraite par capitalisation), on voit clairement que cette résidence ne concernera pas tout le monde.

A l’évidence il manque autour de Landerneau, une structure fonctionnant avec l’esprit de l’intérêt commun et permettant d’accueillir un large public quelque soit son niveau de ressource. Tout laisse penser que les élus de Landerneau et plus largement ceux qui «dirigent» la communauté de communes apportent aux investisseurs privés 100% du marché. Il est également indéniable que la majorité landernéenne donne un grand coup de volant à droite avec l’assentiment de la CCPLD.

Droit d’expression de l’opposition bafoué par Jean-François Jaouanet

commentaires Commentaires fermés sur Droit d’expression de l’opposition bafoué par Jean-François Jaouanet
Par , 12 juin 2010 7 h 59 min

Pour garantir le droit d’expression des élus de l’opposition au sein des communautés de communes, le code général des collectivités territoriales prévoit que ceux-ci disposent d’un espace d’expression dans le journal communautaire (Art. L2121-27-1).

Cela n’a jamais été le cas à la CCPLD de Landerneau-Daoulas, si bien que dès le début du mandat j’ai attiré l’attention du conseil communautaire sur cette disposition légale.
Dans la mesure, où je ne parvenais pas à faire valoir mon droit d’expression, j’ai sollicité les conseils du sous-préfet. Celui-ci a reconnu ce droit et m’a indiqué la démarche à suivre. J’ai suivi scrupuleusement les préconisations de la sous-préfecture et j’ai, à cet effet, créé un groupe politique au sein de la communauté de communes en juin 2009. (Voir article)

Un an plus tard, Jean-François Jaouanet m’indique que ma demande n’était pas conforme car il aurait fallu que je me déclare «élu d’opposition perpétuel».

Il est évidemment hors de question que je me plie à cette ultime demande, car déclarer être élu d’opposition perpétuel revient à déclarer être «obtus». C’est tout à fait le contraire de ma démarche comme en témoigne le souhait que j’avais exprimé de participer à l’exécutif.

Monsieur Jean-François Jaouanet ne veut pas appliquer la loi et adopte une attitude rigide refusant la diversité d’opinion et le dialogue.

A ce jour je réfléchis à la meilleure façon d’exercer mon droit. En tout état de cause ma décision fera abstraction de la tentative de chantage exercé par certains qui souhaiteraient en profiter pour m’évincer du conseil communautaire.

Enquête parcellaire sur la voie de Lanrinou

commentaires Commentaires fermés sur Enquête parcellaire sur la voie de Lanrinou
Par , 21 avril 2010 7 h 57 min

Espérant toujours réaliser la voie de Lanrinou, la communauté de communes organise une enquête avant de lancer les expropriations. Cette enquête se déroulera du 26 avril au 17 mai.

En poursuivant de cette façon la communauté de communes du pays de Landerneau – Daoulas, persiste dans ce projet insensé et refuse de tourner son regard vers des projets d’avenir.

Elle vient ainsi d’accorder un budget de 9 millions d’euros pour réaliser cette voie qui se trouve à 98 % sur le territoire de Landerneau. Parmi les principaux objectifs affichés du projet il y a l’urbanisation du sud de la commune et l’espoir, auquel peu de gens croient encore, de désengorger le centre ville de la circulation automobile.

Nous ne contestons pas l’ambition de la communauté de communes de s’intéresser au développement de la ville de Landerneau. Par contre nous proposons l’utilisation des 9 millions d’euros pour des projets servant nettement l’intérêt collectif.
Cette enveloppe budgétaire pourrait servir à rénover les trottoirs du centre ville – projet d’ampleur pour redonner du dynamisme, pour améliorer le cadre de vie des habitants et pour permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer. N’était-ce d’ailleurs pas une des promesses du candidat Patrick Leclerc ?

Cette enveloppe pourrait aussi servir à développer les transports en commun. La somme de 9 millions d’euros correspond à 90 années de bus gratuit à Landerneau ! Cela montre que ce projet est aberrant et qu’il faut se pencher sérieusement sur le développement des transports en commun à la communauté de communes. Ce serait bon pour la planète et bon pour les usagers.
Nous appelons la communauté de communes et ses élus à un sursaut citoyen pour dire à Patrick Leclerc de renoncer à la voie de Lanrinou, projet dépassé, mais qu’il considère ainsi que quelques autres élus, comme l’équipement majeur de la mandature.

Modification du schéma de traitement des déchets ménagers

commentaires Commentaires fermés sur Modification du schéma de traitement des déchets ménagers
Par , 1 avril 2010 11 h 45 min

Sans aucune concertation ni information, la communauté de communes modifie son schéma de traitement des déchets ménagers.

Cela va se faire par la prise de participations au capital de la société d’économie mixte SOTRAVAL (Brest-BMO).

Compte tenu de la méthode « cavalière » employée par JF Jaounet, j’adresse le courrier suivant à la sous-préfecture. J’ai décidé de remuer dans les brancards non pas à cause de la forme, mais surtout parce que le débat démocratique est totalement bafoué.

Monsieur le Sous-préfet,

Avant de déclarer ouverte la séance du conseil communautaire de la CCPLD du 26 mars 2010, le président de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas a proposé la modification de l’ordre du jour du conseil en ajoutant un projet de délibération intitulé «Demande d’entrée au capital de Sotraval».
Comme ce projet de délibération n’avait pas été transmis aux délégués communautaires dans les délais réglementaires, le président a consulté l’assemblée pour avoir son approbation sur la modification de l’ordre du jour qu’il proposait.
En argumentant que la portée de ce projet engageait la CCPLD sur le long terme du fait de la prise de participations dans la société SOTRAVAL, ce qui entrainait aussi par voie de conséquence des modifications profondes du schéma de traitement des déchets ménagers de la communauté de communes, j’ai déclaré qu’il fallait reporter cette décision à une prochaine séance et la soumettre en premier lieu à la commission environnement.
La modification de l’ordre du jour a été mis au vote et n’a pas été adoptée à l’unanimité puisque j’ai voté contre. Cependant le président a retenu ce projet à l’ordre du jour et a mis cette délibération au vote durant la séance.
Lors de la discussion, il est apparu que le président n’avait pas la certitude que la mise au vote du projet de délibération était légitime compte tenu du délai de présentation et compte tenu que la modification de l’ordre du jour n’avait pas été adoptée à l’unanimité. Il ajoutait d’ailleurs que si cela n’était pas légitime il le proposerait à nouveau au vote lors d’une séance ultérieure.
Compte tenu de l’enjeu de cette décision et du doute émis publiquement par le président de la CCPLD, je me tourne vers vous pour savoir s’il était bien légitime de mettre cette délibération au vote lors du conseil communautaire du 26 mars 2010 et si cette délibération pourra être définitivement adoptée.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Sous-préfet, l’expression de mes salutations les meilleures.

Tout pour la voiture – Rien pour les transports en commun

commentaires Commentaires fermés sur Tout pour la voiture – Rien pour les transports en commun
Par , 27 mars 2010 10 h 45 min

Le conseil communautaire du 25 mars 2010 était consacré au contrat de territoire liant la communauté de communes de Landerneau Daoulas (CCPLD) au conseil général du Finistère. Ce contrat dresse la liste des projets structurants pour la période 2010-2016.
En matière de politique de déplacements et de transport, le constat est cinglant: rien pour les transports en commun.

Les projets de la CCPLD donnent la part du lion au «tout voiture» et ne prennent pas en compte les besoins de développement de transports alternatifs d’avenir (transports en commun, transports à la demande, ….) qui, au contraire, devraient être mis au premier plan des préoccupations de la collectivité.

Le projet politique de la CCPLD est mauvais pour le climat et pour l’ensemble de la population de la communauté de communes car davantage de transports en commun, c’est aussi davantage de pouvoir d’achat.

Projets d’investissements – Volet Déplacements
CCPLD Landerneau-Daoulas – 2010-2016
Le «tout voiture» privilégié / Rien pour les transports en commun

 

Lire aussi :

 http://www.ae2d.infini.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=5219&Itemid=37

http://seaus.free.fr/spip.php?article628

Voie de Lanrinou : une nouvelle impasse économique

commentaires Commentaires fermés sur Voie de Lanrinou : une nouvelle impasse économique
Par , 25 mars 2010 23 h 13 min

Le projet de réalisation d’une route de contournement sud de Landerneau dite “voie de Lanrinou”, s’il venait à voir le jour, aurait des conséquences graves sur les finances de la CCPLD et servirait surtout des intérêts privés au détriment de l’intérêt général.

Le contexte économique que nous vivons, qui ne cesse de s’aggraver, comme en témoigne l’augmentation des chiffres du chômage, nécessite une prudence particulière des investissements des collectivités. D’autant plus que plusieurs sources de financements actuelles régressent (taxe professionnelle) ou ne progressent plus (taxe foncière, taxe d’habitation) et que la recette de la prochaine CET “contribution économique territoriale” (remplaçant la taxe professionnelle) sera dépendante de l’attribution d’une compensation relais de l’Etat peu crédible compte tenu du déficit abyssal auquel il doit faire face.

Aussi, pour soulager les finances de nombreux foyers, il convient que la Communauté de Communes favorise des projets qui permettent à chacun de réduire ses dépenses.

Parmi ses projets pour lesquels la compétence devrait revenir à la CCPLD, le développement des transports en commun et la création de pistes cyclables sécurisées permettraient une réduction sensible du budget “transport” des habitants. La nécessaire cohérence de ces réseaux avec l’existant nécessite une coordination à l’échelon communautaire. Ces travaux seraient également l’occasion de mettre en accessibilité les voiries aux personnes souffrant d’un handicap permanent ou temporaire.

L’extension du tri sélectif avec les sacs jaunes et la mise à disposition de composteurs individuels ou collectifs permettraient de réduire le budget allouer au traitement des déchets et donc, à terme, d’alléger la taxe relative aux ordures ménagères (TEOM).

La Communauté de Communes se doit aussi d’informer, d’aider et d’inciter les habitants aux économies d’eau et d’énergie. Les conséquences d’une rupture d’alimentation électrique, en raison de températures extrèmes (chaudes ou froides), auraient des conséquences directes sur le fonctionnement des entreprises locales dont certaines sont très fragilisées par la crise.

Ayant la compétence SPANC sur le territoire, la CCPLD se doit également de relayer l’information sur les méthodes alternatives aux sanitaires traditionnels couteux de part leur consommation en eau potable. La récupération de l’eau de pluie doit être la règle pour les toilettes utilisant l’eau. La fiscalité associée doit évoluer en conséquence.

Le temps est venu de développer des projets utiles et bénéfiques à toute la pollutation tout en économisant pour résorber les déficits. La privatisation des profits et la socialisation des pertes par l’impôt n’est pas une méthode de gestion pérenne ; les citoyens ne l’accepteront plus.

Panorama Theme by Themocracy