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Le Tour doit faire sa révolution avant de passer à Landerneau.
Comme à Rennes, et pour les mêmes raisons, Europe écologie-les Verts s’oppose à l’arrivée d’une étape du Tour 2021 à Landerneau.
Sérieuse, la piste d’une arrivée d’étape du Tour de France 2021 à Landerneau (après le grand départ de Brest) ne transporte pas de joie Christophe Winckler et les autres adhérents locaux d’Europe écologie-les Verts. « Malgré la popularité de l’événement, EELV ne peut encourager cette proposition », formulée par le maire, Patrick Leclerc.
« Se révolutionner avant de passer »
Comme les élus écologistes de la mairie de Rennes, les sympathisants landernéens pointent « les différentes pollutions et gaspillages de toutes natures qui émaillent les étapes du Tour de France. Les organisateurs ne semblent pas avoir intégré l’impérieuse nécessité de réduire l’impact écologique de l’événement », juge EELV, les encourageant à « stopper les survols d’hélicoptères, mettre fin aux distributions d’objets promotionnels en plastique, aux promotions de sucreries et boissons néfastes à la santé… Le Tour doit faire sa révolution avant de passer à Landerneau ».
« 110 000 € à utiliser ailleurs »
Le montant de 110 000 € avancé pour obtenir cette arrivée (qui aura des retombées économiques immédiates et à moyen terme à travers les images retransmises du territoire) fait également tiquer l’ancien élu d’opposition à Patrick Leclerc (maire DVD, depuis 2008) et ses amis : « Une somme que devra payer la Ville », note Christophe Winckler. Précisons que des subventions publiques (département, région) et privées assureront une part du budget. Qu’importe, pour EELV, « avec cette somme, les Landernéens pourraient, imaginons-le, obtenir le bus gratuit pendant un an, augmenter de 25 % les actions sociales du CCAS, améliorer l’implication de la Ville dans le développement des mobilités douces » (dont les vélos !).
Enquête « +1,5°C » en 2040 : comment le dérèglement climatique peut mettre la Bretagne à sec.
Les étudiants en journalisme de Sciences Po Rennes analysent, dans une web-série, les impacts du changement climatique en Bretagne. Au centre des préoccupations: le probable manque d’eau. Sécheresse, pollution… L’inquiétude enfle à mesure que le climat se réchauffe.
Enquête « +1,5°C » en 2040 : comment le dérèglement climatique peut mettre la Bretagne à sec.
Episode 3 : Des pratiques agricoles à repenser
Parmi les substances présentes dans les cours d’eaux bretons, on retrouve notamment des produits issus des activités agricoles : nitrates, phosphore, résidus de pesticides… Selon les associations de protection de l’environnement, la préservation des rivières dans lesquelles la Bretagne puise son eau potable doit passer par un changement des pratiques de l’agriculture conventionnelle. Mais pour beaucoup d’agriculteurs, une inflexion brutale de leurs modes de production est difficilement envisageable.
En quête d’eau – Épisode 4 – Changement de cap
Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte.
Dominique Agniel met son film en lecture libre dans cette période de confinement coronavirus.
A Landivisiau Total creuse la tombe du climat.
A quelques jours des élections municipales, l’entreprise Total a choisi de communiquer largement sur le
chantier de la centrale électrique à gaz qu’elle a démarré en force à Landivisiau alors que des recours sont encore en attente de jugement. Les photos publiées, dont certaines montrent un tunnelier au fond d’une profonde cavité, ont pour premier objectif de mettre les futures candidates et candidats aux municipales devant un fait accompli : celui qu’aucun arrêt du projet ne serait plus possible.
Pourtant, alors que la grande majorité des listes des communes du Finistère affichent des engagements en faveur d’une lutte contre le réchauffement climatique par une réduction de leur émission de gaz à effet de serre, comment accepter que, pendant le même temps, l’entreprise Total serait subventionnée à raison de 40 millions d’euros par an pendant 20 ans pour émettre chaque année un million de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
La France a dépassé, le jeudi 5 mars 2020, le quota annuel qu’elle s’était fixée pour atteindre la neutralité carbone en 2050. En signant l’Accord de Paris sur le climat, notre pays s’est pourtant engagé à réduire de 40% ses gaz à effet de serre avant 2030, c’est à dire demain.
Cet engagement concerne également chacune de nos communes et communautés de communes et donc chacune et chacun d’entre nous. C’est pourquoi les élections à venir doivent être l’occasion d’affirmer notre opposition au projet climaticide de Total à Landivisiau qui ruinerait tous les efforts que nous devrons réaliser. Les candidates et candidats aux municipales ont les premiers la responsabilité de se déclarer pour l’arrêt de ce projet. Le chantier de Landivisiau doit rejoindre la liste des “grands projets inutiles et imposés” qui ont été abandonnés après la mobilisation des populations.
Le 7 mars 2020
Groupe EELV de Landerneau-Daoulas